Ces faits étaient déjà connus des médecins, mais on ne savait toujours pas si la raison était le traitement en lui-même, le plus haut taux de naissances multiples et prématurées ou un mécanisme de l’infertilité sous-jacente.
Une étude publiée dans Human Reproduction nous apprend aujourd’hui que l’infertilité sous-jacente n’est pas en cause.
Menée par le Dr Jin Liang Zhu, épidémiologiste au Centre danois de science épidémiologique à l’Université d’Aarhus, au Danemark, l’étude est la première à associer le temps de réussite d’une grossesse et le risque de paralysie cérébrale.
Ayant pris comme bassin d’observation la cohorte nationale des naissances au Danemark, l’échantillon cible était les enfants nés après zéro à deux mois d’attente.
Les chercheurs ont ensuite comparé ce groupe avec ceux nés après 3 à 5 mois d’attente, 6 à 12, puis 12 mois et plus. Toutes ces grossesses étaient soit par fécondation in vitro, par induction d’ovulation avec ou sans insémination intra-utérine ou des grossesses non planifiées.
Après avoir écarté divers facteurs pouvant influer sur les résultats, les chercheurs ont pu conclure qu’il n’y a pas le lien entre l’infertilité sous-jacente et le risque de paralysie cérébrale.
Ils tiennent également à rappeler que le risque de paralysie cérébrale pour les enfants nés d’une fécondation in vitro est tout de même faible. Des 3 000 bébés de la cohorte nés par cette méthode, seuls 17 (0,57 %) en étaient atteints.