


Alors que la comédienne et réalisatrice Camille Felton vient tout juste de quitter le manoir de Big Brother Célébrités et de retrouver son chez-soi, son agenda est tout de même bien loin d’être vide pour les prochaines semaines. En effet, la « souris atomique » de la compétition québécoise planche actuellement sur la deuxième édition du festival de courts métrages qu’elle a cofondé en 2019 avec son meilleur ami, le cinéaste et YouTubeur Zoé Duval.
Le Festival Émergence, qui met en lumière le talent des cinéastes de moins de 30 ans avec des projections spéciales, des ateliers-conférences, des événements rassembleurs et plus encore, se tiendra du 15 au 18 avril prochain et promet d’être généreux en festivités! On en a donc profité pour vous dresser ici une petite liste des événements en ligne du festival à ne pas manquer, puisque l’on y sera assurément.
Le Gala Émergence, qui aura lieu le 18 avril en clôture des célébrations, sera animé par les pétillants créateurs de contenu Chloée Deblois et Nabil Queen.
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Lors de cette soirée, diffusée sur la page Facebook du festival dès 20h, les deux animateurs récompenseront les courts métrages gagnants dans quatre des catégories du Festival Émergence : fiction, documentaire, expérimental et animation. Le gala laissera également place à une performance musicale offerte par la jeune chanteuse Noëm, que l’on a découverte à La Voix 6.
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Le 15 avril en soirée, les festivaliers pourront assister à une pertinente et importante conférence animée par l’actrice Jemmy Echaquan Dubé (Toute la vie, Fugueuse). Celle-ci portera notamment sur l’espace et la représentation des Premières Nations au grand écran. C’est un rendez-vous dès 19h sur la page Facebook du festival!
Le vendredi 16 avril, l’équipe du festival aura le bonheur de s’entretenir avec les jeunes comédiens et réalisateurs Christophe Levac et Étienne Galloy, qui ont récemment présenté leur tout nouveau long métrage La Marina, mettant en vedette Rose-Marie Perreault, Rémi Goulet, Marguerite Bouchard, Madani Tall et Anthony Therrien.
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Fiction, animation, expérimental, documentaire : il y en a pour tous les goûts! Tout au long du Festival Émergence 2021, les amateurs de cinéma pourront savourer plus de 34 courts métrages signés par la relève tant québécoise qu’internationale (et sélectionnés par le jury composé de l’actrice Alice Morel-Michaud, du photographe et réalisateur Jorge Camarotti et du réalisateur et producteur Loïc Guyot). Parmi ceux-ci, on retrouvera notamment les deux films en mentions d’honneur et les 10 courts métrages de la vitrine internationale. Le tout sera disponible en ligne, sur le site de l’organisation, du 15 au 18 avril!
Le 17 avril prochain, l’équipe d’HollywoodPQ sera sur le tapis rouge de la première du long métrage Lorsque le cœur dérange de Philippe Cormier, qui met en vedette Emmanuel Auger, Rebecca Gibian, Gabrielle Marion et une foule d’artistes. Restez à l’affût lors de ce week-end tant attendu!
C’est en 2019 qu’on a pu découvrir les talents de comédienne de Jemmy Echaquan Dubé, alors qu’elle incarnait avec brio Daisie dans la deuxième saison de Fugueuse. Puis, la réalisatrice et activiste issue de la communauté atikamekw a ensuite décroché le rôle de Méli, une adolescente innue enceinte de 17 ans, dans la dramatique Toute la vie.
Ce personnage auquel les téléspectateurs se sont entichés connaîtra d’ailleurs bientôt la fin de son histoire. Ce mardi, Méli accouchera en effet de son enfant. Une scène qui a été particulièrement difficile à tourner selon les dires de la comédienne qui s’est entretenue avec le 7 Jours.
