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Accepteriez-vous un vaccin intra-utérin pour votre bébé?

Des scientifiques français ont découvert que le système immunitaire du bébé est fonctionnel même pendant la gestation.

C’est Top Santé qui rapporte cette percée en médecine, développée par des experts de l’INSERM, en collaboration avec l’institut Pasteur et l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.

Dans la revue spécialisée Science Translational Medicine, on découvre que les lymphocytes T (type de globules blancs) sont en mesure de répondre à la vaccination. En effet, ceux-ci représentent une barrière physique contre les agents pathogènes.

L’objectif de la vaccination intra-utérine serait de renforcer prématurément la réponse immunitaire contre les maladies infantiles les plus fréquentes dans l’enfance et pour lesquelles les jeunes reçoivent des vaccins.

Entre autres, on parle de la tuberculose, la coqueluche, l’hépatite B et le vaccin DTP contre la diphtérie, le tétanos et la polio.

Les experts croient qu’ainsi, ils réduiraient le taux de mortalité infantile.

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Stress et grossesse, un cocktail dangereux pour l’enfant à naître

D’autre part, l’étude menée par des chercheurs de l’Université McGill au Québec, Canada, démontre que plus les futures mères sont stressées, plus les symptômes du TSA chez l’enfant sont importants.

Les scientifiques ont basé leur recherche à partir de familles ayant souffert de la crise du verglas de janvier 1998, catastrophe naturelle qui a privé certains foyers d’électricité jusqu’à 40 jours durant.

Le Projet Verglas a suivi 150 familles québécoises issues de milieux favorables et même supérieurs. Les femmes étaient toutes enceintes au moment de la tempête hivernale. Les enfants ont été examinés aux alentours de 6 ans.

Les chercheurs ont réalisé que sans pour autant recevoir le diagnostic d’autisme, les enfants nés à la suite de cet immense stress vivaient souvent les symptômes associés : difficultés sociales, notamment se faire des amis, maladresse et difficulté d’élocution.

Comme l’explique Suzanne King, auteure responsable de ce projet d’étude, cela constitue une évidence selon laquelle le stress influe directement sur le fœtus et sur la vie future de l’enfant. Pendant sa période intra-utérine, l’enfant est vulnérable à l’état de la mère.