Malik Gervais-Aubourg a reçu les honneurs à Cannes : son rôle d’Eddy n’est pas passé inaperçu! Le jeune acteur de la série Je voudrais qu’on m’efface a remporté récemment le prix Dior de la Révélation au festival international de séries télévisées Canneseries.
Hélas, Malik Gervais-Aubourg n’a pas pu aller en Cannes pour recevoir sa récompense. C’est le réalisateur Éric Piccoli qui l’a acceptée en son nom, indique le Journal de Montréal.
Cette série a été librement adaptée du roman d’Anaïs Barbeau-Lavaletteau petit écran. Le public a pu découvrir les huit épisodes en mars dernier sur ICI Tou.tv, mettant en avant l’histoire de trois adolescents qui vivent dans un immeuble menacé de démolition dans le quartier Saint-Michel, à Montréal.
« Ce prix va droit au cœur, nous remplit de fierté! Bravo à Malik Gervais-Aubourg qui a interprété Eddy avec sagesse, maturité, bravoure, et tellement de talent! Et merci à @canneseries pour tout! Wow!!! », peut-on lire en légende sur le compte Instagram de la série.
Voici la montée des marches de l’équipe lors du festival.
La série a brillé le mois dernier lors du Gala d’ouverture des 36es prix Gémeaux. Dans la catégorie Meilleure émission ou série produite pour les médias numériques – dramatique, la série a raflé quatre prix, dont celui de la meilleure interprétation masculine pour Jean-Nicolas Verreault. Félicitations à toute l’équipe.
Il s’agit d’une excellente nouvelle pour l’équipe de Je voudrais qu’on m’efface, qui a reçu les honneurs lors du dernier Gala des Prix Gémeaux. La série sera en compétition le mois prochain à la quatrième édition du Festival international des séries de Cannes.
C’est le 12 octobre prochain que la série réalisée par Éric Piccoli sera présentée au public en première internationale, a annoncé Babel films. Je voudrais qu’on m’efface sera donc en compétition parmi les dix séries choisies dans la catégorie Compétition Séries Courtes de CANNESERIES.
Éric Piccoli, la co-scénariste Florence Lafond et les comédiens et comédiennes Charlee-Ann Paul, Malik Gervais-Aubourg, Sarah-Maxine Racicot et Schelby Jean-Baptiste partiront en France pour représenter la seule production canadienne en sélection officielle.
Rappelons que cette série a été librement adaptée du roman d’Anaïs Barbeau-Lavaletteau petit écran. Le public a pu découvrir les huit épisodes en mars dernier sur ICI Tou.tv, mettant en avant l’histoire de trois adolescents qui vivent dans un immeuble menacé de démolition dans le quartier Saint-Michel, à Montréal.
« Aux gens de Saint-Michel, je vous aime, ce prix est pour vous. Vous avez été longtemps ignorés, aujourd’hui, cette vague d’amour vous revient et Je voudrais qu’on m’efface n’existerait pas sans vous », a indiqué Éric Piccoli, par voie de communiqué. Nous souhaitons bonne chance à l’équipe pour cette nouvelle aventure à Cannes.
C’est dimanche soir que Julie Perreault a officiellement présenté son nouvel amoureux au grand public lors de leur première apparence ensemble au gala des Prix Gémeaux. L’homme en question se nomme George Kontogiannis, il est comédien et il est beau, beau, beau!
Somme toute, ils sont MA-GNI-FIQUES ensemble et Julie Perreault semble plus heureuse que jamais avec ces petits coeurs que nous voyons dans le fond de ses yeux.
Le Gala d’ouverture des 36es prix Gémeaux a été présenté hier sur ICI ARTV. En présence de nombreuses personnalités, une soixantaine de prix ont été remis lors de cette soirée animée par Chantal Lamarre.
