Catégories
Uncategorized

Lien entre le sommeil et l’hypertension artérielle

Selon la chercheuse Kristen Knutson de l’Université de Chicago, la privation de sommeil entraîne une hausse du risque d’hypertension artérielle chez les adultes.

Une moyenne d’une heure de sommeil en moins chaque nuit, pendant cinq ans, fait grimper l’incidence de haute pression de 37 %.

Selon les U.S. Centers for Disease Control and Prevention, un adulte doit dormir en moyenne de sept à neuf heures par nuit. Bien des études antérieures ont démontré que des nuits de sommeil plus courtes entraînaient un lot de conséquences sur la santé, comme le risque accru de maladies coronariennes et d’accidents vasculaires cérébraux.

578 adultes, âgés d’environ 40 ans, ont participé à cette étude qui comparait leur pression sanguine en fonction des heures de sommeil.

Catégories
Uncategorized

Association entre anxiété, dépression et insomnie

Une recherche effectuée auprès de 749 paires de vrais jumeaux, de 687 paires de faux jumeaux et de leurs parents insomniaques laisse entrevoir que l’association entre l’anxiété, la dépression et l’insomnie pourrait être d’ordre héréditaire.

Parmi les participants, 19,5 % des jumeaux avouaient souffrir d’insomnie, bien qu’ils soient âgés de 8 à 17 ans.

« Ce ne sont pas les jumeaux monozygotes qui avaient le risque plus élevé d’insomnie. Toutefois, dès que l’un d’entre eux est insomniaque, son jumeau est plus à risque d’avoir aussi ce trouble du sommeil que s’ils étaient dizygotes », a expliqué l’auteur derrière ces résultats, le Dr Philip Gehrman du département de psychiatrie de l’Université de la Pennsylvanie.

Catégories
Uncategorized

Troubles du sommeil chez les enfants obèses

Une étude publiée dans l’édition de juin du magazine SLEEP nous apprend que les enfants obèses sont plus sujets à souffrir de troubles du sommeil.

Le Dr Edward O. Bixler et son équipe de la Faculté de médecine de l’Université de la Pennsylvanie ont travaillé avec 700 enfants âgés de 5 à 12 ans. Ils ont mesuré leurs activités cérébrale et cardiaque ainsi que leur respiration pendant une nuit de sommeil de neuf heures.

Environ 25 % des sujets présentaient de légères difficultés respiratoires pendant leur sommeil, particulièrement ceux qui avaient un indice de masse corporelle et un tour de taille plus élevés.

« Les facteurs de risque des difficultés respiratoires durant le sommeil chez l’enfant sont complexes et liés au métabolisme et à l’inflammation », a expliqué M. Bixler.

Catégories
Uncategorized

Un traitement innovateur pour vaincre l’insomnie

Le Dr Charles Morin et son équipe, du département de psychologie de l’Université Laval, ont mis au point un traitement prometteur contre l’insomnie. En effet, la thérapie cognitive comportementale aurait permis aux 2/3 des sujets de son étude de venir à bout de ce trouble du sommeil.

Pendant six semaines, le patient a consommé quotidiennement un somnifère avant d’aller au lit et a assisté, une fois par semaine, à une séance de groupe de psychothérapie comportementale. Ensuite, durant cinq mois, il cesse de prendre un somnifère et rencontre le thérapeute individuellement chaque mois.

« Les résultats sont très intéressants. Après un suivi d’un an, plus de 80 % des patients ont des améliorations et 68 % n’ont plus d’insomnie chronique. Ce sont des taux de succès qui commencent à avoir de l’allure. Peut-être que ça va convaincre les gouvernements d’allouer davantage de ressources aux traitements non pharmacologiques », a mentionné le Dr Morin.

Catégories
Uncategorized

Association entre l’insomnie et le suicide

Une étude effectuée par des chercheurs du campus d’Ann Arbor de l’Université du Michigan nous mentionne que les personnes souffrant de troubles du sommeil ont davantage de pensées suicidaires et sont plus à risque de commettre ce geste fatal.

« Les gens qui présentent deux ou trois symptômes associés aux troubles du sommeil sont 2,6 fois plus à risque de faire une tentative de suicide que ceux qui jugent leur sommeil réparateur », a mentionné l’un des auteurs de cette recherche, le Dr Marcin Wojnar.

Selon les chercheurs, ce lien pourrait s’expliquer par le manque de jugement et le sentiment de désespoir que peut causer l’insomnie à long terme.

À la lumière de ces résultats, le Dr Wojnar espère que les médecins porteront une attention particulière à leurs patients se plaignant de ne pas bien dormir, pour ainsi éviter le pire.

