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Défi relevé pour la campagne du Mur de la gentillesse à Montréal et Gatineau

Renaissance, en collaboration avec l’Accueil Bonneau et Itinérance Zéro, a dévoilé les résultats impressionnants de sa collecte de manteaux sur les Murs de la gentillesse.

Entre le 13 et le 26 novembre, pas moins de 2 519 manteaux ont été réunis pour l’Accueil Bonneau sur les quatre Murs installés à Montréal. De plus, 699 manteaux ont été collectés pour Itinérance Zéro au Mur de Gatineau.

L’initiative a également suscité une réponse généreuse du public pour les cartes cadeaux Renaissance remises aux organismes. À Montréal, la somme de 16 680$ en cartes a été collectée, tandis qu’à Gatineau, 230$ en cartes cadeaux Renaissance ont été remises.

Éric St-Arnaud, directeur général de Renaissance, exprime sa gratitude envers le public et les médias, soulignant le travail d’équipe entre Renaissance, l’Accueil Bonneau et Itinérance Zéro. Fiona Crossling, directrice générale d’Accueil Bonneau, se réjouit des dons récoltés, soulignant l’importance de l’initiative simple, solidaire et écologique dans un contexte où de plus en plus de personnes vivent dans la détresse.

Benoit Leblanc, directeur général d’Itinérance Zéro, conclut en saluant la collaboration de cœur entre les trois organismes à but non lucratif, mettant en lumière l’importance de la solidarité.

Les coursiers de la gentillesse, Murat et Gilles, ont joué un rôle crucial en récupérant les manteaux aux quatre Murs de Montréal, soulignant ainsi l’impact positif de cette initiative dans la vie de ceux dans le besoin.

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Le Cartel lance une collection exclusive et versera 100% des profits à Mission Old Brewery!

Ce qu’on adore de la marque Le Cartel, c’est que depuis 2015, ils collaborent avec de nombreux artistes, tous plus talentueux les uns que les autres au Québec et à l’international pour créer des produits uniques. Du latin Cartello («affiche») à sa version contemporaine qui désigne la plaquette explicative se trouvant sous une œuvre d’art dans un musée, le mot « c-art-el » a toujours été lié à la production et à la création artistique. On a pu voir entre autres Koriass, Angèle, DJ Manifest, Fouki et Antoine Olivier Pilon porter fièrement leurs morceaux.

Il est probable que vous vous souveniez de leur collaboration avec Mariana Mazza il y a cinq ans lors de la Journée internationale des droits des femmes. Ils avaient lancé la collection Mazzalicious et une partie des profits était versée à Mission Old Brewery. Cette fois-ci, ils se sont surpassés en renouvelant leur implication auprès de la Mission, et en choisissant de verser 100% des profits de cette collection exclusive aux services aux femmes. La collection capsule Midnight Mistress pourra donc venir en aide aux femmes en situation d’itinérance à Montréal.

« Après une année 2020 difficile, pendant laquelle nous avons reçu énormément de soutien de la part de notre communauté, nous trouvions important de pouvoir donner à notre tour à une cause qui nous est chère. C’est tout naturellement que nous avons décidé que les profits issus de la collaboration textile avec Épithumia Rose, célébrant les femmes et la féminité au sens large du terme, soient reversés aux Services aux Femmes de la Mission Old Brewery.» Marie Delannoy, Le Cartel

« Le but ultime de nos Services aux femmes est de faire en sorte que chaque femme qui franchit nos portes soit logée de façon permanente. Nos équipes accueillent et accompagnent chacune d’entre elles dans leur parcours, dans un lieu sécuritaire et inclusif. Des initiatives de collectes de fonds comme celle du Cartel nous permettent d’atteindre cet objectif. Nous ne pourrions pas accomplir notre travail sans le soutien généreux d’entreprises et de donateurs issus de la communauté. »James Hughes, PDG Mission Old Brewery

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D’ailleurs, Le Cartel vient tout juste de partager une vidéo où ils donnent la parole à huit personnalités montréalaises qui partagent leurs réflexions par rapport à la nuit, à la féminité, aux personnes et aux femmes en situation d’itinérance à Montréal. Dans cette vidéo produite et réalisée par le collectif, vous pouvez entendre les voix de Judith Lussier, Stéphanie Germain (Hoodstock), la musicienne Anachnid et Gabriella Garbeau (alias Gabriella Kinté, propriétaire de la Librairie Racines).

