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Attention aux produits imperméabilisants

L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) dévoile les résultats d’une enquête concernant certains produits imperméabilisants retrouvés sur le marché, et qui auraient causé des problèmes de santé à certains consommateurs.

Le Devoir rapporte en effet qu’entre 2012 et 2013, près de 80 appels concernant ces produits imperméabilisants auraient été faits au Centre Antipoison du Québec, la plupart du temps pour des problèmes respiratoires.

Les consommateurs en question risquent cependant de ne pas avoir beaucoup de munitions contre les fabricants de ces produits, car selon le rapport de l’INSPQ, ces problèmes seraient surtout dus à l’inexpérience et au manque de vigilance des utilisateurs.

« En regardant les dossiers, on s’est rendu compte que les utilisateurs ne prenaient pas les mesures de protection recommandée, ou ils ne comprennent pas nécessairement ce que veut dire : “utiliser l’aérosol dans un endroit aéré” », explique Pierre-André Dubé de l’INSPQ.

On rappelle donc aux consommateurs de ces produits de bien lire les directives, de ne pas les utiliser à l’intérieur (maison, tente, etc.) et de demeurer vigilants.

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Autre étape de franchie dans le traitement personnalisé du cancer

De plus en plus de spécialistes estiment qu’à défaut de trouver une cure générale pour tous les cas de cancers, il est probable qu’il faille se tourner vers un concept de traitement individuel, spécifique à chaque cas et chaque patient.

Top Santé rapporte le dépôt d’une nouvelle étude en la matière, qui vante elle aussi, à la suite d’essais, les mérites du traitement personnalisé.

Chaque patient et chaque tumeur possédant leur propre profil moléculaire, plusieurs chercheurs croient que l’avenir en matière de traitement du cancer se trouve dans cette démarche.

L’Institut Curie, qui publie cette plus récente étude sur le sujet afin d’effectuer un bilan de ce que les spécialistes appellent « l’essai Shiva », abonde dans le même sens.

« Sur les 100 premiers patients recrutés, la biopsie a pu être effectuée avec succès chez 95 % d’entre eux. Concernant la recherche de mutations, d’amplifications de gène et le dosage des récepteurs hormonaux, un résultat a pu être obtenu dans respectivement 66 %, 68 % et 92 % des cas. Au final, une thérapie ciblée a pu être administrée dans 38 % des cas, et le délai entre la biopsie et la décision thérapeutique a été de 26 jours en moyenne, soit moins de quatre semaines », résume le Dr Christophe.

« L’essai Shiva » a été effectué sur 100 patients au total. On souhaite maintenant poursuivre les recherches en augmentant le nombre de sujets à 900 patients, et ainsi améliorer les résultats de ces essais préliminaires.

D’autres résultats sont attendus d’ici deux ans (2016).

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La dépression frappe chez les personnes âgées

Depuis quelques années, les statistiques de cas de dépression chez les personnes âgées surprennent. Le Devoir rapporte une fois de plus quelques chiffres qui démontrent que le phénomène n’a probablement pas ralenti depuis l’an dernier.

Selon le quotidien, qui prend ses chiffres de l’Enquête québécoise sur les limitations, les maladies chroniques et le vieillissement (EQLAV) et des analyses de l’Institut de la statistique du Québec, une personne âgée sur cinq souffrirait de troubles de l’humeur et/ou de dépression. 20 %, en somme, de nos aînés perdent le goût de vivre, alors qu’ils ont traversé tant d’épreuves.

La statistique grimpe à 60 % chez les personnes âgées déclarées invalides ou en incapacité grave. Passé l’âge de 85 ans, une personne âgée sur quatre serait touchée par la dépression.

Les femmes seraient davantage touchées, ainsi que les personnes seules ou sous le seuil de pauvreté.

« En identifiant ces personnes vulnérables, cela permet de faire de la prévention et d’éviter d’éventuels recours aux services de santé. Ces indicateurs peuvent aussi permettre de suivre l’évolution de la clientèle des personnes âgées, de voir comment le système de santé doit s’adapter à cette réalité et appliquer les interventions les plus utiles », explique Maxime Murphy, qui dirige l’étude.

Des conclusions bien tristes, surtout à une époque où le système de santé québécois démontre tant de signes de fatigue qu’il est devenu de plus en plus difficile d’aider les plus démunis et les personnes aux prises avec des troubles mentaux ou dépressifs.

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L’obésité au Canada est un phénomène surévalué, selon Fraser

Le Devoir et La Presse rapportent des déclarations et observations étonnantes de la part de l’Institut Fraser, qui publie un rapport concernant l’obésité au Canada.

On mentionne d’abord que le fléau ne serait pas aussi alarmant que ce que l’on veut nous faire croire, à tout le moins depuis 2003. Fraser estime que la situation de l’obésité se serait stabilisée depuis quelques années, et que la promotion de ce que l’on appelle « l’épidémie d’obésité » serait grandement biaisée.

L’Institut Fraser va encore plus loin dans son raisonnement, ajoute La Presse, et accuse maintenant le gouvernement d’avoir des intentions cachées et d’utiliser la peur de l’obésité comme une arme personnelle.

Le rapport estime que le gouvernement « diabolise » et « freine la croissance » de certaines entreprises. « Les interventions des gouvernements imposent des coûts sans discernement et diabolisent à tort certains aliments, fabricants et distributeurs de produits alimentaires », mentionne Fraser dans son rapport.

