Selon un rapport de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), le Québec a ouvert ses bras à 88 500 nouveau-nés en 2011, soit un nombre similaire à 2010 (88 300), indique le récent bulletin Coup d’oeil sociodémographique de l’ISQ qui analyse le taux synthétique de fécondité des Québécoises.
Selon les données, dont certaines doivent encore être confirmées par l’ISQ, la tendance se maintient en ce qui a trait à l’âge auquel les femmes tombent enceintes et au nombre de naissances.
L’âge moyen de la maternité a franchi la barre de la trentaine en 2011. Il est ressorti de ce rapport que l’âge moyen de la mère lorsqu’elle avait un premier bébé était de 28,3 ans.
Le taux de fécondité des femmes de plus de 40 ans (10 sur mille) a dépassé celui des 15 à 19 ans (9 sur mille). Cette dernière donnée démontre que le taux de grossesses à l’adolescence n’a jamais été aussi bas.
La région de Montréal détiendrait le taux de fécondité le plus bas avec 1,5 enfant par femme. Quant à la Côte-Nord, l’Abitibi-Témiscamingue et Chaudière-Appalaches, elles grimpent sur la première marche du podium avec un peu plus de deux enfants par femme.
En 2011, il y a eu plus de garçons (45 300) que de filles (43 200) qui sont venus au monde, et dans 63 % des cas, les petits Québécois sont nés hors mariage.
Au cours de la dernière décennie, le baby-boom québécois a été à son apogée entre 2005 et 2008.