Une récente étude de l’University of Michigan contredit une croyance longtemps partagée par les médecins et les différentes instances de la santé. C’est que l’on croyait qu’après avoir reçu des résultats positifs, puis négatifs quant à une maladie chez leur nouveau-né, les parents en venaient à vivre une angoisse problématique.
On pensait que ces mêmes parents tendaient à demeurer inquiets quant à la santé de leur enfant jusqu’au point où ils le croient toujours très vulnérable aux maladies durant sa croissance. L’effet direct de cette angoisse est le recours incessant et exagéré aux services médicaux.
Les chercheurs ont pourtant remarqué que ce n’est pas le cas pour les parents ayant vécu cette situation. Ils se sont basés sur des données concernant près de 50 000 enfants pour en arriver à ce constat.
En effet, il s’est avéré que les enfants qui avaient reçu à leur naissance des résultats positifs, puis négatifs (au nombre de 818) n’étaient pas allés plus souvent chez le médecin que les autres.
Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans Pediatrics.