« Je l’ai tourné il y a un petit bout de temps. Ce n’était pas facile à jouer, car je n’ai jamais accouché de ma vie. C’était un peu compliqué d’aller chercher des émotions que je ne connais pas. Les gens étaient face à moi, c’était gênant. Ç’a été toute une expérience, rendue difficile par les mesures prises à cause de la COVID! Il fallait faire vite et faire beaucoup de plans. Ça a pris une bonne partie d’un avant-midi. J’étais fatiguée après cette scène. Ma voix était éreintée tellement j’avais crié! », a-t-elle laissé entendre au magazine.
Malgré cette épreuve difficile qui se dessine pour son personnage, Jemmy souligne que c’est surtout l’après qui inquiète Méli : « Elle se demande ce qu’elle veut réellement pour son bébé. Une chose est sûre, elle désire la sécurité culturelle pour lui, c’est-à-dire qu’il soit élevé dans les traditions de sa communauté. »
On espère que l’autrice Danielle Trottier saura lui offrir son souhait, alors que la saison en cours a été marquée par plusieurs drames bouleversants.
La réponse se trouvera dans les épisodes de Toute la vie, mais une chose est certaine, les tournages ont pris fin pour Jemmy Echaquan Dubé en décembre dernier. Cette dernière n’a pas caché sa peine face au deuil de son personnage et de la série.
« Les tournages pour moi ont pris fin en décembre. Cela m’a fait de la peine que ce soit terminé. La dernière journée où j’ai tourné, je ne savais pas que c’était ma dernière fois sur le plateau. Je n’ai pas pu voir toute l’équipe », a-t-elle précisé.
La comédienne aurait en effet bien aimé pouvoir clôturer son passage à l’émission avec tous les membres de la production, mais la pandémie en a décidé autrement : « L’an passé, il y avait beaucoup de scènes où toutes les filles étaient en train de jaser ensemble dans les chambres ou dans la grande salle. Pas cette année, à cause de la pandémie. Et si on était ensemble, une fois que ça criait »Coupez! », il fallait se séparer, mettre nos masques, etc. »
« Mon rôle est terminé, et je n’ai pas d’autres projets télé pour l’instant », a finalement conclu Jemmy Echaquan Dubé.
Toute la vie est diffusée les mardis, 20h, sur ICI Télé.
On peut pousser un soupir de soulagement, car non, la pandémie ne sera pas venue à bout de la quatrième édition de la Soirée Mammouth qui se tiendra le 11 décembre prochain sur les ondes de Télé-Québec. Le duo formé de Sarah-Jeanne Labrosse et Pier-Luc Funk sont bien entendu toujours aux commandes de cette revue unique de l’année. Il faut dire qu’on est bien heureux de pouvoir célébrer le positif à travers tous les événements pour le moins bouleversants qui sont survenus au cours de ses derniers mois!
Avant de présenter ce spécial éclaté et ô combien rassembleur, il faut d’abord voter! Et pour cela, il faut connaître les 15 nommés Mammouth 2020 qui ont été choisis par les jeunes de 13 à 17 ans pour leurs gestes inspirants.
Sans surprise, la pandémie est au coeur de nombreuses nominations, dont celles d’Arnaud Soly et Mathieu Dufour qui ont su tous les deux divertir les Québécois avec leur humour. Catherine « Peach » Paquin a elle aussi inspiré bien des jeunes en retournant travailler à titre d’infirmière quand la crise a frappé de plein fouet le milieu de la santé. Tout comme l’a fait le gagnant du Super Bowl Laurent Duvernay-Tardif en mettant sa carrière de footballeur professionnel sur pause pour combattre la pandémie.
Le premier ministre québécois François Legault et le directeur national de santé publique Horacio Arruda figurent aussi parmi les personnes en lice pour leur travail en lien avec la COVID-19.
Le mouvement Black Lives Matter semble aussi avoir résonné dans le coeur des plus jeunes générations, alors que l’important travail de sensibilisation au racisme de Jessica Prudencio et Fabrice Vil a été souligné.
Même constat pour Elisapie qui a pris position pour Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans décédée à l’hôpital de Joliette sous les commentaires racistes des infirmières. Jemmy Echaquan Dubé est elle aussi nommée pour la démystification de la réalité autochtone par son travail de comédienne.
