Rappelons que la distribution de STAT compte Suzanne Clément, qui tiendra le rôle principal et à ses côtés, nous retrouverons Patrick Labbé, Geneviève Schmidt, Stéphane Rousseau, Lou-Pascal Tremblay, Normand D’Amour, Virginie Ranger-Beauregard, Anglesh Major, Ludivine Reding, Samantha Fins, Jean-Nicolas Verreault, Isabelle Blais, Maxime Allard et plusieurs autres.
Sans plus tarder, voici donc un aperçu de quatre personnages de notre future nouvelle série télé préférée, STAT :
La toute nouvelle série, Stat, qui remplacera District 31, sera diffusée sur ICI TÉLÉ dès le 12 septembre prochain. C’est ce mardi, le 31 mai, que Radio-Canada a dévoilé l’impressionnante distribution.
Produite par Fabienne Larouche et Michel Trudeau d’Aetios Productions, en collaboration avec Guillaume Lespérance d’A Média, la série prendra place dans le milieu médical. D’autant plus, c’est l’autrice Marie-Andrée Labbé (Trop, Sans rendez-vous) qui signera les textes.
« Stat nous fait partager le quotidien des membres du personnel de l’Hôpital St-Vincent de Montréal »
C’est Suzanne Clément qui tiendra le rôle principal dans une nouvelle série dramatique quotidienne d’ICITÉLÉ. À ses côtés, nous retrouverons Patrick Labbé, Geneviève Schmidt, Stéphane Rousseau, Lou-Pascal Tremblay, Normand D’Amour, Virginie Ranger-Beauregard, Anglesh Major, Ludivine Reding, Samantha Fins, Jean-Nicolas Verreault, Isabelle Blais, Maxime Allard et plusieurs autres.
L’histoire de la série va comme suit : « Stat nous fait partager le quotidien des membres du personnel de l’Hôpital St-Vincent de Montréal. On y découvre quatre amis de longue date qui occupent des positions bien différentes : Emmanuelle St-Cyr (Suzanne Clément), la cheffe de l’urgence et urgentologue, Philippe Dupéré (Patrick Labbé), le psychiatre, Isabelle Granger (Geneviève Schmidt), chirurgienne générale et intensiviste, et Éric Perron (Stéphane Rousseau), préposé aux bénéficiaires. Ils se côtoient autant à l’intérieur de l’hôpital qu’à l’extérieur, autour de soupers bien arrosés. Le groupe d’amis est encore sous le choc du départ de François, l’amoureux d’Emmanuelle et meilleur ami de Philippe, décédé un an plus tôt dans des circonstances nébuleuses.
Autour de ce noyau principal gravite une galerie de personnages qui interagissent et qui animent les différents départements de l’hôpital, dans cet univers qui ne dort jamais. Du DSP (directeur des services professionnels) Pascal St-Cyr (Normand D’Amour) aux infirmières Sophia St-Jean et Audrey Milord (Ludivine Reding et Samantha Fins) en passant par Delphine Martin (Virginie Ranger Beauregard), la travailleuse sociale, Marc-Olivier Morin (Anglesh Major), le chirurgien orthopédique et Jacob Faubert (Lou-Pascal Tremblay), le nouvel urgentologue qui vient déstabiliser Emmanuelle et réveiller d’anciens démons…Tout le monde est débordé et fait de son mieux pour soulager le plus de gens possible dans des délais toujours courts. Sans oublier tous ces patients qui passent entre leurs mains, et dont les histoires, tantôt tristes, tantôt heureuses mais toujours bouleversantes, auront un impact sur la vie de chacun d’eux et les changeront à jamais… ».
Rappelons qu’au début du mois de mai dernier, Fabienne Larouche a donné aux fans une bonne raison de sourire et a dévoilé le titre de la nouvelle série.
