Selon des chercheurs néerlandais de l’Université médicale d’Utrecht Centre, l’administration de progestérone par voie vaginale n’aide pas réellement à diminuer le taux de mortalité périnatale et de morbidité néonatale sévère, en ce qui a trait aux grossesses gémellaires.
Toutefois, l’intervention pratiquée auprès d’un sous-groupe de femmes dont le col de l’utérus avait une longueur inférieure à 25 mm démontrait un certain positivisme dans la prévention de graves effets indésirables néonatals, ont déclaré les spécialistes durant une conférence de Fetal Medicine.
Leurs conclusions étant encore préliminaires, les chercheurs pensent qu’en raison de cette tendance, il pourrait être utile de faire une étude prospective des grossesses gémellaires chez les femmes présentant un col raccourci et tenter d’y reconnaître un lien.
Rappelons que l’administration de progestatifs a fait ses preuves dans les cas de grossesse prématurée d’un bébé unique. Pourtant, jusqu’à ce jour, les études sur les grossesses gémellaires ne démontrent aucun résultat clair et efficace, semant ainsi le doute chez les chercheurs.
Dans leur étude effectuée auprès de 3328 femmes enceintes de jumeaux qui avaient une durée de gestation, une masse corporelle et un âge semblable, il n’y a pas eu de différence entre la cohorte entière pour le traitement à l’aide de progestatifs et le groupe placebo en ce qui concerne la mort intra-utérine ou la naissance prématurée.