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Marina Orsini revient sur le pire tournage de sa carrière

Alors que la star d’Une autre histoire était l’une des invités de Julie Bélanger et José Gaudet vendredi soir à Ça finit bien la semaine, celle-ci s’est confiée sur le pire tournage de sa carrière, extrêmement difficile tant sur le plan psychologique que physique.

Marina Orsini est en effet revenue sur le projet le plus éprouvant de sa vie, soit celui de la mini-série québécoise Shehaweh, tournée sur une durée de trois mois et diffusée à Radio-Canada en 1993. Celle-ci illustrait l’histoire d’une jeune Amérindienne enlevée par les Français.

C’est après que Julie Bélanger l’ait interrogée sur le sujet que la comédienne et coanimatrice de Deuxième chance a affirmé : « C’était un personnage qui se faisait beaucoup maltraiter. Je me faisais enfermer dans des cages. Souvent, j’étais à peine habillée. […] Ça faisait mal, j’avais souvent mal. J’étais attachée, j’étais bousculée, j’étais fouettée. On m’a même exorcisée, à un moment donné, dans une scène. »

« Un soir, on tournait des scènes où je faisais la danse de la fécondité autour de feux, dehors, au Saguenay… Et je me suis intoxiquée! J’ai fini sur une planche à l’urgence avec des bonbonnes d’oxygène. […] Ils avaient fait sept ou huit feux. C’était magnifique au niveau de l’image, mais je respirais [la fumée et la sève] », raconte Marina.

« Il y a eu tellement d’affaires comme ça pendant trois mois! Ça fait que oui, une journée, sur le plateau, je me faisais encore maltraiter pis j’ai craqué. J’ai craqué. J’ai quitté le plateau, je suis allée m’asseoir dans un coin et j’ai braillé pendant une demi-heure. Tu as beau être une actrice, à un moment donné, quand tu te fais frapper, tu te fais frapper! Oui, on peut faire semblant, selon l’angle de la caméra, mais plus souvent qu’autrement, les choses se tournent très souvent pour vrai », a-t-elle ajouté.

Marina soutient tout de même que ce fut un tournage extraordinaire malgré ces inconvénients pénibles, grâce à l’histoire racontée, aux décors, aux costumes et aux scènes tournées dans des châteaux en France, entre autres. Elle a d’ailleurs tenu à saluer le talent du populaire réalisateur Jean Beaudin, décédé en 2019.

Pour visionner l’entrevue intégrale de Marina Orsini à Ça finit bien la semaine, c’est par ici!

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Potins

Jean Beaudin est décédé

Le réalisateur québécois Jean Beaudin s’est éteint subitement le 18 mai dernier à l’âge de 80 ans, annonce aujourd’hui l’Agence Omada.

Celui qui a signé des films marquants tels que J.A. Martin photographe (1977), Le Matou (1985), Le Collectionneur (2002) et Nouvelle France (2004) en plus de la série Les Filles de Caleb (1990-1991) laisse dans le deuil sa conjointe Manon Béatrice, ses deux enfants, ses petits-enfants ainsi que ses frères et soeurs et de nombreux proches.

Jean Beaudin a remporté 19 prix Gémeaux et cinq prix Génie en carrière. Il est devenu Chevalier de l’Ordre national du Québec en 2016, a reçu le Prix du Gouverneur Général pour les arts du spectacle en 2017 et, plus tôt cette année, il s’est mérité L’Ordre de Montréal.

La famille désirant vivre ce deuil en toute intimité, il n’y aura pas de funérailles officielles.

Ceux qui souhaitent témoigner leur sympathie peuvent le faire en faisant un don à la fondation Brain Canada.