Une nouvelle étude révèle que les bébés qui ont été allaités suivent un processus de croissance différent de ceux qui ont consommé du lait en poudre.
Le lait maternel est susceptible d’avoir des avantages pour la santé future des tout petits. Il diminuerait notamment les niveaux de l’hormone de croissance IGF-1 et l’insuline dans le sang. Ceci ferait en sorte de ralentir le taux de croissance et le gain de poids, même après que l’enfant ait commencé à manger des aliments solides.
En revanche, le lait en poudre peut augmenter la production de cellules graisseuses, ce qui favorise le gain de poids pendant l’enfance.
La durée et la fréquence de l’allaitement maternel joueraient également un rôle important, selon les résultats du programme LIFE de la Faculté des Sciences de la Vie à l’Université de Copenhague, au Danemark.
Plus longtemps l’enfant a été allaité, meilleur serait son poids à l’âge de 18 mois. Une période de six mois d’allaitement serait toutefois recommandée par les médecins.
Cette méthode de nourrir les bébés, qui existe depuis la nuit des temps, protègerait aussi les nourrissons des bactéries dans l’estomac, des infections pulmonaires, de l’asthme, de l’eczéma et des allergies. Des avantages sur la santé en général en fin de vie ont également été remarqués.
En plus de faire perdre rapidement du poids après la grossesse (500 calories par jour), il semblerait que l’allaitement diminue également les risques de développer de l’ostéoporose et un cancer des ovaires ou du sein chez la mère.
Plusieurs experts le répètent : les femmes qui développent du diabète ou qui prennent trop de poids durant la grossesse mettent la santé de leur enfant en danger, à long terme.
Non seulement le bébé risque d’être plus gras, mais en vieillissant, il pourrait être atteint lui-même de diabète.
Même si le diabète de grossesse se développe habituellement au deuxième trimestre et disparaît après l’accouchement, il n’est pas impossible que la mère soit, elle aussi, atteinte de diabète plus tard.
L’obstétricien et gynécologue Patrick O’Brien explique : « Un bébé qui a consommé trop de sucre dans le ventre de sa mère continue de produire d’importantes quantités d’insuline après sa naissance. Quand le cordon ombilical est coupé, le glucose descend trop vite et le malaise commence. Un soluté est alors nécessaire, et dans d’autres cas plus graves, nous devons faire une intervention chirurgicale où un tube est branché à l’estomac pour combler le manque de sucre. »
Le Guide Santé rappelle que les futures mamans n’ont pas besoin d’augmenter leur dose de calories avant le dernier trimestre. À ce moment, 200 calories seraient suffisantes quotidiennement, soit l’équivalent d’un petit sandwich ou d’un petit bol de céréales muesli sans sucre.
La vitamine D et le diabète
Une carence en vitamine D serait fortement liée à la prévalence du diabète de type 2, nous apprend une récente étude publiée dans The Endocrine Society’s Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism (JCEM).
Après comparaison, on a aussi remarqué que ce manque en vitamine D était particulièrement présent chez les enfants obèses. Il contribuerait à la résistance à l’insuline, donc au développement de la maladie.
D’autre part, on avait déjà relevé que de faibles taux en vitamine D entraient aussi en corrélation avec les maladies cardiovasculaires.
Toutefois, on ne saurait encore décrire quels sont les mécanismes sous-jacents par lesquels l’obésité infantile et ces problèmes de santé peuvent être ainsi liés à une carence en vitamine D.
La présente étude a pour sa part évalué les associations entre le taux de vitamine D et les habitudes alimentaires d’enfants obèses. Par la suite, on a analysé les possibles corrélations entre ce taux et les différents marqueurs d’un métabolisme anormal du glucose et ceux de l’hypertension artérielle.
On a entre autres remarqué que le saut du petit-déjeuner et une forte consommation de jus étaient associés à de faibles taux de vitamine D chez les enfants obèses.
Un traitement visant à reconstituer un taux normal de vitamine D pourrait améliorer certains aspects de leur santé, comme la résistance à l’insuline.
De l’espoir pour les diabétiques
Des chercheurs de la Georfia Health Sciences University présentent leurs conclusions quant à un programme d’exercice suivi par des enfants obèses. Après 12 semaines, on a remarqué une baisse du taux de gras viscéral, une amélioration de la sensibilité à l’insuline et des os plus forts chez les participants.
Ces derniers étaient du nombre de 222 et ils étaient âgés de 7 à 11 ans. Parmi eux, un groupe ne faisait pas d’aérobie, un deuxième en faisait d’un degré modéré (20 minutes par jour) et un troisième en faisait à un degré vigoureux (40 minutes par jour).
Les effets ont été remarqués parmi le groupe qui faisait un exercice quotidien rigoureux. Les chercheurs soulignent donc l’importance de l’activité physique quant à la santé à long terme.
Cette recherche a été présentée récemment lors de la rencontre annuelle (2011) de l’American Society for Bone and Mineral Research; un aperçu en a été publié sur Endocrine Today.
Problèmes métaboliques dès sept ans
On parlait récemment des risques pour la santé des enfants obèses. Une étude américaine vient de les documenter en utilisant pour la première fois des données concernant des enfants atteints ou non d’obésité juste avant leur puberté.
Selon les résultats parus dans la revue Obesity, des enfants obèses âgés de 7 à 9 ans seulement présentent des différences métaboliques avec les autres. Ils montrent aussi près de trois fois plus de gras dans leur foie que les enfants de poids normal.
Les enfants considérés comme obèses ont aussi un tour de taille presque double de ceux qui ne le sont pas. On parle d’ailleurs de problèmes métaboliques, car leur résistance à l’insuline est deux fois plus forte.
On confirme donc la prédominance à long terme de maladies telles que le diabète pour ces enfants, compte tenu de ces grandes variations du métabolisme. Mentionnons finalement que parmi les 123 enfants de cette étude, 23,6 % souffraient d’obésité.
Quant au syndrome métabolique comme tel, lequel n’a pas encore été décrit lorsqu’il s’agit d’un enfant ou d’un adolescent, 16 % des enfants répondaient à la définition même de ce problème de santé. Huit pour cent en satisfaisaient un critère par une autre définition.
Contrer le diabète avec des amandes
Naturellement, il est préférable de consommer des amandes naturelles et non salées.
Des chercheurs de l’Université de Washington se sont intéressés à la prise de certains médicaments liés à la santé mentale par les enfants. Il semble, selon leurs conclusions, que ceux qui prennent des antipsychotiques auraient plus souvent des problèmes de poids.
Précisément, la prise de tels médicaments durant trois mois aurait élevé de manière notable leur poids, de même que leur résistance à l’insuline. Les antipsychotiques, chez les enfants et les adolescents, augmenteraient donc le gras corporel et engendreraient certaines anomalies métaboliques.
Ces effets ne seraient pas sans conséquence, car ces changements physiques sont reliés à de plus grands risques de maladies cardiovasculaires et de diabète.
Ces risques ayant été remarqués chez les adultes, on a voulu vérifier ce qu’il en était pour les plus jeunes, notamment chez les enfants ainsi traités sans toutefois présenter de troubles psychotiques (par exemple lorsqu’il s’agit d’autisme ou de TDAH).
Les résultats de cette recherche ayant porté sur 220 enfants âgés de 6 à 18 ans ont été présentés par l’American Diabetes Association sur Medpage Today.