La transparence et l’authenticité sont aussi des valeurs très appréciées des jeunes toujours à la recherche de modèles. C’est pourquoi on retrouve également Alicia Moffet dans les nommés pour son utilisation des réseaux sociaux afin d’aborder des sujets sensibles. La chanteuse, qui a récemment subi une réduction mammaire, n’a notamment pas caché à ses abonnés la vraie réalité rattachée à cette intervention.
Farah Alibay, Kim St-Pierre, Thomas Khairy et Woody Belfort viennent quant à eux compléter les nominations.
Les jeunes sont donc invités à voter jusqu’au 1er novembre pour identifier les cinq actions qui les touchent le plus en se rendant sur le site de la Soirée Mammouth.
Pour passer au vote, cliquez ici.
Pour le reste, on se voit le 11 décembre prochain!
Ce lundi, la mort de Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans, est venue bouleversée et choquée le Québec. Celle-ci avait diffusé en direct une vidéo sur Facebook peu de temps avant de pousser son dernier souffle dans laquelle on entend les insultes et commentaires racistes du personnel médical, ainsi qu’une déclaration de Joyce qui indique avoir été surmédicamentée de morphine, malgré son allergie.
Quatre jours plus tard, c’est avec beaucoup de peine et d’incompréhension que la comédienne Jemmy Echaquan Dubé, qu’on peut présentement voir dans la série Toute la vie, est revenue sur le décès de Joyce, comme celle-ci faisait partie de sa famille.
« Joyce, c’était la cousine à ma mère […]. On a grandi dans la même communauté, on s’est côtoyé quand même souvent, mais disons qu’on s’est perdu de vue », a-t-elle d’abord expliqué en entrevue à LCN.
Malgré leur éloignement, sa mort l’a profondément touché, et c’est avec difficulté qu’elle a visionné les images de la vidéo après une journée de tournage pour l’émission de Radio-Canada.
« C’était vraiment choquant. J’ai eu de la misère à rester calme. J’avais de la peine, j’avais de la rage en moi. J’étais vraiment triste pour la famille ».
« Je ne peux pas imaginer ce que ça peut être d’être seule devant ces personnes et que ta vie est entre leurs mains », a-t-elle également ajouté, visiblement toujours ébranlée par la sordide affaire.
La comédienne a aussi admis que sa famille et d’autres membres de sa communauté avaient connu des mauvais traitements à l’hôpital de Joliette qui a déjà fait couler bien de l’encre lors du dévoilement du rapport de la commission Viens l’année dernière. Des cas de négligences et de soins bâclés, tout y était documenté et ne fait que rappeler ce qu’a vécu Joyce Echaquan avant de perdre la vie.
« Ce qu’il se passe à Joliette, ce ne sont pas des cas isolés. Il y a tellement de racisme », a-t-elle déploré avant d’indiquer qu’il y en a à l’hôpital de la ville, mais aussi au sein de la population et de la police. Elle-même en a été victime tout au long de son enfance après avoir déménagé à Joliette à l’âge de six ans. L’éducation est selon elle le moyen à employer pour changer la mentalité des gens.
Pour ce qui est du gouvernement, Jemmy est très claire, des actions concrètes doivent être faites. Après la commission Viens et l’Enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées (EFADA), il est temps de mettre en place les recommandations. « Je ne comprends pas pourquoi ça prend autant de temps », a-t-elle finalement laissé tomber.
Il faudrait d’abord que le gouvernement reconnaisse que le racisme systémique existe bien au Québec, mais il semble qu’il faudra encore attendre pour cela. Même chose du côté du maire de Joliette, Alain Beaudry, qui, en entrevue pour Le Devoir, a indiqué qu’il n’y avait pas de racisme dans sa ville : « On peut peut-être réfléchir, mais de là à dire qu’il y a un problème, moi je vois pas de problème majeur qui me saute aux yeux. »
À noter que l’infirmière impliquée dans la mort de Joyce a été congédiée ce mardi, suivie par le renvoi d’une préposée ce jeudi à la suite d’une enquête interne menée par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière.
