Jeanne Moreau

Les FrancoFolies de Montréal viennent de faire connaître les premières grosses pointures qui fouleront l’une de leurs nombreuses scènes cet été, alors que se tiendra la 23^e édition de ce festival de la francophonie du 10 au 18 juin prochain.

Parmi les artistes faisant partie de cette première annonce, c’est peut-être le spectacle d’Éric Lapointe, en ouverture du festival, qui risque d’attirer le plus de curieux. Son œuvre musicale sera présentée par l’Orchestre symphonique de Montréal, une belle façon d’entendre son rock brut.

Du Québec, on retrouve également Douze hommes rapaillés, Nicola Ciccone et Béatrice Bonifassi dans cette première liste d’artistes annoncés par les organisateurs des FrancoFolies.

Un bien étrange duo se partagera la scène de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts le 11 juin, alors que l’actrice Jeanne Moreau et le chanteur Étienne Daho interpréteront à leur façon Le condamné à mort, un poème de Jean Genet. C’est Pierre Lapointe, seul avec son piano, qui fera la première partie de ce spectacle.

Parmi les autres artistes connus qui participeront aux FrancoFolies, on retrouve le slammeur Grand Corps Malade, Alpha Blondy et Charlélie Couture.

Il faudra attendre au 11 avril prochain pour connaître la programmation complète.

Jusqu’à dimanche, l’actrice française aujourd’hui octogénaire (23 janvier) est à l’honneur au Festival Premiers Plans à Angers, où une quinzaine de ses plus grands films sont présentés depuis vendredi.

L’actrice de renom, présente avant chaque projection, a souligné que son succès est notamment attribuable à ses rencontres avec de grands réalisateurs au début de sa carrière.

Rappelons qu’en 1953, Jeanne Moreau décroche un rôle dans un film signé Jacques Becker, Touchez pas au Grisbi, aux côtés des acteurs renommés Jean Gabin et Lino Ventura. Puis, le cinéaste Louis Malle la prend sous son aile. Elle apparaît dans deux de ses films : Ascenseur pour l’échafaud (1957) et Les amants (1958).

L’actrice native de Paris multiplie ensuite les rôles, collaborant avec une multitude de réalisateurs reconnus, dont François Truffaut (Jules et Jim), Peter Brook (Moderato Cantabile) et Michelangelo Antonioni (La nuit).

Soixante ans plus tard, la grande dame ne néglige pas le septième art. Dès le 9 avril prochain, elle paraîtra au grand écran dans le drame Désengagement, réalisé par Amos Gitaï.