Des chercheurs américains et australiens ont découvert que les produits laitiers pouvaient aider à améliorer les capacités cognitives.
Ceci n’est pas un secret : en plus d’être bon pour la santé, manger du poisson hebdomadairement améliore la mémoire et rend plus intelligent.
Voilà qu’un groupe de chercheurs allemands vient découvrir que ces bienfaits se produisent chez l’humain bien avant la naissance.
Des tests réalisés sur 2000 femmes enceintes ont permis de découvrir que les bébés n’avaient pas tous les mêmes capacités. En effet, ceux dont les mères avaient mangé beaucoup de poisson au cours de la grossesse obtenaient de meilleurs résultats en termes d’intelligence verbale, de motricité et de comportement social.
De plus, la consommation de poisson pendant la grossesse a été associée à un QI plus élevé chez les enfants vers l’âge de huit ans.
Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont observé les échantillons sanguins des femmes à 20 semaines de grossesse et les échantillons du cordon ombilical à la naissance des bébés.
Pour la première fois, les chercheurs se sont également intéressés à la répartition des acides gras oméga-3 et 6 contenus dans le poisson. Les chercheurs n’ont pas encore identifié le lien de cause à effet. Leurs études se poursuivent, afin de comprendre le lien entre le taux d’oméga-3 observé chez la mère, la grossesse et l’intelligence de l’enfant plus tard.
La différence d’âge parfaite
Selon une étude de l’Université Notre-Dame présentée dans le Journal of Human Resources, les parents devraient bien planifier la naissance de leurs enfants. Il semble qu’une différence d’âge d’au moins deux ans est idéale pour atteindre des niveaux supérieurs d’intelligence.
Précisément, des enfants qui sont nés au moins deux ans avant leur frère ou leur sœur sont plus intelligents. Les chercheurs en sont venus à cette conclusion après avoir fait passer des tests de mathématiques et de lecture à des enfants.
Ceux qui avaient la plus grande différence d’âge ont eu de meilleurs résultats à ces tests. On soutient donc qu’il serait bénéfique que les parents envisagent d’espacer les grossesses.
Bien que plusieurs soutiennent qu’avoir des enfants rapprochés leur permet de jouer ensemble, d’autres suggèrent donc qu’une plus grande différence d’âge rend les aînés plus indépendants et plus en mesure d’aider les parents quand un nouveau bébé se joint à la famille.
Intelligence et curiosité
Une récente étude parue dans Psychological Science remet en cause notre perception de l’intelligence. Selon des chercheurs, la curiosité serait plus liée à la réussite scolaire que le quotient intellectuel lui-même.
On expliquerait ainsi pourquoi un enfant brillant peut avoir de mauvaises notes à l’école, alors qu’un élève avec un plus faible quotient intellectuel peut avoir d’excellents résultats scolaires.
D’autres facteurs psychologiques – ici, surtout la curiosité – entreraient en ligne de compte quant à la réussite scolaire. Aussi, un enfant qui est plus assidu dans ses devoirs aura plus tendance à performer; la rigueur semble donc aussi importante que les capacités intellectuelles.
Les chercheurs soulèvent surtout l’importance de la curiosité intellectuelle et de la conscience. En ayant ces traits de personnalité, on est plus porté à lire des livres, de même qu’à voyager et à goûter de nouvelles choses.
Pour tirer ces conclusions, on a revu près de 200 études, lesquelles regroupaient environ 50 000 élèves.
Le mois de naissance aurait une influence marquante sur le déroulement de la vie d’une personne. C’est ce que soutient une récente étude de l’Office britannique des statistiques nationales (ONS).
Il semble donc que les bébés nés en janvier ont plus de chances de devenir médecins ou agents de recouvrement. Les pilotes et les artistes, quant à eux, seraient plus nombreux à être nés en février ou mars, alors que les meneurs sportifs naissent plus souvent en avril ou mai, et les dentistes en décembre.
Surprenant? L’ONS affirme même, selon les résultats de son étude, que le moment de la naissance influencerait la santé, l’intelligence et la longévité d’une personne. Il semble que le printemps soit alors une saison où plus d’enfants souffrant d’autisme ou d’asthme voient le jour.
L’explication scientifique de telles corrélations résiderait en l’exposition au soleil de la femme enceinte. Mais il ne faudrait pas trop prendre ces observations au sérieux et programmer sa grossesse en fonction de la saison de la naissance : cette étude n’a été menée qu’auprès de 19 personnes.
Ajoutons tout de même que les tueurs en série naîtraient le plus souvent en novembre.
Papa doit être présent
La présence du père pour son enfant est primordiale, comme viennent de le confirmer des chercheurs l’Université Concordia. Un papa sincèrement engagé envers son enfant pourrait faire en sorte que ce dernier soit plus intelligent et qu’il ait un meilleur comportement.
Selon cette étude longitudinale parue récemment dans le Canadian Journal of Behavioural Science, le père aurait en effet une influence majeure dans le développement de l’enfant.
On ajoute qu’en comparaison à ceux dont le père est absent, les enfants qui ont un père présent montrent moins de problèmes de comportement et ont de plus fortes aptitudes intellectuelles en grandissant. Cette influence est tout aussi remarquable au sein de familles à risque ou au faible statut socio-économique.
De plus, la façon dont un père joue son rôle aurait un effet sur celle dont un enfant règlerait ses problèmes et diminuerait les problèmes émotifs comme l’anxiété et le rejet social.
Cette recherche a porté sur 138 enfants et leurs parents. Elle été entamée en 1976, et les jeunes participants ont été évalués plusieurs fois, soit à 3, 5, 9 et 13 ans.
Votre petit bébé comprend tout!
Au cours des dernières années, des recherches ont démontré que les bébés de quelques mois seulement possédaient déjà une conscience du monde qui les entoure. Par exemple, dès leur plus jeune âge, les enfants comprennent que les objets ne peuvent disparaître et réapparaître d’eux-mêmes.
Cette étude parue dans Science est en fait la première étape d’une longue analyse portant sur la cognition des bébés âgés de 3, 6 et 12 mois. Quelques points marquants des deux premières années de vie d’un enfant seront aussi abordés.
Il semble que l’alimentation de l’enfant a un impact important sur son intelligence. C’est ce que suggère une récente étude de l’Université de Bristol en Angleterre.
Les résultats de cette étude réalisée sur 4 000 enfants portent à croire que les petits qui ont une alimentation riche en gras, en sucre et en nourriture transformée vers l’âge de trois ans accusent une baisse de quotient intellectuel un peu plus tard.
À l’inverse, les participants qui avaient une alimentation santé, composée de pâtes, de salades, de fruits et de légumes en grande partie, ont eu des résultats plus élevés aux tests d’intelligence de la recherche.
Ainsi, les enfants qui avaient une alimentation plus pauvre démontraient une baisse de QI de 1,67 point à l’âge de 8 ans et demi. Ceux qui avaient une alimentation plus saine avaient un gain de 1,20 point dans leur QI au même âge lors des mêmes tests.
Selon les chercheurs, l’association entre l’alimentation d’un enfant à trois ans et son intelligence future pourrait s’expliquer facilement. En effet, la croissance du cerveau est la plus rapide de l’existence durant les trois premières années de vie.
Des études antérieures ont démontré que la croissance de la tête lors de cette période avait des impacts cognitifs. Il est donc possible qu’une alimentation saine durant cette période puisse soutenir le développement optimal du cerveau.
Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans la revue en ligne Journal of Epidemiology and Community Health.