La contradiction, dans la nouvelle recherche, réside dans le fait que tout au long de l’ascension vers la popularité, le risque d’intimidation de l’adolescent s’accroît. Par contre, lorsqu’il est au sommet, le risque disparaît totalement.
Selon les dires de Robert Faris, professeur en sociologie à l’Université de Californie, les étudiants en quête de popularité représentent les victimes invisibles de l’intimidation. Sa partenaire de recherche, Diane Felmlee, abonde en ce sens.
« Contrairement aux stéréotypes indiquant que seuls les élèves effacés représentent des cibles pour leurs pairs, les adolescents relativement populaires sont également à haut risque. »
Medical News Today rapporte les statistiques du gouvernement américain, dévoilant que plus d’un étudiant sur 4 a vécu de l’intimidation dans les dernières années (entre 20 et 28 %).
Faris et Felmlee se sont basés sur les données récoltées auprès de 4000 adolescents dans 19 écoles secondaires de la Caroline du Nord.
Selon eux, les élèves plus populaires sont encore plus anxieux, en colère et dépressifs, puisqu’ils croient qu’ils ont plus à perdre, car ils « tombent de plus haut ».