Bien entendu, ces propos ont fait bondir plusieurs regroupements, à commencer par la Coalition québécoise sur la problématique du poids, qui croit que Fraser fait erreur en responsabilisant seulement l’individu.

Un débat qui s’annonce intéressant, en somme, et qui démontre un revers à une médaille qui frôle l’hystérie un peu partout dans le monde, et spécialement chez nous.

À noter : Statistique Canada remarque en effet une stabilisation du taux d’obésité, mais depuis 2011.

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Les ventes de médicaments toujours en hausse au Canada

Rien n’indique que les Canadiens consomment moins ou tentent de consommer moins de médicaments qu’auparavant, alors que les statistiques indiquent une nouvelle hausse de consommation et de ventes de ces produits pharmaceutiques.

Ces révélations sont celles de l’Institut canadien d’information sur la santé, qui publie une nouvelle fois son rapport en matière de santé au Canada. On note une hausse considérable et un nouveau record de ventes de médicaments au pays, avec des chiffres avoisinant les 30 millions de dollars.

La seule « bonne nouvelle », cependant, se cache du côté de statistiques de dépenses en médicaments des citoyens, qui bénéficient largement de l’accès aux médicaments génériques sur le marché.

« Si on regarde l’Alberta, par exemple, la contribution des médicaments génériques a augmenté beaucoup au cours des dix dernières années. C’était autour de 20 %, il y a une dizaine d’années, pour arriver maintenant à plus de 40 % au niveau des médicaments génériques. Cette situation-là varie d’une province à l’autre », résume Claude Lemay, porte-parole de l’Institut canadien d’information sur la santé, en entrevue à Radio-Canada.

M. Lemay explique aussi que le changement d’attitude des gouvernements envers les médicaments génériques y est pour quelque chose.

Malgré tout, il faut admettre que ce nouveau record de ventes demeure inquiétant, et qu’une sensibilisation en matière de surconsommation de médicaments reste à faire au pays.

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37 jours de plus à vivre pour les Québécois

Le Québec vient de faire grimper une statistique qui en réjouira plus d’un, et qui en fera sourire bien d’autres.

C’est que selon des informations rapportées par La Presse, l’année 2012 a vu l’espérance de vie des Québécois bondir de près de 37 jours, un chiffre minime, mais qui démontre à tout le moins une certaine progression.

L’espérance de vie, en moyenne, des femmes québécoises demeure donc à 83,8 ans, alors que celle des hommes approche doucement de la barre des 80 ans, se situant à 79,8.

Ces statistiques confirment que la longévité québécoise n’a rien à envier à celles des autres peuples dans le monde, s’avérant l’une des meilleures.

C’est ce qui ressort du bulletin publié par l’Institut de la statistique du Québec, intitulé Coup d’œil sociodémographique, qui remarque toutefois une hausse des décès. Cette statistique serait normale en vertu de la hausse de la population, et du vieillissement global de celle-ci.

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Trois tasses de café par jour pour les cinquantenaires

Top Santé rapporte une étude qui a de quoi surprendre. En effet, celle-ci suggère aux gens qui franchissent le cap de la cinquantaine de penser sérieusement à commencer à boire trois tasses de café par jour.

Ce comportement pourrait bien prévenir le cancer et rallonger l’espérance de vie de ces cinquantenaires, un constat qui soulève des interrogations.

C’est pourtant la recommandation publiée par l’Institut National du Cancer, aux États-Unis, telle que décrite par le Dr Neal Freedman :

« Comme nous avons pu suivre plus de 400 000 personnes, nous avions forcément des groupes où boire du café était aussi associé à des facteurs de risques comme fumer, boire de l’alcool ou avoir une vie sédentaire. Et nous avons noté que chez les fumeurs, le café n’avait aucun effet protecteur. Il est sans doute important de noter que les effets négatifs du tabac sur la santé sont tels qu’il est difficile d’en inverser la tendance ».

Du café, alors, et du café seulement, suivant une posologie d’environ trois tasses par jour, conseille vivement l’Institut.

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Plus de familles monoparentales

En fait, une famille sur cinq ne compte qu’un seul parent, et 85 % de ces parents sont des mères.

Cette situation est difficile pour plusieurs, puisque le tiers des familles monoparentales vit sous le seuil de la pauvreté. Le revenu de parents monoparentaux est souvent inférieur à 60 % du revenu moyen des familles avec deux parents.

Bien que les parents monoparentaux bénéficient d’aide financière gouvernementale, plusieurs d’entre eux restent pauvres.

Aussi, il est difficile de trouver un emploi pour ces parents s’occupant seuls de leurs enfants puisque très peu de solutions de garde leur sont accessibles.

En France, la Fédération nationale des familles monoparentales souhaite que « les plus démunis bénéficient d’un minimum garanti pour survivre », soit 75 % du salaire minimum.

La monoparentalité comporte aussi d’autres désavantages, notamment pour la santé du bébé.

Rappelons que les femmes monoparentales ou démunies financièrement ont tendance à suralimenter leur bébé. Par exemple, certaines ajoutent des céréales dans le biberon de leur enfant. Toutefois, cette méthode peut conduire à l’obésité infantile.