L’humoriste Jean-François Mercier n’entend pas à rire.
Dans la vague d’histoires impliquant des pitbulls et des attaques de chiens au Québec il y a environ un mois, les médias se sont longuement attardés à partager l’histoire, sans visiblement vérifier tous les faits.
Dans une attaque en particulier, il semble que les pitbulls n’aient pas été en cause. Il aurait plutôt été question d’un boxer, une autre race de chiens.
Mercier s’est donc montré passablement agacé du fait que les journalistes ne se soient pas mêlés du dossier plus concrètement, en faisant la vérification des faits.
«Honnêtement, il y avait des gens qui me l’avaient écrit sur Facebook mais je ne les croyais pas. Je n’en ai pas parlé parce que je n’écrirai pas n’importe quoi sans vérifier que c’est vrai sinon, je vais avoir l’air d’un crétin. Ça a bien l’air qu’il n’y a pas beaucoup de journalistes qui se donnent cette peine là, de vérifier leurs informations avant de publier. Il y a même des gens qui m’ont dit que les journalistes étaient au courant que ce n’était pas un pitbull mais pour des raisons de sensationnalisme, pitbull, c’est plus vendeur. Honnêtement, je ne sais pas si c’est vrai. Mais si c’est vrai, c’est dégueulasse ! Mais que ça soit de l’incompétence ou de la malhonnêteté, dans les deux cas, on n’est pas mieux informé», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
«Les nouvelles, c’est parfait pour être diverti. Mais si tu veux être informé, trouve autre chose !», a-t-il ajouté.
Le constat de Mercier tombe dans une période où les critiques envers le journalisme sont nombreuses, notamment en raison du sensationnalisme duquel les médias sont accusés, en général.
Une nouvelle ? : scoop@buminteractif.com
Photo : Facebook