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Un lien entre l’intelligence et les maladies du coeur

Selon des chercheurs écossais, l’intelligence serait l’une des raisons pour lesquelles les gens pauvres sont plus susceptibles de mourir de maladies cardiovasculaires.

Les résultats, publiés dans l’European Heart Journal, font suite à l’analyse de dossiers de 4 289 anciens soldats américains. Les scientifiques ont constaté que le QI représentait plus de 20 % de la différence dans les maladies cardiovasculaires et accidents vasculaires cérébraux mortels entre les personnes de haut et faible statut socio-économique.

« Nous savons déjà que les personnes désavantagées socialement et économiquement ont tendance à mourir plus tôt de maladies cardiaques, de cancers ou d’accidents. L’environnement et les comportements liés à la santé, comme le tabagisme, l’alimentation et l’activité physique, peuvent seulement expliquer une partie de cette différence. Cela soulève la possibilité que des facteurs psychologiques, encore non mesurés, doivent être pris en considération. L’un d’eux est l’intelligence ou la fonction cognitive, communément appelée QI, qui est fortement liée au statut socio-économique », a expliqué le principal auteur de cette étude, Dr David Batty de l’Université de Glasgow.

Les chercheurs recommandent que les messages de santé publique, sur des sujets comme l’alimentation, l’exercice physique et le tabagisme, soient simplifiés pour une meilleure compréhension par toutes les classes sociales. Ils préconisent aussi des efforts collectifs pour une diminution des différences socio-économiques entre les gens et une meilleure éducation pour tous.

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La télévision, nuisible pour les enfants?

Dimitri Christakis, professeur en pédiatrie de l’Université de Washington, et son équipe prétendent que le téléviseur allumé en permanence compromet le développement du langage et de l’intelligence des jeunes enfants, même s’ils ne le regardent pas.

« La télévision allumée à la maison réduit manifestement la verbalisation, à la fois chez les enfants et ceux qui s’en occupent, et est donc potentiellement néfaste pour le développement des bébés », ont mentionné les chercheurs.

Selon le Dr Christakis, les bambins entendent de 500 à 1000 mots de moins de la part des adultes lorsque la télé est ouverte. « Les adultes prononcent généralement environ 941 mots par heure. Notre étude a montré que ces mots étaient presque complètement éliminés quand l’enfant peut entendre la télévision », a-t-il conclu.

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La taille du cerveau liée à l’intelligence

Une équipe de chercheurs de l’Université McGill et de l’Institut neurologique de Montréal prétend que l’intelligence chez les enfants âgés de 6 à 18 ans est déterminée, entre autres, par l’épaisseur corticale de leur cerveau.

Menée auprès de 500 enfants et adolescents, cette recherche a permis, grâce à l’imagerie, de mesurer l’association entre les capacités cognitives, comme la coordination motrice et l’acquisition du langage, et les particularités du cerveau.

Il en résulte que plus le cortex cérébral est épais, plus il y a des connexions complexes, ce qui a pour conséquence de favoriser un meilleur quotient intellectuel.

« Une constatation déterminante de cette étude est qu’elle appuie un modèle distribué de l’intelligence où de multiples zones du cerveau jouent un rôle dans les différentes capacités cognitives, plutôt que l’existence d’un seul centre ou d’une seule structure importante expliquant les différences en matière d’intelligence dans le cerveau », a expliqué le coauteur de cette recherche, le Dr Sherif Karama.

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Le poisson qui rend intelligent

Une recherche, publiée dans la revue médicale Acta Paediatrica, nous apprend que manger régulièrement du poisson augmente le quotient intellectuel des adolescents.

« Nous avons découvert un lien clair entre la consommation fréquente de poisson et les résultats (de QI des adolescents) élevés », a souligné l’auteur derrière cette étude, Kjell Torén de l’hôpital universitaire Sahlgrenska de Göteborg en Suède.

Selon le chercheur, les jeunes de 15 ans obtenaient un résultat aux tests cognitifs de 7 % au-dessus de la moyenne quand le poisson était au menu au moins une fois par semaine. Les résultats étaient 12 % plus élevés quand les sujets mangeaient du poisson plus d’une fois par semaine.

Plusieurs recherches antérieures ont démontré que les oméga-3, que l’on retrouve en abondance dans certains poissons, pourraient favoriser le développement et le fonctionnement du cerveau.

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Le QI lié au taux de mortalité

Le Dr Finn Rasmussen de l’Institut Karolinska en Suède affirme que plus les hommes ont un quotient intellectuel faible, plus ils risquent de mourir jeunes, même en tenant compte de plusieurs autres facteurs de risque comme l’obésité et le tabagisme.

Afin d’en arriver à ces conclusions, le Dr Rasmussen et son équipe ont analysé 994 262 dossiers médicaux.

