Selon le Globe and Mail, l’imagerie cérébrale permet maintenant de voir chez des adultes, qui ont avalé et respiré de hauts niveaux de plomb quand ils étaient enfants, comment cette exposition à un âge précoce a endommagé de façon significative et permanente leur cerveau.
L’imagerie cérébrale apparaît comme un outil important pour explorer comment des polluants environnementaux affectent le développement du cerveau, tant dans l’utérus qu’après la naissance.
Désormais, la science offre une explication physique partielle pour l’intelligence diminuée, les pauvres performances académiques, les plus hauts taux de troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité et les autres problèmes de comportements associés à cette exposition au plomb tôt dans la vie.
Une étude a été réalisée sur 250 volontaires dans la vingtaine à Cincinnati. Avec les images d’une IRM spécialisée, qui examinait de façon microscopique la taille, l’architecture et l’activité des cerveaux, on a trouvé des différences importantes chez les adultes qui avaient été exposés à de hauts niveaux de métaux lourds.
Pour certains, les circuits ne fonctionnaient pas bien et pour d’autres, les connexions n’étaient pas très efficaces. Cela explique des QI moins élevés, des problèmes cognitifs ou des tendances à l’irritabilité et à l’agressivité.
Cette étude met aussi en évidence que l’exposition réduite à certaines formes de pollution permet à certains enfants, souvent plus pauvres, de mieux réussir à l’école.