Dans la catégorie Meilleure émission ou série produite pour les médias numériques : dramatique, l’émission Je voudrais qu’on m’efface a raflé quatre prix, dont celui de la meilleure interprétation masculine pour Jean-Nicolas Verreault. Il s’agit de la production la plus récompensée du gala, annonce Radio-Canada. Les productions Sainte Marie Josée part en croisade et 100génies ont reçu quant à elles trois prix chacune.
Dans la catégorie Meilleure spéciale humoristique, c’est Infoman2020 qui a été récompensé. Le Bye Bye 2020 a reçu les Gémeaux de la meilleure réalisation et des meilleurs textes. Quant à la meilleure animation pour une téléréalité, elle est revenue à Élyse Marquis et Daniel Vézina pour Les Chefs!
Pour découvrir tous les gagnants de ce gala d’ouverture, qui a récompensé les professionnels de la télévision et des médias numériques francophones, c’est par ici.
Soulignons que vendredi, le Gala de l’industrie a également décerné de nombreux prix. C’est le documentaire Je m’appelle humain qui a récolté les honneurs avec quatre récompenses.
En un an de pandémie, laissez-nous vous dire qu’on a eu le temps de voir et de revoir beaaaaaucoup de films apocalyptiques. De Contagion à The Road en passant par le très critiqué Songbird, disons que ce type de productions n’avait rien pour calmer notre anxiété au début de l’état d’urgence sanitaire et qu’il fallait être un peu masochiste pour prendre plaisir à se taper ces visions très sombres du futur. Mais bon, le temps a passé, on voit la lumière au bout du tunnel et on a clairement plus envie de bons divertissements que de se pomper l’coeur en se demandant de quoi demain sera fait ou à quelle heure au juste les extraterrestres vont débarquer!
On est donc facilement tombés dans la nouveauté Félix, Maude et la fin du monde, qui a débarqué aujourd’hui sur ICI Tou.tv Extra. Jean-Carl Boucher et Sarah Keita incarnent ici les rôles-titres, deux jeunes qui se retrouvent absolument seuls. Félix se réveille un matin pour découvrir une Montréal fantôme, tandis que Maude, en camping avec des amies, ne se tourne la tête qu’une seconde avant de constater que sa gang a disparu. Rapidement, ils se rencontrent et cherchent à comprendre ce qui s’est passé, mais aussi à se débrouiller avec les moyens du bord.
Cette prémisse rappelle un peu The Last Man on Earth (2015-2018), cette comédie de Fox créée par Will Forte (qui y tenait également la vedette en incarnant Tandy) et où les rares survivants d’un virus évoluaient dans un monde inhabité. D’abord seul, Tandy en avait profité pour faire le tour des États-Unis et en récolter ses plus précieux trésors, mais l’ennui et la solitude avaient bien vite pris le dessus, au point où il était complètement déprimé avant de finalement revoir un autre humain.
Ici, Félix, qu’on découvre en solo dans le premier épisode, n’a aucune idée de ce qui a bien pu se passer, contrairement à Tandy, mais il a le même premier réflexe : avoir du fun. Profiter de La Ronde sans file, c’est en effet plutôt pas mal! Mais le même sentiment le rattrape bien vite et, comme son homologue comique dans la série américaine, il installe des pancartes pour que d’autres survivants puissent le retrouver, lui qui s’est installé dans une école pour profiter de sa génératrice avec ses amis inanimés (les toutous et robots aspirateurs remplacent ici les ballons dégonflés de Tandy).
La raison pour laquelle on fait tous ces parallèles, c’est qu’à première vue, Félix, Maude et la fin du monde n’est pas la série la plus originale en ville. Entre notre réalité de la dernière année et la quantité astronomique de productions sur l’apocalypse, c’est facile de trouver toutes sortes de liens et de repères (nous aussi, on s’ennuie de l’émission Les Chefs et des shows!). Mais la série nous amène vite ailleurs, puisqu’elle révèle tranquillement, à partir du deuxième épisode, son côté fantastique. Là, c’est du nouveau, c’est rafraîchissant, c’est accrocheur!
