Une recherche effectuée auprès de 749 paires de vrais jumeaux, de 687 paires de faux jumeaux et de leurs parents insomniaques laisse entrevoir que l’association entre l’anxiété, la dépression et l’insomnie pourrait être d’ordre héréditaire.
Parmi les participants, 19,5 % des jumeaux avouaient souffrir d’insomnie, bien qu’ils soient âgés de 8 à 17 ans.
« Ce ne sont pas les jumeaux monozygotes qui avaient le risque plus élevé d’insomnie. Toutefois, dès que l’un d’entre eux est insomniaque, son jumeau est plus à risque d’avoir aussi ce trouble du sommeil que s’ils étaient dizygotes », a expliqué l’auteur derrière ces résultats, le Dr Philip Gehrman du département de psychiatrie de l’Université de la Pennsylvanie.