Les chercheurs ont sondé 251 enfants allergiques ainsi que leurs parents. Ceux-ci ont répondu à des questionnaires portant sur l’intimidation en général, que celle-ci soit reliée ou non aux allergies, sur la qualité de vie et sur une possible détresse vécue par les enfants ou par leurs proches.
Presque la moitié des parents dont les enfants étaient victimes d’intimidation n’étaient pas au courant, et ce, même si leur enfant affirmait souffrir d’un niveau plus élevé de stress ainsi que d’une moins bonne qualité de vie.
« Les parents et les pédiatres devraient souvent demander aux enfants qui ont des allergies alimentaires s’ils sont victimes d’intimidation. Découvrir ce fait permettrait des interventions ciblées, ce qui pourrait mener à une réduction du stress et à une amélioration de la qualité de vie chez ces enfants qui doivent gérer leurs allergies alimentaires », a expliqué le Dr Eyal Shemesh, auteur principal de l’étude, selon Science Daily.
Les résultats ont été publiés dans la revue Pediatrics.