Tel est le résultat présenté par des chercheurs lors du National Kidney Foundation’s 2014 Spring Clinical Meetings.
Parmi les 242 adolescents qui participaient à l’étude longitudinale de l’évaluation de chirurgie bariatrique, 17 % présentaient des protéines dans leur urine, 3 % ont obtenu un débit de filtration glomérulaire (DFG) anormalement bas, alors que pour 7 % il était anormalement élevé (plus de 150).
Comme l’explique Medical News Today, l’albuminurie et la protéinurie (protéine dans l’urine) sont des signes précurseurs de lésions rénales.
D’autre part, les médecins utilisent le test DFG en complément pour estimer la quantité de fluide filtré par les reins.
Un DFG de 90 ou plus indique une filtration normale, mais s’il est trop élevé, cela signifie que les reins sont en hyperfiltration, et donc qu’ils travaillent trop. À long terme, l’hyperfiltration peut mener à une fuite de protéines dans l’urine.
Le Dr Nianzhou Xiao et son équipe du Children’s Hospital Medical Center, à Cincinnati, ont l’intention de suivre les candidats de la chirurgie bariatrique après leur opération pour valider si celle-ci a un impact sur la fonction rénale de ces adolescents.
L’insuffisance rénale fait donc partie des conséquences de l’obésité sévère, et ce, dès l’enfance.