La collection capsule est en précommande sur la boutique en ligne dès maintenant jusqu’au 26 mars. Vous pouvez y retrouver un manteau de type bomber jacket disponible en rose ou en bleu nuit, un t-shirt noir ou crème et des chaussettes imprimées. Le visuel a été créé par l’artiste tatoueuse montréalaise Epithumia Rose. En plus de faire partie de la vidéo, elle a créé le design d’une femme nue (sorcière, nymphe ou déesse selon votre interprétation) qui est agenouillée sur une étoile près d’un lac et qui répand de l’Eau sur la Terre. La femme est habillée d’un simple voile de la nuit comme si elle cherchait à se l’approprier. D’ailleurs, on peut entendre les huit personnalités montréalaises parler de ce qu’elles ressentent par rapport à la nuit dans la vidéo. « En lien avec la création de cet univers, le titre Midnight Mistress m’est ainsi apparu très approprié. Il se veut «empowering» car la nuit représente un moment exutoire, un moment pour laisser sortir ses émotions, pour se libérer de son emploi, pour changer d’identité, et pour s’évader (en dormant). » Epithumia Rose 

Vous pouvez mettre la main sur ces fabuleux morceaux juste ici.

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Un autobus transportera des itinérants vers des refuges cet hiver

Avec le retour de la saison froide, la Société de transport de Montréal a annoncé l’arrivée du « Solidaribus », un autobus aux couleurs invitantes qui permettra le transport de personnes itinérantes vers des refuges et d’autres ressources importantes. Vu que l’itinérance touche le grand Montréal, celui-ci parcourra les rues du centre-ville chaque jour dès le 30 novembre de 16h à 10h le lendemain matin. Cette navette assurera les déplacements sécuritaires des personnes en situation d’itinérance vers les ressources d’hébergement d’urgence.

L’autobus fonctionne au diesel et pourra transporter chaque jour une centaine de personnes en situation d’itinérance vers certaines ressources d’urgence qui pourraient les aider. Il se rendra dans plusieurs refuges, comme celui aménagé dans l’Hôtel Place Dupuis, qui peut héberger jusqu’à 380 personnes.

«Chaque hiver, notre service de navette est au cœur des mesures hivernales de Montréal. Cette année, avec les défis posés par la pandémie et le nombre croissant de personnes ayant besoin de nos services d’urgence, nous n’aurions pas pu y arriver sans la générosité de nos partenaires à la STM», a fait valoir M. Hughes, président et chef de direction de la Mission Old Brewery.

L’autobus multicolore a d’ailleurs été offert à la Mission Old Brewery, dont un intervenant sera toujours à bord pour aider les personnes en situation d’itinérance ou de vulnérabilité. «Fondée en 1889, la Mission Old Brewery est la plus grande ressource pour les hommes sans-abri au Québec et les femmes sans-abri au Canada. Elle offre un large éventail de programmes et de services avant-gardistes afin de contrer l’itinérance chronique. Parmi ceux-ci, on retrouve des services d’urgence améliorés, de logement et de soutien psychosocial, ainsi que des programmes de santé physique et mentale. La Mission mène également des initiatives de recherche et de sensibilisation qui contribuent à une meilleure compréhension de l’itinérance en tant que problème social qui peut être résolu » peut-on lire sur le site de la STM.

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Yann Perreau s’explique

Yann Perreau aura certainement eu une longue journée.

Après avoir tweeté un message au maire et à ses abonnés afin de sensibiliser au fait que la situation des itinérants dans le métro de Montréal prend des proportions démesurées, Yann Perreau a été pris dans un tourbillon de critiques.