« Le nom, je vais l’essayer avec vous, parce que ça a été dur. J’ai fait Urgences, j’ai fait Trauma, puis le nom de cette série-là a été compliqué. On a pensé à Première ligne, mais ce n’était pas disponible, alors là ça va s’appeler, c’est un scoop, on le dit pour la première fois : Stat », a lancé la productrice à l’émission Place publique.
Pour voir les premières images de l’impressionnante distribution, glissez ci-dessous.
Les bracelets rouges, un titre qui fait référence aux bracelets qui sont attachés au poignet avant de subir une opération pour donner du courage, est une adaptation d’une série catalane inspirée de la vie de celui qui l’a créée, Albert Espinosa. Ce dernier était atteint d’un cancer lorsqu’il était jeune et a vécu dans un hôpital pendant une décennie, soit de 14 à 24 ans.
Rappelons que l’histoire tourne autour d’un groupe de jeunes âgés de neuf à 17 ans qui compte Justin, Félix, Kim, Flavie, Kevin et Lou. Tous sont hospitalisés sous le même toit, l’Hôpital de la Rive, dans le département de pédiatrie, en plein coeur des Laurentides. Sous les yeux d’un personnel fort et de leurs parents impuissants qui sont confrontés à la maladie de leur enfant, ils feront tout pour tenter de recréer un quotidien identique à celui de n’importe quels enfants de leur âge, tout en faisant « face à des épreuves qui changeront leurs vies ».
La série Bête noire a été acquise par la chaîne POLAR+. Dès lundi prochain, les résidents de la France et de la Pologne pourront visionner la série. L’émission sera d’ailleurs disponible dans 70 pays, avec des sous-titres.
« Nous sommes ravis de proposer la série « Bête noire » aux abonnés de POLAR+, elle sera diffusée dans la case Révélations dédiée aux séries événements de la chaîne. Nos abonnés [sont heureux] de découvrir des polars du monde entier avec de nouvelles écritures et de nouveaux talents. La réalisation de Sophie Deraspe les plongera dans une intrigue bouleversante », a indiqué Louisa Boughias, directrice de la chaîne POLAR+, dans un communiqué.
« Bête noire fera désormais vibrer le public des quatre coins de la planète »
« Grâce à cette nouvelle entente avec CANAL+ et sa présence dans tous les pays de la francophonie ainsi qu’en Pologne, entente à laquelle s’ajoutent celles intervenues avec SBS en Australie, NRK en Norvège et Link.TV aux États-Unis, la version originale de Bête noire fera désormais vibrer le public des quatre coins de la planète », a ajouté Chrystine Girard, cheffe, Distribution internationale, ENCORE.
Pour Bête noire, première série réalisée par la cinéaste Sophie Deraspe (Antigone), Série Plus a injecté les gros dollars. La chaîne est, comme bien d’autres diffuseurs, plutôt frileuse à l’idée de dévoiler le montant exact, alors disons simplement que chacun des épisodes d’une heure a coûté environ trois fois plus que la moyenne québécoise. Et ça paraît.
Bête noire raconte, avec une qualité cinématographique impressionnante, une histoire difficile, celle d’une famille — les Tremblay — au lendemain d’une tuerie en milieu scolaire. Sauf que cette famille, c’est celle du tueur, de l’adolescent qui a pris six innocentes vies avant de s’enlever la sienne. Ce point de départ a de quoi donner des frissons et n’est pas sans rappeler les témoignages de Monique Lépine, des parents du tueur de la fusillade de Dawson ou encore de la mère d’un des tireurs de Columbine, des ouvrages et des entrevues que les auteurs, Patrick Lowe (Mémoires vives) et Annabelle Poisson (Le Chalet), ont consultés dans leur travail de recherche étoffé.
La série s’ouvre sur Mélanie (la toujours excellente Isabelle Blais), qui travaille dans une garderie lorsqu’elle aperçoit aux nouvelles qu’un attentat est en train d’avoir lieu à l’école de ses deux adolescents, Jérémy (Zakary Auclair) et Léa (Marine Johnson). La panique la prend rapidement, évidemment, et elle se rend sur les lieux où elle retrouve son conjoint, Luc (Stéphane Gagnon), jusqu’au moment où elle se fait dire des mots qu’aucun parent ne veut entendre dans sa vie : votre fils est une des victimes, mais c’est aussi le coupable.
