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Attention aux insecticides contre les punaises de lit

Les Centers for Disease Control and Prevention aux États-Unis s’inquiètent des 80 cas de maladie et d’un cas de décès rapportés qui seraient liés aux insecticides pour enrayer les punaises de lit.
 
Heureusement, il existe peu de cas, mais on appelle tout de même à la prudence. Dans la majorité des cas, il y aurait eu une mauvaise utilisation des produits à appliquer soi-même ou l’usage du mauvais produit.
 
La plupart des victimes ont été recensées à New York, où les punaises de lit sont devenues un fléau amplement médiatisé.
 
La majorité des malades ont souffert de maux de tête ou d’étourdissements, de problèmes respiratoires, de nausées ou de vomissements.
 
Rappelons que les punaises de lit sont de minuscules insectes qui se nourrissent du sang des humains et des animaux. Leurs morsures peuvent provoquer des démangeaisons et ces bestioles se multiplient à une grande vitesse.
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Retards cognitifs dus aux pesticides

Une récente recherche a démontré que les enfants qui sont exposés à des insecticides ont plus souvent des retards. Un ingrédient a été ciblé, le pipéronyl butoxide, une substance mélangée aux pesticides pyréthrinoïdes pour augmenter l’efficacité des produits.

Ayant suivi 350 enfants, des chercheurs américains ont pu constater que l’exposition à ces substances était liée à des retards de développement mental à l’âge de 3 ans. En fait, les risques en étaient plus élevés de 1,32 fois, peut-on lire dans Pediatrics.

De plus, les enfants qui avaient été le plus exposés aux insecticides avaient trois fois plus de risques d’accuser un retard dans leur développement mental. Aucun lien n’a toutefois été fait avec le développement psychomoteur.

La présente étude vient donc soutenir ce que l’on a déjà tenté de démontrer plusieurs fois auparavant et les résultats préliminaires seront utiles pour établir de futures hypothèses.