Un peu forcé de s’expliquer, c’est précisément ce que le chanteur a décidé de faire par l’entremise de son compte Facebook, qui permet davantage de caractères que son compte Twitter.

« Salut!

Juste vous raconter le contexte et le pourquoi de mon Tweet (…)

Il est 17h00, nous arrivons de la Fête des Neiges (Parc Jean-Drapeau). En famille, nous aurions pu décider d’utiliser l’auto, mais quand c’est possible, nous préférons les transports en commun (…) moi et mes deux jeunes garçons (…) assis dans leur poussette double. (…) Arrivés à l’escalier roulant, qui ne fonctionne pas, on décide d’aller vers l’ascenseur au look amoché, dans un coin obscur de la station. La porte s’ouvre, deux hommes et une femme fument du crack, recrachent leur boucane vers la poussette, la porte se referme. On rebrousse chemin vers l’escalier. On prend la poussette à bout de bras et on arrive en haut. Après avoir remarqué le plafond tout décrépit au-dessus de l’escalier, on tombe sur un homme qui dort par terre. Drôle d’atmosphère. (…)

Mon erreur a été de partager cette photo qui met l’accent sur l’itinérant et distortionne le sens de mon intervention. Le texte qui l’accompagne est, je l’admets, d’une douteuse clarté quant à mon intention de dénoncer le plafond décrépit et les fumeurs de crack qui expirent sur mes enfants. Pour cela, je m’excuse à ceux que ça a choqués et je tâcherai, dans mes futures publications, d’éviter les ambiguïtés.

Je voulais décrier l’état lamentable de cette bouche de métro qui se situe juste en face de l’Université du Québec à Montréal. Je comprends totalement que la STM tolère que les sans-abris dorment dans ces endroits, particulièrement en ces temps froids, je dis bravo… mais je pense aussi que ces hommes et femmes devraient bénéficier de services et de lieux d’accueil plus dignes. L’image en a choqué plusieurs, c’est pourtant malheureusement une vision quotidienne dans les stations de métro de Montréal. Je savais que ça allait attirer l’attention des gens à qui je m’adressais. Il faut que les décideurs sachent que nous ne sommes pas d’accord avec cette réalité. Il ne faut pas s’habituer à ce genre de visions. (…) », écrit notamment Perreau sur son compte.

Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com

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Violence et itinérance: Jewel parle de son passé difficile

Depuis le mois de septembre, Jewel a sorti un album contenant des chansons qu’elle a écrites pendant l’adolescence.

Quelques jours plus tard, elle publiait ses mémoires et la semaine dernière, elle lançait un documentaire touchant en collaboration avec le groupe ReThink, association luttant contre l’itinérance.

Le documentaire s’appelle Our Journey Home.

Le sujet lui tient à cœur alors qu’elle a elle-même été en situation d’itinérance pendant ses jeunes années. À l’âge de 15 ans, la chanteuse, qui vivait alors dans une région rurale de l’Alaska, a quitté la maison familiale pour éviter son père alcoolique et abusif. Elle vivait alors dans une cabane sans chauffage et se rendait travailler à cheval ou sur le pouce.

Plus tard, à son arrivée à San Diego, elle a vécu dans sa voiture pendant un an, écrivant de la poésie et faisant quelques petits spectacles dans les bars.

«C’est difficile de travailler quand on n’a pas d’adresse à mettre sur notre feuille de postulation», confie-t-elle au Huffington Post. Malgré tous les problèmes rencontrés, la chanteuse a gardé un positivisme évident.

«Je pense que quand on se retrouve vraiment dans la misère, on trouve des moyens de s’en sortir. Vous ne pouvez pas vous permettre le cynisme, ça vous tuera», termine-t-elle.

Jewel s’est fait connaître dans le monde musical au milieu de l’année 1996. L’album Pieces of You fut consacré disque d’or plus d’un an après sa sortie, avec un demi-million d’albums vendus.

Elle a été nommée quatre fois aux Grammy Awards, et a vendu plus de 27 millions d’albums.