Étiquette : Jesperi Kotkaniemi

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Jesperi Kotkaniemi génère de l’inquiétude

0 but, 0 mention d’aide, 0 point, différentiel de moins-1, 3 tirs au but, 1 mise en échec, 1 tir bloqué, 2 revirements et 15:26 de temps jeu. Voilà la soirée de travail de Jesperi Kotkaniemi.

Le premier choix du Canadien en 2018 n’a pas récolté un seul point en quatre rencontres préparatoires.

Et disons que son jeu sur la patinoire n’a rien pour rassurer quiconque. Les 15 livres qu’il a ajoutées à sa charpente semblent davantage le ralentir que le rendre plus solide.

Hier soir, Jesperi Kotkaniemi a été utilisé aux côtés de Nick Cousins et de Jordan Weal, alors que Phillip Danault et Nick Suzuki étaient chacun au centre d’un plus offensif, eux.

Si Suzuki entame bel et bien la saison à Montréal – et surtout si Ryan Poehling n’est pas prêt à jouer le premier match de la saison régulière -, est-ce que Jesperi Kotkaniemi pourrait être placé sur le quatrième trio? Si les trios et la performance de Kotkaniemi hier veulent dire quelque chose, ça se pourrait bien…

Mario Langlois a été encore plus loin sur les ondes du 98,5 mardi soir. L’animateur des Amateurs de sport ne placerait même pas Jesperi Kotkaniemi dans son alignement le 3 octobre.

Dany Dubé en ensuite enchère dans le même sens.

« On regarde comment Kotkaniemi joue cette année […] Je suis très inquiet. C’est un camp d’entraînement, il faut que tu sentes une progression. » – Dany Dubé

Ni Dubé ni Langlois n’a osé aller jusqu’à suggérer d’envoyer Kotkaniemi à Laval cependant, mais Langlois a tout de même soulevé la possibilité…

Soyez certains d’une chose. Le match d’hier soir n’a certes pas diminué les inquiétudes de Dubé et Langlois concernant KK.

Vous, vous feriez quoi avec le jeune Finlandais de 19 ans si vous étiez Claude Julien ou Marc Bergevin?

Si l’on souhaite voir Poehling et/ou Suzuki entamer la campagne à Montréal, certains autres devront payer. Est-ce que vous feriez payer Kotkaniemi?

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Une prédiction « safe » pour Jesperi Kotkaniemi

L’an dernier Max Domi a conclu la campagne avec une récolte impressionnante de 72 points, soit son plus haut total en carrière.

Ses chiffres en détail étaient les suivants : 28 buts et 44 mentions d’aide pour un total de 72 points en 82 matchs.

Il a été sans contredit le meilleur élément offensif du Canadien de Montréal, tout en affichant une hargne et un désir de vaincre sans faille. Domi était poussé par la pression montréalaise à laquelle il carbure.

En vue de la saison qui s’amorcera le 3 octobre, le site de la Ligue nationale a justement offert ses prédictions annuelles et selon cette plateforme, Max Domi devrait récolter 70 points.

Le petit numéro 13 a peut-être connu une première joute préparatoire laborieuse, mais on ne peut pas se fier sur une seule partie pour imaginer la suite des choses dans son cas. Pouvons-nous stp arrêter d’avancer que sa 2e année avec le Tricolore pourrait ressembler à sa 2e avec les Coyotes? Lors de son arrivée dans le show en 2015-16, Domi a aussitôt rayonné… L’année suivante, se fût un tantinet plus ardu, mais n’oublions pas qu’il n’a joué que 59 rencontres cette année-là. Ça, on oublie de le préciser lorsque l’on décortique ses quatre saisons au sein du circuit Bettman.

Peu importe, le site de la LNH croit qu’il atteindra les 70 points, alors qu’il a prédit 57 points pour Tomas Tatar, 56 pour Brendan Gallagher et 55 pour Jonathan Drouin. Qu’en est-il de Jesperi Kotkaniemi? La projection dans son cas se situe à 48 points, ce qui a du sens pour un centre de 19 ans qui en sera à une seconde saison dans le circuit. Depuis de nombreuses années, les joueurs qui endossent un uniforme du Canadien ne figurent pas parmi les dix meilleurs pointeurs de la ligue. On tarde avant d’apercevoir un joueur du Canadien à travers les pointeurs.