Le tour de force, ici, c’est de ne jamais montrer la fusillade, ne jamais glorifier cet acte atroce comme s’il s’agissait d’un événement spectaculaire. Les auteurs ont d’ailleurs tenu à répéter en rencontre de presse qu’ils ont à coeur la mouvance voulant qu’on évite de prononcer les noms des assaillants. Ce ne sont ni des héros ni des célébrités et personne ne souhaite leur donner la gloire qu’ils recherchent d’une manière aussi tordue et macabre. « On a abordé ça avec le plus de pudeur, le plus de circonspection [possible], en essayant de ne pas en faire un spectacle », a affirmé Patrick Lowe aux médias.
Plein de vies brisées, de gens traumatisés à jamais, de nouveaux éléments de preuve qui viennent tout changer. Bête noire est très intense, tout le temps. Il n’y a aucune pause, aucun moment où on peut reprendre notre souffle. Et ça, on ne peut qu’imaginer à quel point ça reflète le sentiment de manque d’air que ressentent les personnages — et les vraies victimes collatérales de ces tueries — à travers toute cette panique.
Au printemps dernier, TVA annonçait une nouvelle série dramatique réalisée par Yan England, qui débarquera sur nos écrans en janvier prochain. Les textes complètement poignants sont signés par Michel Brouillette et Stéphanie Perreault.
Les braceletsrouges, un titre qui fait référence aux bracelets qui sont attachés au poignet avant de subir une opération pour donner du courage, est une adaptation d’une série catalane inspirée de la vie de celui qui l’a créée, Albert Espinosa. Ce dernier était atteint d’un cancer lorsqu’il était jeune et a vécu dans un hôpital pendant une décennie, soit de 14 à 24 ans.
L’histoire tourne autour d’un groupe de jeunes âgés de neuf à 17 ans qui compte Justin, Félix, Kim, Flavie, Kevin et Lou. Tous sont hospitalisés sous le même toit, l’Hôpital de la Rive, dans le département de pédiatrie, en plein coeur des Laurentides. Sous les yeux d’un personnel fort et de leurs parents impuissants qui sont confrontés à la maladie de leur enfant, ils feront tout pour tenter de recréer un quotidien identique à celui de n’importe quels enfants de leur âge, tout en faisant « face à des épreuves qui changeront leurs vies ».
La distribution impressionnante est composée d’Isabelle Blais, de Frédérick De Grandpré, de Sébastien Delorme, de Claude Despins, d’Éric Bernier et de Marcel Leboeuf.
La bande-annonce nous jette au sol et promet de nous toucher droit au coeur lors de la diffusion des épisodes.
C’est le 4 janvier prochain, à l’antenne de TVA, que nous pourrons voir cette merveille.
Poupou de District 31 (ou Sébastien Delorme, c’est selon) n’aura pas été absent longtemps de nos écrans. Eh oui, séchez vos larmes, parce qu’il sera en vedette, notamment avec Isabelle Blais dans la série télé Les bracelets rouges. L’émission fera sa première apparition sur la chaîne TVA à l’hiver 2022.
Oui, oui, vous avez bien lu! Après un épisode éprouuuuuuuuvant où la mort de Stéphane Pouliot, sergent-détective dans District 31, a été confirmée après s’être fait tirer à bout portant, on est bien contents de revoir l’acteur bientôt. En toute confidence, on ne s’en était pas encore vraiment remis…
Les bracelets rouges, réalisé par Yan England, sera sans aucun doute un succès dès sa première apparition au petit écran. Ce dernier a entrepris le projet avec du cœur au ventre, connaissant l’ampleur et la responsabilité qui l’attendait. Mais on lui fait confiance, considérant que ce n’est pas son premier rodéo! England a notamment réalisé Les pays d’en haut ainsi que quelques épisodes de L’échappée, en plus de ses deux longs métrages.