C’est ce soir, 15 septembre, que la deuxième saison de Toute la vie prend les ondes de Radio-Canada. La bonne nouvelle, c’est que si vous n’avez pas vu la première saison, vous pouvez embarquer dans le train à partir de la seconde sans être trop perdus tellement les élèves de l’école Marie-Labrecque ne sont plus les mêmes. La moins bonne nouvelle, c’est que les adolescentes auxquelles on s’est attaché dans la dernière année ont laissé leur place à d’autres, donnant aux téléspectateurs un peu l’impression de consommer une toute nouvelle série. Puis placer des personnages, c’est long et loin du feu de l’action.
Bien sûr, des éléments sont là pour assurer une certaine continuité. C’est d’ailleurs dès les premières secondes de l’épisode de ce soir que les fans de la série pourront découvrir ce qui est arrivé au bébé d’Anaïs (Cassandra Latreille) et Tommy (Thomas Delorme), qui était entre la vie et la mort lors de la finale au printemps dernier. Pas question de vous divulgâcher la scène en vous donnant déjà la réponse, mais quel que soit l’état du poupon, on peut vous dire que la jeune fille de 14 ans ainsi que ses proches restent très présents dans l’émission écrite par Danielle Trottier. On peut même vous dire que la petite Anaïs ne va pas bien du tout, et que sa détermination tout comme son côté fonceur ont complètement pris le bord.
Tina (Hélène Bourgeois-Leclerc) ainsi que Christophe (Roy Dupuis) sont aussi toujours présents à l’école; une autre constance entre la première et la deuxième saison, puisqu’on continue de suivre les suivre dans leur vie personnelle et familiale. À ce sujet, le frère de Christophe, interprété par Jean-Nicolas Verreault, fait son apparition dès le premier épisode grâce à une coïncidence (le genre de hasard qui arrive drôlement plus souvent dans une fiction que dans la réalité!) et laissez-nous vous dire qu’il est rapidement haïssable.
C’est également dès le premier épisode qu’on fait la connaissance de la nouvelle travailleuse sociale Carole Marcil (Marie-Chantal Perron), qui a elle-même fréquenté Marie-Labrecque quand elle était adolescente. Son personnage, qui s’annonce fort attachant et bénéfique pour les élèves, est aussi un bel ajout de réalisme à la série, comme l’école manquait quelque peu de personnel, avouons-le.
Et comme toutes les adolescentes de la première saison ont maintenant quitté la série à l’exception d’Anaïs, il a bien sûr fallu nous introduire assez rapidement les six nouvelles élèves qu’on suivra jusqu’au printemps. On a misé sur une cohorte diversifiée, qui met en lumière des problématiques différentes de celles de l’an dernier.
La jeune joueuse de tennis interprétée par Milya Corbeil-Gauvreau est présentée à la vitesse de l’éclair, tandis que Riliana (Zeneb Blanchet), qu’on avait brièvement vue, est de retour maintenant qu’elle a cessé de consommer, même si ses démons semblent la suivre de près. Méli (Jemmy Echaquan-Dubé) est arrivée à Montréal dans l’objectif de retrouver sa mère, hospitalisée pour un cancer au cerveau, et sa scolarité semble passer pour le moment au second plan. Éloize (Élizabeth Tremblay-Gagnon) est un personnage particulièrement intéressant parce que si unique, étant atteinte d’une légère déficience. Elle aime bien faire des attouchements non consentis aux garçons et aux hommes autour d’elle, ce qui laisse croire que certains ont pu en profiter un peu trop, comme l’explique son père joué par Pierre-François Legendre. Finalement, Sassam (Lyna Khellef) voit sa grossesse à 17 ans comme une belle façon de s’enfuir de sa communauté, son père souhaitant poursuivre certaines traditions en la soumettant à un mariage arrangé avec un homme de 25 ans son aîné.