Bref, chez les recrues, le site de la LNH estime que Jack Hughes et Kaapo Kakko récolteront chacun 61 points dès leurs premières enjambées à ce niveau. Il est question ici de deux joueurs au potentiel « générationnel », ce que n’est pas Jesperi Kotkaniemi. Au sommet des pointeurs, Connor McDavid devrait récolter la palme avec une prévision de 106 points. Il ne faut toutefois pas négliger un certain Nikita Kucherov pour cette lutte au sommet.

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Jesperi Kotkaniemi a bel et bien pris du poids cet été

Lorsqu’il a été repêché par le Canadien de Montréal, Jesperi Kotkaniemi n’avait que 17 ans et il ne pesait que 181 livres. Après avoir connu un camp des recrues un tantinet décevant, il a impressionné la direction et le coaching staff du CH à un tel point qu’il s’est taillé une place dans la LNH à seulement 18 ans et trois mois… et 184 livres.

On a pu voir en fin de saison que son gabarit encore un peu frêle l’avait épuisé et que pour passer aux travers des longues et dures saisons de la LNH, il allait devoir ajouter du coffre à sa charpente.

Lors de son bilan de fin de saison (vidage de casiers), l’ailier finlandais a avoué que son objectif premier pour l’été 2019 allait être de se renforcer physiquement, de prendre du muscle. Pierre Allard lui a remis un plan d’entraînement pour qu’il atteigne son objectif. Le CH lui a aussi remis un plan nutritionnel.

En juillet dernier, une photo de KK s’entraînant en Europe a fait le tour du Web. On semblait y voir un joueur plus gros physiquement.

Quelques jours plus tard, une vidéo – cette fois de Kotkaniemi en train de se baigner – a quelque peu confirmer que le centre finlandais était en voie de réussir à atteindre son objectif estival premier.

Eh bien, un Internaute a comparé une photo de Kotkaniemi datant d’il y a un an vs une photo prise il y a quelques jours à peine. Le résultat est frappant : KK a bel et bien pris du poids. #Chest

Reste à savoir combien de livres il a prises. 15? 20? Plus que ça?

Kotkaniemi est souvent comparé à Aleksander Barkov. Or, ce dernier a explosé offensivement à sa troisième année dans le circuit Bettman… après avoir justement pris du poids et atteint un poids de 213 livres. Barkov mesure autant que Kotkaniemi…

Si Ryan Poehling a été capable d’ajouter une quarantaine de livres à sa charpente, je ne vois pas comment Jesperi Kotkaniemi ne parviendrait pas à en ajouter entre 20 et 30.

Espérons maintenant que Kotkaniemi sera en mesure d’utiliser ces muscles supplémentaires afin de s’imposer physiquement sur la patinoire… 

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Une autre preuve du talent particulier de Jesperi Kotkaniemi

Jesperi Kotkaniemi est l’un des espoirs de haut niveau du Canadien de Montréal et à l’aube de sa deuxième campagne dans le circuit Bettman, c’est le moment parfait pour étaler sa valeur.

Marc Dumont, du site The Athletic, a d’ailleurs publié un papier détaillé dans la saison recrue de KK et ce que celle-ci peut nous indiquer.

Mine de rien, le Finlandais a récolté 34 points en 79 joutes, ce qui est plutôt ravissant pour une première saison dans la LNH… surtout à l’âge de 18 ans seulement.

Lors de sa toute première rencontre au niveau de la Ligue nationale de hockey, lors de sa première présence sur la surface glacée, le numéro 15 est parvenu à diriger un tir en direction du filet. Dumont est également revenu sur un jeu bien précis qu’a effectué Jesperi Kotkaniemi lors de ce même duel :

Non seulement Kotkaniemi a dû réagir rapidement au manque de temps et d’espace en zone offensive, mais il a montré l’étendue de sa portée et sa coordination yeux-mains en faisant mordre la poussière à Jake Gardiner et Zach Hyman sur le même jeu. – Dumont

Voici la vidéo en question afin de bien comprendre l’explication ci-haut, où l’on voit l’importance des zones restreintes :

Kotkaniemi est parvenu à maintenir le disque en zone offensive à deux reprises, ce qui demeure très positif puisqu’en découpant des vidéos, on peut découvrir ce genre de petit bijou. Un jeu que l’on peut oublier tout simplement ou ne pas voir à l’oeil nu. Cependant, ce type de jeu épate les coachs vidéo, les entraîneurs de la formation et tous ceux impliqués dans les opérations « hockey ». Cette séquence à elle seule étale toutes les qualités ahurissantes de Jesperi Kotkaniemi.

