Catégories
Uncategorized

La dépression est un facteur de risque d’insuffisance cardiaque

Alors qu’on pourrait croire que la dépression et les troubles dépressifs nous font tourner au ralenti et que, par conséquent, ils nous éloignent de la crise ou du problème cardiaque, il semble que ce soit le contraire.

Une nouvelle étude dévoile des statistiques alarmantes en la matière, rapporte Top Santé, alors que des chercheurs norvégiens évaluent la hausse du risque d’insuffisance cardiaque à 40 % chez les personnes dépressives.

« Nous avons constaté une relation entre les symptômes dépressifs et le risque de développer une insuffisance cardiaque. Cela signifie que le plus vous vous sentez déprimé, plus vous êtes à risque d’infarctus » explique l’infirmière Lise Tuset Gustad.

C’est en évaluant 1500 cas d’insuffisance cardiaque au cours de l’étude que les chercheurs ont découvert que 40 % d’entre eux vivaient des problèmes de dépression. On recommande maintenant aux personnes qui se sentent déprimées de consulter rapidement un spécialiste.

« Les personnes qui ont perdu tout intérêt pour les choses auxquelles elles prenaient plaisir, comme lire ou regarder une série télévisée, peuvent présenter les premiers signes de la dépression. C’est une bonne idée de les inciter à consulter le médecin pour obtenir quelques conseils sur la façon de réduire le niveau de dépression », estime Mme Lise Tsuet Gustad.

Les conclusions de l’étude ont été présentées dans le cadre de l’EuroHeartCare, un congrès annuel de la Société européenne de cardiologie.

Catégories
Uncategorized

Rajeunir le coeur grâce à du sang neuf

Santé Log rapporte une découverte en provenance de Harvard qui pourrait changer certaines façons de procéder en cardiologie, plus particulièrement dans le traitement de certains problèmes cardiaques liés au vieillissement.

Cette découverte porte le nom de GDF-11, une protéine qui s’est avérée efficace pour « rajeunir » le cœur de souris lors d’essais en laboratoire.

La protéine est présente dans le sang des humains plus jeunes, et lorsque transplantée dans un organisme plus âgé, elle permettrait de traiter des problèmes liés à l’insuffisance cardiaque.

On comprend, des conclusions de ces spécialistes du Harvard Stem Cell Institute, que s’il est pratiquement impossible d’éviter ces changements dus à l’âge, la science pourrait maintenant assurer de meilleurs traitements ainsi qu’une meilleure capacité de prévention chez les gens qui prennent de l’âge.

L’étude effectuée sur des souris a été publiée dans la revue Cell et abonde dans le même sens que plusieurs autres publications parues dans le magazine Nature depuis quelque temps.

C’est une véritable avancée technologique et scientifique que cette découverte, qui jette encore une fois beaucoup d’optimisme chez les spécialistes en cardiologie. 

Catégories
Uncategorized

Nutrition parentérale chez les enfants : les bienfaits de l’éthanol

Chez les enfants atteints d’insuffisance intestinale qui ont besoin d’être sustentés par nutrition parentérale, utiliser de l’éthanol en remplacement de l’héparine pourrait réduire les infections sanguines liées au port du cathéter et réduire ses remplacements.

Cette suggestion provient d’une méta-analyse en pédiatrie publiée par le Dr Paul W. Wales et ses collègues de l’Hôpital pour enfants malades de Toronto.

« L’éthanol a deux effets souhaités d’une solution de blocage : il est antimicrobien et antifibrinolytique (pour le traitement de certaines hémorragies) », soulignent les auteurs dans leur article.

L’utilisation de l’éthanol pour prévenir les infections sanguines liées aux cathéters (CRBSI) a été introduite il y a plusieurs années, mais elle n’est toujours pas pratiquée en milieu médical. Selon les auteurs de cet article, il en est bien ainsi puisque même si les résultats de leur étude sont encourageants, des mesures de sécurité doivent encore être évaluées.

Les chercheurs ont étudié les données quantitatives à partir de quatre études rétrospectives impliquant 53 patients. Leurs conclusions ont démontré que l’utilisation de
l’éthanol réduit le taux de CRBSI puisque moins de changements de cathéters sont faits.

Sur 1000 changements de cathéters par jour, 5,07 remplacements ont été évités quotidiennement grâce à l’utilisation de l’éthanol au lieu de l’héparine.

Au cours des prochaines années, le rapport coût-efficacité de cette nouvelle méthode sera étudié.

Catégories
Uncategorized

Les résultats de l’étude ADVANCE sont publiés

Lors de l’assemblée annuelle de l’American Diabetes Association, des chercheurs ont dévoilé quelques résultats concernant la plus vaste recherche jamais réalisée sur le diabète de type 2, l’étude ADVANCE (Action in Diabetes and Vascular Disease).

On y apprend que le traitement intensif de la maladie peut réduire de 21 % le risque de souffrir d’insuffisance rénale, la principale conséquence observée chez les diabétiques, et ainsi éviter des traitements d’hémodialyse.

En baissant le taux de glycémie près de la normale, soit 6,5 mmol/L ou moins, les dommages aux reins chez les participants ont moins été observés, de même qu’une réduction de l’incidence de crises cardiaques et autres complications normalement observées chez les diabétiques.

Mis à part la greffe de rein, la dialyse constitue le seul traitement à l’insuffisance rénale et nécessite plusieurs heures par semaine de traitement.

11 000 diabétiques ont participé à cette étude qui se déroulait dans 20 pays.

Catégories
Uncategorized

Feu vert au Diovan

Le Diovan, un médicament utilisé chez les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque et qui sont intolérantes aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA), vient d’être approuvé par l’agence de santé fédérale.

Selon le Dr George Honos, cardiologue et directeur du service de cardiologie de l’Hôpital général juif – Sir Mortimer B. Davis à Montréal, ce médicament va grandement améliorer la qualité de vie des patients aux prises avec cette maladie, qui touche 400 000 Canadiens. « 20 à 50 % d’entre eux ne tolèrent pas la thérapie standard. L’homologation de Diovan est une nouvelle importante pour cette population en attente de nouveaux traitements pouvant améliorer leurs chances de survie », a-t-il mentionné.

Les essais cliniques auprès de 5 010 sujets ont permis de conclure que le Diovan réduisait de 41 % le taux de mortalité chez les insuffisants cardiaques, tout comme le risque d’hospitalisation.

Catégories
Uncategorized

Le taux de mortalité associé à l’insuffisance cardiaque

Selon une recherche publiée dans l’American Heart Journal, les patients chez qui on diagnostique une insuffisance cardiaque congestive ne peuvent s’attendre à vivre bien longtemps.

Le Dr Dennis Ko et son équipe estiment que ces personnes vivent en moyenne 2,4 années suivant le diagnostic.

Cette découverte, qui quantifie pour la première fois le taux de mortalité associé à la maladie, permettra aux professionnels de la santé d’évaluer, avec leurs patients cardiaques, les diverves options comme la chirurgie ou les soins palliatifs.

L’insuffisance cardiaque se caractérise par l’incapacité du coeur à fournir un débit sanguin suffisant pour combler les besoins de l’organisme. Elle s’accompagne d’oedèmes aux poumons et aux membres inférieurs et d’une rétention anormale de sodium et d’eau.