Ce sont les chercheurs de Cornell qui ont évalué les données des 3142 circonscriptions américaines entre 2005 et 2009.
« Les sociétés, états et communautés au sein desquels il y a une plus grande égalité vivent avec moins de problèmes sociaux et de santé que dans celles où domine l’iniquité », rapporte John Eckenrode, professeur en développement humain et directeur du Bronfenbrenner Center for Translational Research.
Ce qui diffère dans cette recherche-ci, c’est l’ajout des conséquences défavorables chez les enfants lorsqu’il y a une inégalité en société. Elles comprennent la négligence et l’abus.
Selon les statistiques de l’étude, 4 % de la population américaine de moins de 18 ans subit des sévices physiques, sexuels ou émotionnels, ou est négligée physiquement. Cela représente près de 3 millions de jeunes par année.
Medical News Today informe que si la pauvreté est un précurseur naturel à l’abus, l’inégalité des revenus d’une circonscription ou d’un état à l’autre contribue à l’augmentation de ce risque. Ce qui mène à des problèmes de santé mentale, des comportements inappropriés (sexuel ou criminel) et à des jeunes sans emploi.
Selon Eckenrode, « la réduction de la pauvreté et de l’iniquité serait la façon la plus efficace de prévenir la maltraitance chez les enfants ».