De plus, attendez-vous à des émotions fortes ; les textes sont adaptés du roman par Michel Brouillette et Stéphanie Perreault, mais ils ne se sont pas trop éloignés du texte original. Ça parle de quoi? L’histoire se déroule dans un hôpital où des enfants hospitalisés deviennent amis. C’est en fait la véritable histoire d’Albert Espinosa, qui a vécu pendant sa jeunesse comme ces enfants, dans un hôpital à cause d’un cancer. « Les bracelets rouges » représentent les bracelets que portent les enfants au poignet juste avant une opération.
Quel rôle jouera Sébastien Delorme? Ça on ne le sait pas encore, mais une chose est sûre, on sait que ce sera savoureux. Il jouera entre autres aux côtés d’Isabelle Blais, de Frédérick De Grandpré, de Claude Despins, d’Éric Bernier et de Marcel Leboeuf. Denis Dubois, le vice-président aux contenus originaux de Québecor Contenu, a mentionné dans une entrevue : « De jeunes acteurs remplis de talents, appuyés par des comédiens d’expérience, et une équipe aux textes et à la réalisation. Voilà une production originale québécoise qui promet, dont nous sommes très fiers, et réalisée en collaboration avec la formidable équipe d’Encore Télévision» .
« La nouvelle série Les bracelets rouges deviendra assurément rapidement un coup de cœur pour toute la famille […] Une série émouvante où les téléspectateurs plongeront dans l’univers difficile d’adolescents malades, mais qui malgré tout veulent vivre avec intensité » , a ajouté Nathalie Fabien, directrice principale des chaînes du Groupe TVA lors d’une entrevue pour le Journal de Montréal.
La 36e édition du Gala des prix Gémeaux fût une soirée grandiose. Dimanche soir, France Beaudoin et l’émission En direct de l’univers se sont distinguées lors de cet événement animé par la sublime Véronique Cloutier.
À cette occasion, En direct de l’univers a gagné le prix du public, éclipsant District 31. Quant à France Beaudoin, elle est repartie avec deux trophées pour l’animation de La commande culturelleet En direct de l’univers.
L’animatrice a ainsi récolté les honneurs lors de ces prix Gémeaux : elle a en effet remporté également le prix de la meilleure animation d’un magazine culturel avec Pour emporter lors du gala d’ouverture samedi soir.
Côté fiction, Bête noire a été couronnée meilleure série dramatique et District 31, meilleure série dramatique annuelle.
La comédienne Isabelle Blais a remporté deux prix cette année : dans la catégorie meilleur premier rôle féminin dans une série dramatique pour son interprétation dans la série Bête noire et dans la catégorie du meilleur rôle de soutien pour la série L’échappée lors du gala d’ouverture.
Théodore Pellerin a reçu le prix du meilleur rôle masculin dans une série dramatique pour son rôle dans la série Patrick Sénécal présente.
Guy Jodoin a remporté le prix du meilleur premier rôle masculin dans une comédie pour Escouade 99. Quant à Christine Beaulieu, elle a également été récompensée dans la catégorie du meilleur premier rôle féminin dans une comédie pour son rôle dansL’œil du cyclone.
Pour découvrir tous les gagnants de cette superbe soirée, c’est par ici.
C’est rare qu’une série québécoise puisse rivaliser avec les grosses productions américaines. Ce n’est pas que nos scénarios ne sont pas de qualité ou que nos artisans manquent de talent, loin de là. C’est souvent, bêtement, une question de moyens. Mais pour Bête noire, première série réalisée par la cinéaste Sophie Deraspe(Antigone), Série Plus a injecté les gros dollars. La chaîne est, comme bien d’autres diffuseurs, plutôt frileuse à l’idée de dévoiler le montant exact, alors disons simplement que chacun des épisodes d’une heure a coûté environ trois fois plus que la moyenne québécoise. Et ça paraît.
