Le mois de janvier est un mois idéal pour parler de certains troubles de l’humeur et de santé mentale et psychologique, alors que plusieurs journées ou semaines officielles sur le sujet se déroulent à travers le monde.
Ici, on peut notamment penser à l’initiative de Bell On Cause Pour la Cause, qui connaît beaucoup de popularité et qui vise à sensibiliser la population aux troubles de santé mentale.
En Saskatchewan, c’est le mois officiel de la sensibilisation à la dépression post-partum, un mal qui frappe plusieurs femmes à la suite d’un accouchement. Pourtant, peu de gens acceptent d’en parler même aujourd’hui, et le phénomène est considéré à tort comme marginal.
Stéphanie Grand, rapporte Radio-Canada, est de celles qui cherchent à faire connaître ce mal et ses conséquences sur la santé mentale, physique et même sociale.
« Je n’ai pas dit à qui que ce soit que j’étais dépressive. Je croyais avoir échoué dans mon rôle de mère, comme si j’étais une mère indigne », lance Stéphanie Grand, qui veut maintenant convaincre d’autres femmes de chercher de l’aide.
L’exemple de Grand est repris par Tania Bird, une auteure qui signe The Smiling Mask, un livre qui relate sa propre dépression post-partum, et qui déconseille vivement le réflexe qu’ont plusieurs femmes de « cacher leur détresse derrière un sourire ».
Bird et Grand en appellent aux femmes dépressives à demander de l’aide, mais aussi aux conjoints et maris de celles-ci, qui sont, selon elles, les premiers témoins des signes précurseurs et des symptômes du trouble.