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Vous serez sûrement encore une fois nombreux cette année à vous envoler vers la France, notre mère patrie, et les chances sont bonnes pour que votre avion atterrisse en banlieue de Paris, comme c’est souvent l’habitude avec les départs depuis Montréal ou Québec.
Si c’est effectivement le cas, pourquoi ne pas faire un saut en Islande? La compagnie au rabais affiliée d’Air France, Transavia, offre désormais des vols en aller simple vers ce magnifique pays nordique pour aussi peu que 115 $ par personne, toutes taxes comprises, en partance de l’aéroport de Paris Orly-Sud.
Les départs se font tard dans la soirée, vous permettant ainsi de ne pas perdre une journée à voyager. Tous les lundis soirs à 22 h 30, un avion s’envole vers Reykjavik, la capitale islandaise, pour une arrivée à 0 h 05. Soyez donc préparé et réservez un hôtel là-bas qui vous attendra.
Les retours se font le mardi matin à 1 h avec une arrivée à 6 h 35 à Paris Orly-Sud, juste à temps pour profiter d’une autre journée complète dans Paris si, bien évidemment, vous avez réussi à grappiller quelques heures de sommeil durant ce vol de retour.
Si toutefois vous n’avez pas l’intention de demeurer toute une semaine au paradis nordique qu’est l’Islande, vous pouvez toujours vérifier avec Icelandair pour un retour plus hâtif.
Selon un rapport publié hier (27 mai) par les experts de l’Institut pour la diminution des risques et du nombre des catastrophes qui fait partie de l’University College de Londres en Angleterre, un deuxième volcan en Islande pourrait très bien entrer en éruption et causer les mêmes torts au trafic aérien que l’a fait son prédécesseur, l’Eyjafjöll.
Si l’Eyjafjöll semble s’être calmé au point où les spécialistes volcaniques islandais avancent que sa phase éruptive serait peut-être terminée pour de bon, le volcan Katla présente des signes très probants d’une prochaine activité.
Si, pour les journalistes, le nom du nouveau volcan est plus facile à prononcer que l’Eyjafjöll, il serait par contre plus gros et plus puissant que ce dernier et pourrait émettre encore plus de cendres dans le ciel européen dans les semaines ou les mois à venir.
Les experts du rapport affirment qu’une éruption à court terme du Katla serait « une forte possibilité ». Selon eux, « il est très probable que les éruptions en Islande, modérées ou importantes, couplées à des conditions météo appropriées provoquent une répétition des perturbations récentes du transport aérien. »
La dernière éruption du Katla, situé dans le sud de l’Islande comme l’Eyjafjöll, tout juste à l’est de celui-ci, date de 1918. Il est considéré comme l’un des volcans les plus actifs et les plus destructeurs de l’Islande.
Pour ce qui est de l’Eyjafjöll, il aurait causé jusqu’ici pour 5 milliards de dollars de perte aux différentes compagnies aériennes.
Il y a quelques jours, quand l’Écosse et l’Irlande ont annoncé pour quelques heures la fermeture de leurs aéroports parce qu’ils étaient de nouveau affectés par le nuage de cendres du volcan islandais Eyjafjöll, l’Europe entière a retenu son souffle, pour finalement respirer un peu mieux après que les deux pays aient rouvert leur espace aérien.
Toutefois, il semblerait bien que ce répit soit de courte durée, le volcan n’ayant pas encore dit son dernier mot. Selon les géophysiciens islandais qui observent attentivement l’activité de l’Eyjafjöll, ce dernier est entré dans une nouvelle phase éruptive et il semble maintenant inévitable que cette dernière engendre des retombées considérables au niveau des cendres durant les prochains jours.
Ce regain risque ainsi de provoquer un nuage s’élevant jusqu’à 6 000 mètres d’altitude et tout dépendra alors de la direction que le vent voudra bien emprunter. On craint aussi que le nuage puisse s’élever jusqu’à 10 000 mètres si les nouvelles éruptions à l’intérieur du cratère gagnent encore en force.
D’ici là, l’Eurocontrol, responsable du trafic aérien en Europe, songe déjà à modifier certaines routes des vols transatlantiques afin de contourner le nuage en formation.
Juste au moment où l’Europe venait de rattraper tous les retards causés par l’annulation de 5 jours de vol il y a quelques semaines à cause de la fumée du volcan islandais Eyjafjöll, voilà que celui-ci a recommencé à souffler sa cendre sur le nord du Royaume-Uni, forçant l’annulation d’environ 200 vols en Irlande ce matin.
Le directeur général de l’aviation civile irlandaise, Eamon Brennan, a annoncé aujourd’hui (4 mai) à la radio et télévision nationales : « Nous faisons face à des vents qui nous donnent des densités de cendres que les réacteurs d’avion ne peuvent pas supporter ».
En Islande, les experts disent que le volcan est toujours en activité, mais que la densité des cendres a beaucoup diminué. Ils ajoutent que le nuage de ce matin est principalement dû à un court soubresaut de l’Eyjafjöll, mais qu’il est déjà redevenu plus calme de ce côté.