Les statistiques avancées indiquent également la capacité du jeune-homme et tout le potentiel qui l’habite. Je vous rappelle qu’on parle ici d’un jeune homme qui a amorcé sa carrière à 18 ans seulement. Dumont a mis sur la table les chiffres à égalité numérique lorsque le jeune joueur de centre se retrouve sur la glace : Le Canadien a contrôlé plus de 57 % des tirs, 54 % des buts et 55 % des occasions de marquer très dangereuses. – Dumont

On parle ici d’un joueur qui avait 18 ans, qui évolue au poste de centre, une position névralgique et très cérébrale. Bref, on peut comprendre que le 3e choix du Canadien en 2018 est un joueur spécial. Si vous n’êtes pas convaincu, dites-vous que le Tricolore accordait 50.6 lancers par 60 minutes lorsque Kotkaniemi était sur la glace. La moyenne du groupe à cet effet est de 55.4, ce qui démontre à quel point ses présences étaient de qualité.

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Jesperi Kotkaniemi veut être un peu plus « égoïste »

L’an dernier, à 18 ans, Jesperi Kotkaniemi a amorcé son parcours professionnel avec le Canadien de Montréal. Sa vitesse d’exécution et sa facilité dans les zones restreintes lui ont permis de réaliser ce grand saut. Offensivement, on lui reprochait de trop distribuer la rondelle, lui qui possède un lancer foudroyant, qu’il a peut-être peu utilisé en 2018-19. Le Finlandais en est d’ailleurs pleinement conscient puisqu’il a lui-même avoué qu’il se devait d’être plus « selfish » (égoïste).

Je pense que l’année dernière, j’ai eu beaucoup de bonnes occasions de marquer et je ne les ai pas trop utilisées. J’ai essayé de passer trop souvent. Cette année, j’espère marquer un peu plus. – KK

KK s’est vu octroyer le poste de 3e pivot du groupe, donc il s’est davantage concentré sur l’aspect plus défensif de la game. À seulement 18 ans, être joueur de centre au niveau de la Ligue nationale, c’est toute une mission de tenir un rôle aussi capitale. Ton cerveau réfléchit sans arrêt, tu dois modifier ton style de jeu, ce qui peut, au final, étouffer le côté offensif.

Pendant la saison estivale, il ne s’est pas concentré uniquement sur l’aspect cérébral, il a peaufiné son arsenal d’outils offensifs afin de débarquer en septembre et amener celles-ci à un autre niveau. Oubliez la guigne de la 2e année, Kotkaniemi n’a qu’une seule chose en tête : performer offensivement. Il a apprivoisé son nouvel environnement et son cerveau réfléchira certes moins avec une année derrière la cravate. Ce ne sont pas des données négligeables.

Néanmoins, le numéro 15 a dirigé pas moins de 134 tirs vers les gardiens adverses, soit tout juste derrière Elias Pettersson, qui a terminé au premier rang chez les recrues pour les lancers au filet. KK a eu un pourcentage de réussite de 8,2%. Cette statistique sera « facile » à améliorer en 2019-20. Cette facette se retrouve fort probablement sur son planning estival.

Bref, Kotkaniemi est débarqué à Montréal de la Finlande l’an dernier. On parle d’une nouvelle culture à laquelle il s’est bien adapté, mais où il a rencontré quelques obstacles pour forger la personne qu’il est en train de devenir.

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Jesperi Kotkaniemi en avance sur Elias Pettersson ?

En 2018-19, Jesperi Kotkaniemi est parvenu à se tailler un poste, ce qui en a surpris plus d’un, avec le Canadien de Montréal. Lors de sa sélection en juin 2018, il n’était pas encore majeur au Canada, lui qui a soufflé ses 18 chandelles le 6 juillet 2018. Toutefois, même s’il amorçait tout juste sa vie d’adulte, le jeune Finlandais ne s’attendait certes pas qu’elle s’entame de façon aussi abrupte. Devenir un membre du Canadien de Montréal aussi rapidement, ça veut dire quitter son nid finlandais, demeurer dans un appartement et démarrer une vraie vie d’adulte responsable.

