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Les enfants autistes n’imitent pas les gestes superflus

Le journal médical Current Biology a publié les résultats d’une étude ayant porté sur 31 enfants qui avaient reçu un diagnostic de trouble dans le spectre de l’autisme (TSA) et 30 enfants au développement typique, qui avaient un niveau verbal similaire.

Des adultes ont montré aux sujets comment reproduire 5 tâches simples, par exemple comment aller chercher un jouet dans un coffre.

Pour chaque tâche, les adultes reproduisaient deux étapes nécessaires (par exemple ouvrir le couvercle du coffre), et deux étapes superflues (par exemple taper le couvercle deux fois). Les chercheurs demandaient ensuite aux enfants de reproduire la tâche eux-mêmes.

Presque tous les enfants ont réussi, mais il y avait une différence intéressante entre les deux groupes : 43 % à 57 % des enfants typiques ont reproduit tous les gestes, même ceux qui étaient inutiles, tandis que seulement 22 % des enfants avec un TSA l’ont fait. Lorsqu’on a les interrogés, tous les enfants savaient pourtant que ces gestes étaient « superflus et idiots, non pas pratiques ».

« Ces données suggèrent que les enfants autistes font les choses de manière efficace, tandis que les autres font les choses de manière sociale, plutôt qu’uniquement considérer le côté pratique. Nous avons constaté que les enfants au développement typique copient tout ce que font les adultes, tandis que les enfants avec un TSA ne copient que les actions nécessaires », ont constaté les auteurs de l’étude, selon Science Daily.

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Un robot humanoïde peut aider les enfants autistes

Une équipe de chercheurs composée d’experts du TSA et d’ingénieurs mécaniques a élaboré un système de caméras, de senseurs et d’ordinateurs pour animer un robot humanoïde visant à améliorer les habiletés sociales des enfants autistes.

Le robot servait d’intermédiaire pour attirer l’attention des enfants et diriger leur regard vers des personnes ou des objets. L’expérience a été concluante, puisque les enfants ont porté plus d’attention au robot qu’aux gens, et ont suivi ses instructions presque aussi bien que celles formulées par un thérapeute.

Les enfants avec un TSA ont souvent un intérêt particulier pour la technologie en général et pour les robots spécifiquement, ce qui a initié la recherche, en poussant les auteurs à émettre l’hypothèse que cela pourrait être « une porte d’entrée » privilégiée dans leur monde.

Le robot était « adaptatif », c’est-à-dire qu’il modulait ses interventions et ses réponses en fonction de l’enfant, ce qui serait une clé du succès.

Les auteurs de l’étude croient que ce type d’intervention pourrait être un moyen de choix pour aider les enfants avec un TSA à développer « les habiletés sociales et de communication fondamentales dont ils ont besoin pour devenir des adultes fonctionnels », selon Science Daily.

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Des chercheurs découvrent pourquoi certains enfants autistes ont du mal à reconnaître les visages

Une nouvelle étude a utilisé de nouvelles techniques de neuro-imagerie pour analyser une partie du cerveau chez 15 autistes, ainsi que chez 15 sujets « neurotypiques ».

Cette partie de la grosseur d’un bleuet, située derrière l’oreille droite, est appelée « zone fusiforme des visages », parce qu’elle permet de reconnaître les traits faciaux qui distinguent les individus les uns des autres.

Plus les participants TSA de l’étude avaient des déficits sévères sur le plan des comportements, plus les neurones de leur zone fusiforme des visages étaient réglés de manière grossière. En contraste, les neurones des sujets qui n’étaient pas autistes étaient beaucoup plus précis et réglés de manière fine.

« Lorsque le cerveau interprète des visages, il faut que les neurones répondent de manière sélective, afin que chacun d’entre eux puisse reconnaître différents aspects de visages individuels. Les neurones doivent être très précis pour comprendre ce qui n’est pas pareil d’un visage à un autre. »

« Si vos neurones n’arrivent pas à effectuer cette tâche, c’est certain que c’est plus difficile de comprendre qui est en train de vous parler, et quelle est son expression faciale, ce qui limite l’interaction sociale », a noté l’auteur de l’étude, le professeur de neuroscience Maximilian Riesenhuber, cité par Medical News Today.

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Le stress est intergénérationnel

On lit dans Developmental Psychobiology que le stress vécu par des parents peut se transmettre à leur progéniture.

Des chercheurs ont recréé un modèle avec des rats, en raison de leurs similitudes avec les humains. Après avoir suivi 40 rats femelles avant même leur grossesse, ils ont remarqué des faits surprenants.

Tout d’abord, il semble qu’un stress vécu par la mère fera en sorte que l’interaction sociale de son bébé sera diminuée, mais que l’aptitude à éviter la détresse de l’enfant en sera améliorée.

Il semble donc que les parents tendent, du point de vue de l’évolution, à préparer leur progéniture à mieux se débrouiller au sein de son environnement.

Autrement dit, la mère aura tendance à créer ce qu’on appelle un « environnement thérapeutique » afin de minimiser les effets négatifs du stress sur la prochaine génération.