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Les sources de l’intimidation

Des chercheurs de l’Université de l’Illinois ont défini de quelle manière les attentes sociales d’un enfant peuvent faire en sorte qu’il sera vulnérable à l’intimidation. La façon dont il gère ses relations déterminerait sa réponse à ce type de violence.

Après avoir questionné, sous forme de sondage, 370 enfants et leurs enseignants, on a pu définir quelques types d’enfants et leur réponse à l’intimidation, si l’on peut dire.

Ceux qui souhaitaient construire des relations solides étaient peu enclins à être bouleversés par les autres sur le plan émotionnel. Les enfants qui voulaient surtout être populaires étaient plus susceptibles de répondre à leurs agresseurs, voire de se venger.

Quant à ceux qui évitaient de devenir populaires, ils avaient plus tendance à ignorer d’éventuels agresseurs, mais s’ils ne cherchaient pas à se venger, ils étaient aussi moins efficaces à leur répondre.

On peut lire les résultats complets de cette recherche dans Child Development.

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L’intimidation et la réussite scolaire

L’intimidation peut avoir des répercussions sur la réussite scolaire d’un enfant, lit-on dans Pediatrics. Une étude basée sur un sondage a démontré une différence quant aux performances scolaires entre des enfants qui vivaient de l’intimidation et d’autres qui n’en vivaient pas.

Plus de 7 300 élèves ont répondu au sondage, et près de 3 000 enseignants ont aussi donné leur avis. On a remarqué que les résultats d’enfants intimidés étaient de 3 à 6 % plus faibles que ceux des autres. Cela concernait les mathématiques, les sciences et l’histoire.
 
Selon les chercheurs, l’intimidation devrait être abordée comme un problème concernant l’école, non pas comme un problème individuel.
 
On ajoute que l’intimidation consiste à insulter, humilier ou mettre dans l’embarras une personne d’une façon volontaire. Cela peut être fait d’une manière physique, verbale ou sociale.
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Les soins particuliers nuiraient à la réussite scolaire

Une récente étude parue dans Pediatrics fait la lumière sur la vie sociale et la réussite scolaire d’enfants nécessitant des soins de santé particuliers. Il semble que les enfants ayant de tels besoins en soient discriminés.

En effet, après que l’on ait ajusté certains segments, on a remarqué que les enfants recevant des soins particuliers en milieu scolaire étaient plus souvent victimes d’intimidation et affichaient un comportement dérangeant dans une plus grande proportion.
 
De plus, ils démontraient une moins grande motivation et obtenaient de moins bons résultats scolaires. Parmi les enfants de 34 écoles, 33 % ont été reconnus comme nécessitant des soins particuliers.
 
Ceux-ci comprenaient les limites physiques dues à une maladie chronique et les problèmes de comportement. La seule prise de médicaments ne faisait pas partie des raisons, du moins dans cette recherche. Au total, 1 457 enfants de la 4e à la 6e année ont été évalués.
 
On recommande, à la suite des résultats obtenus, que les enfants ayant des besoins particuliers soient mieux soutenus dans le milieu scolaire.
 
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Plus d’intimidation pour les jeunes obèses

Un enfant obèse serait plus à risque de souffrir d’une maladie chronique, mais aussi d’intimidation que les autres. C’est à ce constat que sont parvenus des chercheurs européens en voulant établir les enjeux de l’augmentation de l’obésité chez les enfants depuis les dernières années.

Pour ce faire, ils ont évalué des données portant sur 8 568 jeunes Irlandais de 9 ans. Il s’agissait de renseignements recueillis par le biais de sondages, lesquels étaient faits dans le cadre scolaire avec les enfants, puis à la maison avec ces mêmes enfants et leurs parents.

Les risques pour la santé des enfants étaient entre autres les problèmes métaboliques, musculosquelettiques et cardiaques, de même que certains types de cancers. Quant à l’intimidation, il semble qu’elle soit l’une des conséquences des stéréotypes liés à l’obésité.

D’autre part, les enfants accusant un surpoids semblaient plus propices à souffrir d’inégalités sociales et de problèmes d’éducation et psychologiques.

On a finalement remarqué, comme lu sur Eurekalert, que le surpoids était un problème touchant plus souvent les filles que les garçons.

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L’intimidation peut vous suivre toute la vie

La violence familiale est plus présente que l’on pourrait le croire. Par exemple, on a déjà démontré par le passé qu’environ 25 % des femmes subiront de la violence de la part de leur conjoint et que près de 40 % des hommes ont été violents avec leur partenaire.