Pas de virus, de guerre nucléaire ou de météorite dévastatrice. L’explication ici est beaucoup plus surnaturelle, et ce n’est pas non plus un cas d’apocalypse biblique (comme on a pu le voir dans This Is the End ou dans le film ridicule avec Nicolas Cage, Left Behind). Elle viendra par Maude, dont le père est un scientifique qui s’intéresse aux éclipses, un phénomène qui s’est justement produit durant la nuit où tout le monde s’est envolé…
Déterminés à comprendre ce qui se passe, Félix et Maude sont plutôt opposés. Lui est, disons, très vedge, tandis qu’elle est particulièrement allumée. Lui passif, elle active. Ils mêleront recherche de survivants et bouffe en canne, le tout saupoudré de beaucoup d’alcool (ça change les idées, faut croire!). Cherchant à passer le temps dans un monde sans Wi-Fi et sans réseaux sociaux en attendant que les autres reviennent, ils nous poussent à nous imaginer dans cette même situation.
Il y a cependant une chose que Félix et Maude n’ont pas vraiment envisagée : et s’ils n’étaient pas seuls?
Félix, Maude et la fin du monde est une websérie originale de Michel Brouillette et Stéphanie Perreault offerte dès maintenant.
En coulisses
Psst : Une autre série a fait son arrivée sur ICI Tou.tv la semaine dernière, et elle mérite franchement d’être vue d’une traite. Je voudrais qu’on m’efface, adaptée du livre du même nom, est le genre d’œuvre avec un propos nécessaire. On y suit trois jeunes (Mélissa, Eddy et Karine qui sont joués par Charlee-Ann Paul, Malik Gervais Aubourg et Sarah-Maxine Racicot) qui s’entassent avec leur famille dans les appartements trop petits d’un immeuble à logements du quartier St-Michel situé juste en face de l’autoroute Métropolitaine. Comme si ce n’était pas assez, ces familles-là reçoivent un avis d’éviction.
Plus ou moins laissés à eux-mêmes, les ados vivent des conditions semblables tout en étant bien différents. Ce qui frappe dans cette série réalisée par Eric Picolli (Écrivain public), c’est la maturité des adolescents en comparaison aux adultes. Souvent forcés de se débrouiller seuls, ils n’ont pas le choix de grandir trop vite. Et c’est comme ça qu’on arrive à la question que l’histoire veut qu’on se pose : est-ce qu’on se retrouve toujours à reproduire ce qu’on a connu? Est-ce qu’on devient comme nos parents, ou on peut aspirer à autre chose?
Radio-Canadaa enfin dévoilé aujourd’hui la bande-annonce de la série originale librement adaptée du roman Je voudrais qu’on m’efface d’Anaïs Barbeau-Lavalette au petit écran!
Schelby Jean-Baptiste, Anglesh Major, Mireille Métellus, Frédéric Pierre, Dramatik (Jocelyn Bruno), Roberto Mei et Marie-Evelyne Lessard partagent notamment l’écran avec les trois jeunes acteurs principaux, soit Charlee-Ann Paul, Malik Gervais Aubourg et Sarah-Maxine Racicot.
« Les producteurs Eric Piccoli et Marco Frascarelli de Babel Films et leur équipe ont tenu à tourner Je voudrais qu’on m’efface dans un quartier sous-représenté à l’écran, en respectant chaque aspect du quartier et en offrant une parole aux membres qui le composent. C’est entre autres pourquoi ils ont tissé des liens étroits avec La Maison d’Haïti et leurs travailleurs sociaux pour intégrer réalisme et cohérence à la série », avait également souligné Radio-Canada dans un précédent communiqué concernant le projet.
On vous laisse donc sur la bande-annonce de la série. Pour voir des photos des personnages, glissez ci-dessous!