Une étude rendue publique par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) met en évidence les risques liés à une grossesse tardive.
Les risques associés à la grossesse et à l’accouchement commencent à augmenter à partir de 35 ans et s’accentuent de façon significative à partir de 40 ans.
Plus d’un million de naissances en milieu hospitalier de 2006-2007 à 2008-2009 ont été scrutées à la loupe pour les biens de cette recherche.
Principale constatation, les mères de 40 ans ou plus sont au moins 3 fois plus susceptibles de développer le diabète gestationnel ou le placenta prævia, comparativement à leurs cadettes.
Le diabète gestationnel peut entraîner de l’hypertension artérielle chez la mère ainsi que des complications à l’accouchement. Le placenta prævia se caractérise par le développement du placenta dans la partie inférieure de l’utérus, ce qui a pour conséquence de bloquer partiellement ou entièrement l’ouverture du col et causer des complications pendant l’accouchement, et entraîner des risques pour la santé de l’enfant.
« Au Canada, près d’un bébé sur cinq naît d’une mère de 35 ans ou plus, et on prévoit que cette proportion continuera d’augmenter », indique Kathleen Morris, directrice, analyse du système de santé et questions émergentes, ICIS.
« Bien que la plupart de ces naissances se déroulent sans problème, il est important pour les femmes enceintes, leurs dispensateurs de soins et les planificateurs du système de santé de comprendre les risques associés à un âge maternel avancé. »