Bête noire raconte, avec une qualité cinématographique impressionnante, une histoire difficile, celle d’une famille — les Tremblay — au lendemain d’une tuerie en milieu scolaire. Sauf que cette famille, c’est celle du tueur, de l’adolescent qui a pris six innocentes vies avant de s’enlever la sienne. Ce point de départ a de quoi donner des frissons et n’est pas sans rappeler les témoignages de Monique Lépine, des parents du tueur de la fusillade de Dawson ou encore de la mère d’un des tireurs de Columbine, des ouvrages et des entrevues que les auteurs, Patrick Lowe (Mémoires vives) et Annabelle Poisson (Le Chalet), ont consultés dans leur travail de recherche étoffé.
La série s’ouvre sur Mélanie (la toujours excellente Isabelle Blais), qui travaille dans une garderie lorsqu’elle aperçoit aux nouvelles qu’un attentat est en train d’avoir lieu à l’école de ses deux adolescents, Jérémy (Zakary Auclair) et Léa (Marine Johnson). La panique la prend rapidement, évidemment, et elle se rend sur les lieux où elle retrouve son conjoint, Luc (Stéphane Gagnon), jusqu’au moment où elle se fait dire des mots qu’aucun parent ne veut entendre dans sa vie : votre fils est une des victimes, mais c’est aussi le coupable.
Le tour de force, ici, c’est de ne jamais montrer la fusillade, ne jamais glorifier cet acte atroce comme s’il s’agissait d’un événement spectaculaire. Les auteurs ont d’ailleurs tenu à répéter en rencontre de presse qu’ils ont à coeur la mouvance voulant qu’on évite de prononcer les noms des assaillants. Ce ne sont ni des héros ni des célébrités et personne ne souhaite leur donner la gloire qu’ils recherchent d’une manière aussi tordue et macabre. « On a abordé ça avec le plus de pudeur, le plus de circonspection [possible], en essayant de ne pas en faire un spectacle », a affirmé Patrick Lowe aux médias.
Non, ce qui est exploré ici, c’est vraiment l’après-coup que vit la famille. Comme pour n’importe quel deuil, encore plus quand il est aussi particulier que celui-ci, les proches ne réagissent pas tous de la même manière. Certains ont honte, certains se sentent coupables, d’autres tombent dans la consommation, quelques-uns ont des choses à cacher…
Parce qu’en plus de devoir enterrer leur fils, de subir la perquisition dans leur maison, le harcèlement des médias, les confrontations parfois violentes avec les familles des victimes et les autres membres affectés dans la communauté, les questions incessantes, la cyberintimidation, les jugements constants, le sentiment d’avoir failli à son enfant et toutes les autres émotions complexes qu’on peut imaginer, les parents doivent aussi traverser l’enquête, et certaines personnes dans leur entourage ont moins envie de parler de ce qu’elles savent que d’autres.
Cette enquête est menée par la psychiatre-coroner Éliane Sirois (Sophie Cadieux), dont le calme cartésien n’atténue pas la profonde empathie qu’elle ressent pour la famille Tremblay, empathie accentuée par sa vie personnelle qui est dans un grand tournant. Elle cherchera à comprendre ce qui est arrivé, ce qui a poussé Jérémy à commettre un tel acte irréparable, impardonnable, et développera une connexion avec la mère endeuillée, qui a besoin de ces réponses. Comment ce jeune qui avait du talent en dessin, un grand ami depuis longtemps (même si celui-ci avait changé d’école) et des parents aimants malgré son adolescence un peu difficile en est-il arrivé là?
Éliane Sirois doit également composer avec le sergent Boisvert (Martin Dubreuil), un enquêteur de la vieille école qui ne connaît clairement pas la définition du mot « compassion » et qui est pressé de clore l’affaire pour satisfaire l’opinion publique.