Le chercheur avance comme hypothèse que les sujets plus intelligents avaient probablement plus d’années de scolarité et un meilleur emploi, ce qui les rendait plus aptes à prendre soin d’eux, en cessant de fumer par exemple, ou en étant moins sédentaires.

Le risque de mortalité lié au QI diminuait à mesure que les participants de l’étude avançaient en âge.

Tous les détails de l’étude se retrouvent dans la revue scientifique Epidemiology.

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Les répercussions de la crise du verglas de 1998

Des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, affilié à l’Université McGill, se sont penchés sur les conséquences qu’a eues la crise du verglas en 1998 sur les enfants qui sont nés peu après cet évènement.

Il en résulte que ces derniers accusent un certain retard dans leur développement en raison du stress ressenti par leur mère lors de leur gestation.

« Nos résultats démontrent que les enfants issus de mères ayant vécu beaucoup de stress ont obtenu une note de quotient intellectuel de dix points moins élevée et des performances linguistiques plus faibles que ceux dont les mères avaient vécu moins de stress », ont souligné les auteurs de cette recherche, les docteurs David Laplante et Suzanne King.

178 femmes enceintes lors de la crise du verglas et 89 enfants nés de ces participantes ont été suivis par les chercheurs, qui se réjouissent d’avoir réussi à évaluer les conséquences à long terme du stress maternel chez le foetus.

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Le QI associé à la démence

Le Dr John M. Starr et son équipe de l’Université d’Edinburgh en Écosse affirment que les enfants qui performent moins bien aux tests cognitifs sont plus à risque de souffrir de démence vasculaire, une fois adultes.

Ce syndrome démentiel est la deuxième forme la plus commune de démence, après la maladie d’Alzheimer, et se caractérise par l’effet cumulatif de multiples infarctus cérébraux.

173 sujets ayant reçu un diagnostic de démence ont été suivis par les scientifiques. Parmi eux, 19 % souffraient de démence vasculaire; or, les chercheurs ont observé des résultats inférieurs aux tests d’intelligence chez ces participants. De plus, il semble que le QI ne joue aucun rôle dans la maladie d’Alzheimer.

Parmi les explications envisagées par le Dr Starr, on note le traumatisme neurologique causé par la démence vasculaire. Il faut donc prévenir les accidents vasculaires en cessant de fumer, en contrôlant son taux de cholestérol et sa pression sanguine.

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Un QI plus élevé grâce au poisson ?

Une recherche publiée récemment dans l’American Journal of Epidemiology annonce que des bambins âgés de trois ans ont obtenu des résultats supérieurs à des tests d’intelligence lorsque leur mère a craqué pour les poissons lors de sa grossesse.

Les chercheurs apportent toutefois un bémol à ces résultats puisque le mercure contenu dans plusieurs produits de la mer semble avoir eu l’effet inverse. Les enfants exposés à cette substance lorsqu’ils étaient dans le ventre de leur mère ont moins bien performé à ces mêmes tests.

Pour la Dre Emily Oken et ses collègues de l’école de médecine de l’Université Harvard, les femmes enceintes ne doivent toutefois pas s’abstenir de consommer du poisson lors de la grossesse en raison du mercure puisque les effets des oméga-3 sur le développement du cerveau sont notables.

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L’allaitement maternel rend-il plus intelligent?

Alors qu’on savait déjà qu’il renforçait le système immunitaire des bébés, voilà que l’allaitement maternel semble favoriser le développement cognitif et l’intelligence des poupons, selon la plus récente recherche menée par le Dr Michael Kramer de l’Université McGill, à Montréal.

Selon le chercheur, le quotient intellectuel des enfants et leur rendement académique sont grandement améliorés à la suite d’un allaitement maternel prolongé.

Pendant six ans et demi, 14 000 enfants ont été suivis pour conduire cette étude, qui est la plus vaste sur le sujet. Le groupe de sujets a été réparti en deux. Le premier était composé de bébés allaités, alors que le second ne l’était pas.

Les chercheurs ont ensuite fait passer aux participants des tests d’intelligence afin de mesurer leur développement cognitif. Les bébés qui avaient été nourris au sein ont obtenu les meilleurs résultats.

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L’allaitement maternel rendrait intelligent

Selon des chercheurs américains et britanniques des universités Duke et King’s College, l’allaitement maternel pourrait augmenter le Q.I. chez certains enfants porteurs d’un gène particulier.

D’après l’étude réalisée sur plus de 3 000 bébés nourris au sein par leur mère, ceux qui possèdent le gène FADS2 pourraient développer un quotient intellectuel d’environ 6,8 points plus élevé que le quotient moyen des autres enfants, et ce,  indépendamment  des facteurs concernant leur vie.

Les travaux ont permis aux chercheurs d’observer que le gène FADS2 avait la particularité d’aider à la transformation de certaines composantes du lait maternel en acides gras. Le cerveau du nouveau-né accumule ces derniers durant les premiers mois de vie.