Catégories
Uncategorized

L’insomnie persistante

Des chercheurs, associés à l’Université Laval à Québec, affirment que les insomniaques le sont pour une longue période de temps. Près de 75 % d’entre eux souffrent de ce trouble du sommeil pendant un an et près de la moitié d’entre eux ne retrouve pas un sommeil réparateur pendant presque trois ans.

388 sujets ont participé à cette étude où l’on évaluait le degré de persistance de l’insomnie. Ceux qui en souffraient au moins trois fois par semaine ne se débarrassaient de cette condition que dans 74  % des cas au cours d’une année, comparativement aux participants avouant souffrir de temps en temps d’insomnie.

Les auteurs mentionnent toutefois que leurs résultats permettent de mieux comprendre l’insomnie, mais que des recherches supplémentaires pourraient être menées afin de mieux définir les facteurs de persistance du trouble du sommeil.

Catégories
Uncategorized

Le bonheur, une question de sommeil

Les travaux menés par la Dre Tiina Paunio, de l’Institut national de la santé publique d’Helsinki en Finlande, l’amènent à conclure que les troubles du sommeil augmentent le sentiment d’insatisfaction par rapport à la vie.

Selon la scientifique, un sommeil non réparateur affecte le cerveau, les émotions et l’humeur en général. Toutefois, l’inverse, voulant que les personnes plus heureuses dorment mieux, ne s’applique pas.

Une étude antérieure sur le sujet avait démontré que les personnes souffrant de troubles du sommeil étaient 2,4 fois plus à risque d’être insatisfaites de leur existence. En plus de ce trouble de l’humeur, d’autres problèmes de santé, comme une dépendance à l’alcool ou à la cigarette, peuvent être observés.

Catégories
Uncategorized

Les coûts de l’insomnie

Une recherche, publiée dans la revue médicale Sleep, nous apprend que les problèmes causés par l’insomnie des Québécois, comme le manque de productivité et l’absentéisme au travail, coûtent 6,5 milliards de dollars chaque année.

À elle seule, la consommation d’alcool en vue de trouver le sommeil se chiffre à 340 millions $. « Les coûts liés à l’alcool constituent un peu une surprise à nos yeux, de même que la fréquence de sa consommation en vue de provoquer le sommeil », a noté Meagan Daley, coauteure de l’étude et professeure au cégep Champlain-St. Lawrence, à Québec.

Mme Daley soutient toutefois que l’alcool diminue la qualité du sommeil en réduisant la durée du stade de sommeil profond.

948 sujets ont participé à cette recherche et 15 % d’entre eux souffraient d’insomnie.

Catégories
Uncategorized

Quand le sommeil gruge les bienfaits du sport

Une recherche, menée auprès de 6 000 Américaines, a permis de découvrir qu’un sommeil peu réparateur annule tous les bienfaits de l’exercice physique, même si la pratique d’un sport est reconnue pour diminuer le risque de cancer du sein.

Ainsi, les femmes qui dorment moins de sept heures par nuit voient le risque de recevoir un diagnostic du cancer du sein 47% plus élevé que celles qui dorment plus de huit heures par nuit.

« L’activité sportive a toujours été associée à un moindre risque de cancer de tous types, dont le cancer du sein et celui du côlon. Mais un trop court sommeil semble produire un effet inverse sur plusieurs paramètres hormonaux et métaboliques, c’est pourquoi nous avons regardé comment il (le sommeil) pouvait affecter le lien activité physique/risque du cancer », a expliqué l’auteur de cette recherche, le Dr James McClain.

D’autres études avaient prouvé que le manque de sommeil était associé aux maladies cardiovasculaires, à l’obésité et au diabète.

Catégories
Uncategorized

Les professeurs américains manquent de sommeil

Une équipe de chercheurs de l’Université Ball State affirme que près du quart des enseignants américains manquent tellement de sommeil réparateur que leur travail auprès des élèves finit par en souffrir.

« Les professeurs qui s’endorment sont plus à risque de moins bien superviser leur classe et de donner des consignes moins pertinentes aux élèves », soutient l’auteure principale de cette étude, Denise Amschler.

Mme Amschler affirme aussi que ces enseignants sont plus à risque d’avoir des sautes d’humeur et de présenter un moins bon état de santé général.

Ainsi, parmi les participants, 43 % dormaient moins de 6 heures par nuit et 64 % avouaient avoir envie de dormir en classe. Le tiers des sujets mentionnaient que leur sommeil était réparateur.

Les chercheurs ont aussi observé que ce sont les femmes qui sont plus à risque de souffrir d’insomnie que les hommes.