En plus de la famille immédiate de Jérémy (qu’on découvre lui-même peu à peu à l’aide de quelques flashbacks) et des gens en charge du dossier, on rencontre au fil des épisodes d’autres personnages qui ont eu une influence sur l’adolescent. On pense à Zac (Lévi Doré), le chum de Léa; à Steve (Pierre-Luc Brillant), le frère de Mélanie; à Cassandre (Audrey Roger), la meilleure amie de Léa; à Charlie (merveilleuse Nahéma Ricci), une élève de l’école. Cette dernière se dévoile au compte-gouttes, mais seigneur que ce personnage est frappant.
Plein de vies brisées, de gens traumatisés à jamais, de nouveaux éléments de preuve qui viennent tout changer. Bête noire est très intense, tout le temps. Il n’y a aucune pause, aucun moment où on peut reprendre notre souffle. Et ça, on ne peut qu’imaginer à quel point ça reflète le sentiment de manque d’air que ressentent les personnages — et les vraies victimes collatérales de ces tueries — à travers toute cette panique.
Bête noire sera diffusée les mercredis à 20h sur Série Plus dès le 31 mars. Pour voir la bande-annonce, c’est par ici.
Alors que la comédienne et chanteuse Isabelle Blais a été, comme tout le monde, durement frappée par la pandémie, elle peut se compter tout de même chanceuse d’avoir travaillé autant. La comédienne a effectivement tourné Faits Divers, dont la diffusion de la dernière saison vient tout juste de se terminer sur ICI Télé, et aussi Bête noire, une nouvelle série dramatique qui débute le 31 mars sur les ondes de Séries Plus.
Lors d’une entrevue qu’elle a accordée au magazine La Semaine, Isabelle Blais a avoué que la pandémie lui a fait remettre tout en question. La comédienne, qui est aussi chanteuse, est également revenue sur le fait que ce sont ses projets musicaux qui ont le plus souffert face à cette pandémie. Comme dans un film, le duo qu’elle forme avec son conjoint Pierre-Luc Brillant, était supposé être en tournée en Belgique, mais celle-ci a évidemment été reportée.
Mais surtout, Isabelle Blais s’est ouverte sur la maladie se son père, pour qui elle avait lancé un cri du coeur il y a quelques mois : « Mon père est malade. Il a été diagnostiqué de la démence à corps de Lewy. J’ai été très présente pour lui, ma sœur aussi. Il vivait dans une résidence privée. Il était isolé, il n’y avait plus d’activités à la résidence, et nous avons vu son état se détériorer un peu. Le manque de stimulation a fait son œuvre. »
Elle explique les nombreux défis auxquels son père a dû faire face, mais aussi toute sa famille : « il y a eu un incident à la résidence, mon père a voulu aider quelqu’un et n’a pas respecté les consignes. Comme conséquence, on l’a enfermé 14 jours dans sa chambre. Nous avons fini par comprendre que sur place, on n’avait pas les ressources pour s’en occuper, alors qu’on nous avait dit le contraire au départ. Puis, à cause d’une mauvaise prescription de médicament, il s’est retrouvé à l’hôpital. »
Malgré des tests négatifs à la COVID-19, le père d’Isabelle Blais a par la suite vécu une autre quatorzaine, suite à un déménagement dans une autre résidence. À cause d’un incident avec un préposé, il a à nouveau dû être relogé et est enfin arrivé dans un CHSLD, soit son troisième établissement pendant la pandémie. C’est d’ailleurs à ce moment, en décembre dernier, que la comédienne avait décidé d’en parler aux médias. Désormais, le CHSLD dans lequel son père est présentement semble être le bon endroit pour lui, selon l’actrice.
« Aujourd’hui, je peux dire que c’est le meilleur endroit pour lui. Les gens sont gentils. C’est bien géré, par des gens compétents. Au moins, nous savons qu’il est bien traité… Actuellement, je ne peux pas le voir, car les patients n’ont droit qu’à deux aidants naturels. C’est donc la copine de mon père et ma sœur qui le visitent. »
En coulisses
Psst : Voici la publication qu’Isabelle Blais avait partagée il y a quelques mois pour faire connaître la situation de son père.
