Catégories
Uncategorized

Asthme et grossesse : le traitement par glucocorticoïdes représente-t-il un danger?

Selon une nouvelle étude publiée dans l’American Thoracic Society’s American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, les glucocorticoïdes absorbés pour le traitement de l’asthme durant la grossesse ne sont pas associés à un risque accru de la plupart des maladies chez la progéniture, mais peut être un facteur de risque de troubles endocriniens et métaboliques.

Plus de 65 000 mères et enfants ont été suivis lors de cette étude. Pour la première fois, les effets potentiels de l’inhalation de ce médicament durant la grossesse sur la santé de la progéniture ont été réellement analysés. Un large spectre de maladies pédiatriques a été pris en considération avec cette étude, et les glucocorticoïdes n’auraient pas de lien direct avec le développement de celles-ci.

Selon les médecins, bien que les résultats appuient l’utilisation de ces traitements de l’asthme largement utilisés pendant la grossesse, leur effet sur les troubles endocriniens et métaboliques au cours de l’enfance mérite tout de même une étude plus approfondie.

L‘asthme étant fréquent chez les femmes enceintes et les glucocorticoïdes inhalés étant le traitement recommandé, des études plus poussées devront analyser notamment les doses d’inhalation quotidiennes, l’utilisation de l’auto-évaluation de l’asthme maternel, et centrer l’étude sur l’inhalation de glucocorticoïdes, plutôt que d’autres ingrédients actifs ou les glucocorticoïdes administrés par d’autres voies.

Catégories
Uncategorized

Les stéroïdes seraient inefficaces contre l’asthme

Le traitement de l’asthme chez les enfants par l’inhalation de stéroïdes est des plus communs. Or, il ne serait pas aussi efficace que l’on pense, selon une étude de la Washington University School of Medicine of St. Louis.

Des chercheurs ont remarqué que l’inhalation quotidienne de stéroïdes n’apportait pas des résultats si différents lorsque des doses plus élevées étaient données à des enfants pour réduire la respiration sifflante, et ce, dès la première apparition des symptômes de l’asthme.

De plus, le traitement quotidien ressemblait beaucoup à un autre administré par intermittence, quant à la diminution de la gravité des symptômes de cette maladie des voies respiratoires.

Pour en arriver à ces conclusions, on a suivi environ 300 enfants d’âge préscolaire qui avaient une respiration sifflante sur une base continue et qui présentaient de hauts risques d’asthme.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans le New England Journal of Medicine.