Catégories
Uncategorized

Les risques d’insuffisance rénale chronique

Les résultats d’une vaste analyse des risques encourus par les enfants atteints d’insuffisance rénale chronique soulèvent bien des inquiétudes. Chez ces enfants – comme pour les adultes atteints –, les maladies cardiovasculaires demeurent la première cause de décès, lit-on sur Medscape.

La raison en est une prévalence, chez ces malades, de certains facteurs reliés à l’urémie, une augmentation anormale du taux d’urée sanguin.

Dans le cadre de la présente analyse, on a passé en revue cesdits facteurs de risque, les adaptations cardiaques engendrées ainsi que la gestion des risques cardiovasculaires auprès de ces enfants.

En résumé, il est ressorti que la prévention demeure la clé pour diminuer les risques d’insuffisance cardiaque et une calcification accélérée. Parmi les facteurs de risque les plus modifiables, on retient entre autres l’hypertension et le dérèglement des minéraux.

Catégories
Uncategorized

Faut-il s’inquiéter des infections urinaires?

Très courantes durant l’enfance, les infections urinaires sont depuis longtemps soupçonnées de pouvoir causer une insuffisance rénale chronique. Il semble pourtant que ce ne pourrait pas en être le cas.

Expliquons au passage que l’insuffisance rénale chronique, ou IRC, se caractérise par le déclin progressif, quoique lent, de la fonction rénale. On peut la diagnostiquer s’il y a des dommages aux reins et que la fonction rénale s’abaisse durant trois mois et plus.

À la suite d’une analyse effectuée par des chercheurs finlandais, on a évalué que les infections urinaires ne pouvaient représenter que 0,3 % des causes principales d’une IRC, ce qui est extrêmement faible.

Ces données ont été obtenues après une analyse de 1576 cas revus et 366 patients souffrant d’une insuffisance rénale chronique.

Les chercheurs concluent donc que si un enfant a des reins dans un état normal, il n’existe pas de risque important pour lui de développer une IRC en ayant des infections urinaires.

Tous les détails de cette recherche de l’Université d’Oulu, en Finlande, viennent de paraître dans Pediatrics.