Un constat qui pourrait en effrayer plus d’un fait état de plusieurs erreurs médicales qui sont demeurées secrètes, les praticiens choisissant de ne pas révéler l’information à leurs patients.
Il semble que ce soit un comportement courant dans les corps médicaux du monde entier, rapporte nlm.nih.gov.
Il est cependant bon de spécifier que la plupart des erreurs non révélées dont on fait mention n’ont eu pour ainsi dire aucune conséquence sur les patients visés.
Doit-on alors inquiéter davantage un patient lorsqu’une erreur sans conséquence est commise? Voilà la grande question d’éthique qui se pose ici.
Le Dr Asad Latif, auteur en chef de l’étude, se dit surpris de ces révélations, mais prend le temps de préciser que 98 % des erreurs commises n’ont pas de réels impacts sur la santé ultérieure des patients.
De plus, il semble que la majorité de ces erreurs soient commises en urgence et aux soins intensifs, alors que la pression est à son paroxysme.
Il ajoute qu’il serait prématuré de s’inquiéter de ce phénomène, et que d’autres études sont à prévoir pour relancer le débat.