Une enquête récente parue dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine Today fait maintenant la lumière sur l’association entre l’intimidation durant l’enfance et cette violence.
 
Dans le cadre de ce sondage réalisé auprès de 1 491 hommes de 18 à 35 ans, des chercheurs de l’École de santé publique de Harvard ont remarqué que les hommes qui avaient fait de l’intimidation lorsqu’ils étaient jeunes avaient plus tendance à être violents dans leur couple.
 
Les données de cette enquête sont par ailleurs un peu inquiétantes. Elles confirment l’association entre la violence durant l’enfance et celle à l’âge adulte.

Parmi les participants, 40 % ont avoué avoir déjà (de rarement à souvent) intimidé d’autres enfants lorsqu’ils étaient à l’école et 38,2 % de ces derniers ont dit l’avoir fait souvent.

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Le sommeil encore en cause

On a suivi des enfants d’âge scolaire qui faisaient de l’intimidation à l’école ou qui avaient des problèmes de discipline. Ces derniers avaient deux fois plus souvent des problèmes respiratoires durant le sommeil et ils étaient plus enclins à dormir durant le jour.

C’est ce qu’ont remarqué des chercheurs de l’École de médecine de l’Université du Michigan, dont les résultats sont parus dans Sleep Medicine.
 
Ils soutiennent donc que si l’on parle beaucoup de l’alimentation saine et de l’exercice comme façons de rester en santé, on parle trop peu de l’importance du sommeil comme élément d’un mode de vie sain.
 
Quant au lien entre l’agressivité et le manque de sommeil, on pense que la cause pourrait en être le cortex préfrontal. On avait déjà souligné un lien entre des défaillances dans cette partie du cerveau et les comportements agressifs, entre autres.
 
Or, le cortex préfrontal est aussi une partie cérébrale très sensible à la privation de sommeil. Le problème pourrait donc être résolu, et ce, en bonne partie si les enfants dorment suffisamment.

Pour un enfant d’âge scolaire, le nombre d’heures de sommeil par nuit devrait être de l’ordre de 10 à 11 heures. Quant à ceux d’âge préscolaire, on parle plutôt de 11 à 13 heures de sommeil par nuit.

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L’intimidation demeure tabou chez les enfants

Un récent sondage mené par l’Université du New Hampshire portant sur 4 500 jeunes et parents présente un constat des plus troublant.

58 % des enfants visés avaient été victimes de violence, d’un crime ou de sévices l’année précédant la recherche parue dans les Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Plusieurs cas étaient aussi de l’intimidation, mais moins de la moitié des victimes (46 %) en ont parlé.

L’une des raisons à cela est que les autorités prennent plus au sérieux les agressions comme les sévices sexuels et les enlèvements que l’intimidation.

Il semble pourtant clair, en voyant ces chiffres, que les enfants et les adolescents vivent réellement sous la peur de celui qui les intimide.

Malgré tout, on dit que l’intimidation est prise plus au sérieux que par le passé, si l’on compare les données actuelles avec d’autres datant de 1992.

Mentionnons finalement que les enfants et adolescents participant à l’étude étaient âgés de 10 à 17 ans. Les parents étaient ceux d’enfants qui étaient âgés d’au moins 9 ans en 2008.

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Les enfants allergiques vivent de l’intimidation

On peut lire sur parentcentral.ca que le tiers des enfants souffrant d’allergies alimentaires subissent des insultes par rapport à leur condition. Les résultats d’une étude sur le sujet ont été présentés dans l’édition d’octobre des Annals of Allergy, Asthma & Immunology.

La plupart du temps (dans 80 % des cas), ce sont d’autres enfants qui causent préjudice. Cela peut même aller jusqu’à des attaques physiques.

L’étude a été dirigée par le Dr Scott Sicherer, professeur de pédiatrie au Jaffe Food Allergy Institute de l’École de médecine Mount Sinai. Il dit par ailleurs remarquer ce phénomène tous les jours dans sa pratique.

Pour la présente recherche, son équipe a analysé 353 questionnaires remplis par des parents ou tuteurs d’enfants qui souffrent d’une allergie alimentaire. La plus courante de celles-ci était aux arachides.

Ils ont ainsi relevé que 35 % de ces enfants avaient déjà vécu du harcèlement, sous toute forme. Le nombre baisse à 24 % si l’on inclut les enfants de moins de 5 ans.

Dans 65 % des cas, des signes de dépression et d’embarras ont été remarqués chez les enfants allergiques à la suite de ces incidents malheureux.