Marie-Eve Janvier s’est confié à Victor-Léon Cardinal lors d’une entrevue pour le 7 Jours. L’animatrice et philanthrope s’est ouverte sur son mariage, la conciliation-travail famille, ainsi que la Fondation Louis-Philippe Janvier.
Elle et son mari, Jean-François Breau, sont mariés depuis octobre dernier. Toutefois, ils n’ont pas trouvé le temps d’aller en lune de miel.
« Notre dossier mariage a traîné pendant plusieurs années… et il en va de même pour la lune de miel! »
« Notre dossier mariage a traîné pendant plusieurs années… et il en va de même pour la lune de miel! Peut-être ferons-nous quelque chose pour nos 5 ans ou nos 10 ans de mariage », a-t-elle lancé.
Le couple passera tout de même du bon temps en famille cet été : « Jean-François donnera tout l’été des spectacles avec Salebarbes. Les filles et moi en profiterons donc pour suivre papa en tournée un peu partout au Québec ».
Puis, Marie-Eve Janvier s’est confiée au journaliste sur la conciliation travail-famille : « Chez les Branvier, la conciliation travail-famille reste un défi quotidien. Heureusement, Jean-François et moi avons la chance d’être bien entourés. La vie avance et elle est bonne pour nous. Tout va très bien. Nos deux cocottes s’entendent très bien et nous en sommes très heureux ».
Et enfin, Marie-Eve Janvier a parlé de la Fondation Louis-Philippe Janvier et de l’événement le 24h du Golf, qui a pour bût d’amasser des fonds pour les jeunes de 18 à 35 ans atteints de cancer.
« Dans les derniers mois, ma sœur, Émilie, et moi avons décidé d’intégrer le conseil d’administration de la fondation, créée par nos parents en 1989, à l’époque où notre petit frère était malade. Mon frère serait fier aujourd’hui de nous voir travailler en famille! ».
« Toute son enfance, mon frère a été traité dans la ouate à l’hôpital Sainte-Justine. Il bénéficiait d’un suivi serré de la part des spécialistes et du personnel soignant, qui faisaient preuve d’une humanité incroyable envers lui. Toutefois, lorsque son cancer est revenu, alors qu’il avait 25 ans, il s’est retrouvé dans le grand système de santé et il est tombé entre deux chaises. Pendant qu’il suivait des traitements de chimiothérapie, il devait passer des heures au triage à l’urgence. À la fin, il avait été placé dans une toute petite chambre. C’est à cet instant qu’il a décidé que la fondation portant son nom se consacrerait à aider ces individus de 18 à 35 ans qui, comme lui, doivent vivre avec cette pression psychologique. Souvent, les gens dans cette tranche d’âge sont endettés, ont de jeunes enfants ou sont à l’étape d’acheter leur première maison. Il leur est difficile de suivre des traitements au quotidien. Notre fondation est là pour les aider tant sur le plan psychologique que sur le plan économique. Pendant qu’eux se concentrent sur leur guérison, nous les aidons avec le reste », a-t-elle conclu, en parlant de son frère, qui est décédé il y a neuf ans.