On lit dans Ultrasound in Obstetrics and Gynecology que trop d’erreurs de diagnostic s’immiscent dans les échographies. Il en résulte des interruptions de grossesse qui ne seraient peut-être pas nécessaires.
En effet, une étude menée par différentes instances du Royaume-Uni vient de prouver qu’il se fait beaucoup trop d’erreurs lors des échographies hâtives. En ce moment, on dénote une grossesse à risque par l’évaluation du diamètre moyen du sac gestationnel ainsi que la longueur cranio-caudale.
Les critères d’évaluation de ces indices varient beaucoup d’un pays à l’autre, semble-t-il, ce qui fait que les erreurs seraient beaucoup trop nombreuses. Entre autres, près de 400 diagnostics fautifs seraient posés chaque année au Royaume-Uni.
On suggère donc fortement d’instaurer des règles universelles quant à la détection d’une grossesse à risque. Par exemple, les critères pourraient être moins rigides, et une deuxième échographie hâtive pourrait être requise si un premier diagnostic est incertain.