Lors de la première crise aérienne causée par le volcan islandais, à partir du 14 avril dernier, plus de 100 000 vols avaient été annulés et 8 millions de passagers avaient été bloqués dans le monde.
La compagnie Air Canada entend respecter l’horaire de tous ses vols vers l’Europe et en provenance du Vieux Continent aujourd’hui, 22 avril, mais elle demande quand même aux voyageurs de ne prendre aucun risque et de vérifier l’état de chacun des vols.
Elle avance toutefois que tous ses avions qui auront à se rendre ou à décoller des aéroports de Londres, Paris, Francfort, Munich, Zurich, Genève et Rome devraient le faire sans problèmes.
Air Canada a augmenté le nombre de ses vols en direction et en partance de l’Europe afin de remettre à la normale son flot de passagers, plusieurs d’entre eux étant encore pris dans certains pays européens, tandis que d’autres qui devaient s’y rendre attendent que la compagnie leur trouve un siège. Air Canada a d’ailleurs augmenté la taille de certains de ses appareils pour accélérer le retour à la normale.
Pour connaître l’état d’un vol, les clients sont priés de visiter le www.aircanada.com, d’appeler le 1 888 422-7533 ou d’utiliser un téléphone cellulaire avec accès Internet.
Des compagnies aériennes canadiennes ont décidé de prendre l’initiative d’annuler leurs vols depuis l’Aéroport international de Saint-Jean, à Terre-Neuve-et-Labrador, alors que l’immense nuage émanant du volcan islandais, qui cloue au sol les avions européens depuis 5 jours, se déplace maintenant vers le Canada.
La décision a été celle d’Air Canada, WestJet et Porter Airlines qui, au total, ont annulé 9 vols ce matin (19 avril). Le ministère des Transports du Canada et Nav Canada ne sont pas ceux qui ont ordonné l’annulation des vols, le tout est revenu aux compagnies elles-mêmes.
En Europe, là où la densité du nuage est plus forte, les compagnies aériennes commencent à montrer de sérieux signes d’impatience, elles dont les pertes sont d’environ 200 millions de dollars par jour et jusqu’à 250 millions par jour durant le week-end. Dimanche (18 avril), certaines d’entre elles ont même effectué des vols d’essai qui se sont déroulés sans anicroche.
Selon Eurocontrol, l’agence de navigation européenne, sur les 28 000 vols qui étaient prévus, seulement de 8 000 à 9 000 pourront décoller. Aujourd’hui, les ministres européens des Transports discuteront une bonne partie de la journée afin d’essayer de trouver une solution à cette impasse qui paralyse le Vieux Continent.
L’éruption volcanique qui fait rage en ce moment en Islande continue de causer un émoi dans le ciel du nord de l’Europe alors que de plus en plus d’aéroports ferment et que de nombreux vols en partance des quatre coins du globe à destination de ces aéroports sont annulés.
Le nuage qui s’échappe du volcan continue sa progression et, aujourd’hui encore, le nord de la France, le Royaume-Uni, le Danemark et même l’Allemagne, jusqu’à Oslo en Norvège d’ailleurs, doivent fermer leurs aérogares.
Selon un géophysicien islandais, il n’y a pour l’instant aucun moyen de savoir combien de temps durera l’activité volcanique de l’île et quelle est l’étendue de son nuage. Selon ce qu’a appris Radio-Canada hier, les pertes encourues par les annulations de vols pourraient s’élever à environ 200 millions de dollars par jour.
Juste au Canada, 13 vols ont été annulés à l’aéroport Pearson de Toronto, 12 à l’aéroport Pierre-Elliot Trudeau de Montréal et 3 à celui d’Ottawa. Ironiquement, l’aéroport de Reykjavík, la capitale islandaise, est ouvert, n’étant pas situé dans le courant des vents qui transporte l’épais nuage.
Après avoir obligé les aéroports du Royaume-Uni et du Danemark à clouer leurs avions au sol en début de journée, voilà que la progression du nuage de poussière volcanique qui sort du volcan Eyjafjallajökull en Islande vient de forcer la plupart des aéroports de France à fermer.
Le nuage provoqué par l’éruption du volcan en Islande, au nord, entraîne donc la fermeture des aéroports de Calais, Merville, le Touquet, Dieppe, Cherbourg, Amiens, Lille et Valenciennes à partir de 17 h, heure de France. Puis ceux de Brest, Lannion, Deauville, Morlaix, Quimper, Rennes, Caen, Strasbourg, Vatry, Reims, Metz, Beauvais, Pontoise, Toussus-le-Noble, d’Orly, Roissy-Charles de Gaulle et Le Bourget seront fermés au plus tard à 23 h, toujours à l’heure de la France.
La progression du nuage n’est pas terminée et il n’est pas impossible de voir d’autres pays de l’Europe fermer leurs aéroports. De plus, la situation pourrait se poursuivre durant quelques jours, une situation qui pourrait s’avérer problématique, spécialement pour la France qui s’attend à un week-end de déplacements intenses avec le 3e congé de Pâques et le début des vacances scolaires.