À l’aide!! Amis, journalistes, autorité de la santé publique, cher gouvernement..! Voici une histoire bien triste comme…
Il y a de ces séries qui excellent année après année, et Faits Divers est définitivement une de celles-là. Plus les saisons passent, plus l’intrigue est délirante.
La première nous a fait découvrir Constance (Isabelle Blais), son équipe et le monde de la criminalité de Mascouche. La seconde nous a amenés dans un camping de nudistes. La troisième a mêlé ferme de dindons et abduction par des extraterrestres. Cette fois, c’est un meurtre de mariachi et les élucubrations d’un polémiste de radio poubelle qui nous occupent, le temps des six épisodes qui composent l’ultime saison de cette série à laquelle on n’a pas envie de dire adieu.
Disponible depuis jeudi sur l’Extra d’ICI Tou.tv et à l’antenne d’ICI Radio-Canada Télé à compter du 15 février, le dernier chapitre de Faits Divers nous ramène à Mascouche alors que la ville est, comme le reste du monde, frappée par la pandémie. Eh oui, elle a été intégrée à l’émission, mais ne vous inquiétez pas, c’est loin d’être lourd ou central à l’histoire. C’est surtout une façon toute naturelle d’expliquer la présence de figurants masqués ou la distance de deux mètres entre les personnages, une technique utilisée par d’autres productions également.
Chaque saison, Faits Divers nous séduit par ses personnages hors de l’ordinaire qui contrastent avec ceux plus typiques qui forment l’entourage de Constance. Cette année, c’est Albert Scott-Ducharme (Simon Lacroix) qui nous fait capoter avec ses lignes absolument parfaites et la courbe de son personnage dont le moral se dégrade à vu d’oeil. Albert, c’est un chroniqueur radio qui fait fureur pour ses positions de droite, principalement sa vision très fermée sur l’immigration. On est dans la parodie, c’est clair, mais une parodie fine et intelligente.
On rêverait que ce personnage ait son propre spin-off tellement on s’en délecte, mais toujours faut-il qu’il survive à toutes les péripéties qui l’attendent. Parce que des morts, il y en a à la pelle dans cette saison qui est peut-être la dernière, mais certainement pas la moindre.
La raison pour laquelle Albert s’effrite à cette vitesse, c’est qu’il se retrouve bien malgré lui dans une affaire criminelle. Sa mère Françoise (Dominique Leduc), qui est tout son contraire et qui a notamment bâti un programme d’insertion pour les nouveaux arrivants, traficote avec des trafiquants, chose qu’il découvrira quand il se retrouvera les deux pieds dedans. Ces criminels, ils sont en partie menés par Dany, le personnage d’un Éric Bruneau transformé en gangster au cou tatoué d’un scorpion.
Françoise connaît bien Constance et ses proches puisqu’elle est allée avec sa mère au collège. Et Constance a d’ailleurs une vie personnelle aussi occupée que sa vie professionnelle. Avec un nouveau bébé, son quatrième enfant, et de nouveau en couple avec Sylvain (Patrick Hivon), une relation qui promet de lui donner encore quelques ulcères, disons qu’elle a pas mal de choses sur le feu. Notamment beaucoup, beaucoup de meurtres.
Alors que bien des séries se lavent les mains du message qu’elles envoient, l’autrice Joanne Arseneau semble prendre une position assez évidente en faveur de l’immigration. Et on ne fait pas qu’en parler : une foule d’acteurs méconnus d’origines latines font partie de la saison et, en plus d’être à découvrir, ils la ponctuent d’échanges hispanophones. Parlez-nous de ça, une production qui ne panique pas à l’idée de devoir mettre des sous-titres ici et là!
La dernière saison de Faits Divers est offerte dès maintenant sur ICI Tou.tv Extra.