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L’avortement médicamenteux, une pratique qui banalise l’interruption de grossesse

Genethique.org rapporte les récentes statistiques publiées dans le Liberté Politique en France. L’auteur de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS), Pierre-Olivier Arduin, fait le résumé des résultats de l’étude.

La recherche indique que l’interruption volontaire de grossesse (IVG) supplante désormais en nombre la méthode d’avortement assistée par le corps médical. Des données plutôt alarmantes, qui banalisent le geste d’avortement.
 
L’ingestion du RU 486 a été autorisée en 1988 en Europe. Depuis, le nombre de femmes qui l’utilise a quintuplé. Aujourd’hui, il n’est même plus nécessaire d’aller à l’hôpital. Un cabinet privé peut tout autant vous prescrire le médicament, que vous prenez devant le praticien, puis vous retourner chez vous, dans une totale solitude, pour avorter dans votre toilette.
 
La France ne s’arrête pas là. Des moyens de pression sont en cours pour permettre aux sages-femmes d’administrer la médication, puisque cette montée exponentielle nécessite, aux dires de Arduin « de nouveaux personnels pour répondre à la demande qui s’emballe ». Il ajoute qu’il s’agit « d’un véritable bouleversement de la pratique de l’avortement en France ». Et comment!
 
La DRESS affirme que le taux d’avortement le plus élevé se situe chez les femmes de 20 à 29 ans. Pourtant, la France détient le record du monde quant à l’utilisation des moyens contraceptifs.