Bref, avec l’appui de ses parents et l’organisation, KK a traversé sa première campagne dans le grand show comme un adulte responsable. Même si c’est devenu plus laborieux lors de la deuxième moitié de la saison, Kotkaniemi s’est démarqué par son aisance à distribuer la rondelle et à sortir avec le disque à la suite d’une lutte dans les zones restreintes. Lorsque la cloche a sonné au mois d’avril, son compteur s’est arrêté à 34 points récoltés en 79 rencontres. Pas mal. Par contre, à l’autre bout du Canada, une autre recrue amorçait son périple chez les grands : Elias Pettersson. Le Suédois des Canucks a raflé la palme de la recrue de l’année avec une récolte de 66 points, dont 28 buts, en 71 joutes.

Mais… Pettersson jouait son année « 20 ans », ce qui situe son niveau de maturité (physique, mental et comme hockeyeur) à un niveau plus élevé que Jesperi Kotkaniemi. Le jeunot du Canadien demeure par contre en avance sur Pettersson au même âge, selon Josh Rubin, ce qui peut demeurer très positif pour la suite des choses. En avance sur Pettersson au même âge??? Oui et non. Kotkaniemi a peut-être entamé sa carrière au sein de la LNH à 18 ans, versus 19 pour Pettersson, mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il le devance au même âge. Au préalable, Pettersson a quand même amassé 56 points en 44 duels au sein de la SweHL.

Donc, est-ce que les partisans de la Sainte-Flanelle doivent se construire de l’espoir à partir de là?

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Jesperi Kotkaniemi n’était même pas censé jouer à Montréal avant 2020

Lorsque le Canadien a sélectionné Jesperi Kotkaniemi au troisième rang il y a un an, plusieurs partisans ont été surpris. Très surpris même!

Il est ensuite retourné en Finlande, avant de revenir en Amérique pour le camp des recrues… puis éventuellement le vrai camp d’entraînement du CH.

Et là, surprise! Il a tellement été bon qu’on lui a fait une place dès octobre 2018.

Il a piloté le centre du troisième trio et il a terminé sa première campagne, à 18 ans et des poussières, avec 34 points en 79 rencontres.

Le fait qu’il n’ait pas reçu un seul vote pour le trophée Calder ne doit pas inquiéter les fans. Combien de joueurs dominants n’ont pas remporté le Calder?

Ceci dit, Kotkaniemi a connu plus de succès au Centre Bell qu’à l’étranger… et il a été plus efficace durant la première moitié de la saison (vs la fin de la saison). À son âge, c’est normal… et il doit se muscler un peu (ce qu’il fait présentement).

Or, François Gagnon a confié quelque chose de super intéressant concernant Kotkaniemi ce matin.

Selon Gagnon, les recruteurs de l’équipe ne voyaient pas Kotkaniemi percer la formation montréalaise avant l’automne 2020 lorsqu’ils l’ont sélectionné.

Bref, en l’espace de quelques mois, Kotkaniemi aura accéléré son développement de deux ans!

Et il aura envoyé Tomas Plekanec en Europe plus tôt que prévu!

Kotkaniemi n’était pas considéré comme étant aussi NHL ready que Brady Tkachuk, Rasmus Dahlin ou Filip Zadina Andrei Svechnikov.

Alors ce qu’il faut retenir dans le cas de Kotkaniemi, c’est qu’il s’est développé à une vitesse fulgurante au cours des 12 derniers mois.

Espérons que ça se poursuivra… et que le développement du choix de première ronde de l’équipe ce soir sera lui aussi très rapide.

Quoique ce dernier ne jouera clairement pas dans la LNH en octobre…

Conclusion : C’est aux joueurs de forcer la main aux entraîneurs et aux dirigeants en connaissant un excellent camp d’entraînement. De la place, on peut toujours en trouver! #ThatsIt

En rafale

– Alex Galchenyuk semble heureux avec sa copine et sa nouvelle vie en Arizona. #Cool

(Crédit: Instagram)

– La conjointe de Josh Gorges est une entraîneuse physique! Disons qu’elle est en (grande) shape!

– Le début de la fin?

– Les joueurs des Rays ne tripent pas sur l’incertitude liée au futur de l’équipe.

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Jesperi Kotkaniemi : pas un seul vote pour le trophée Calder

Le trophée Calder est remis à chaque année au joueurs qui a su démontrer des qualités exceptionnelles durant sa première saison en tant que joueur de la LNH.

Hier, c’est le jeune Elias Pettersson qui a soulevé le trophée.

Cinquième choix overall en 2017, Pettersson a disputé une année supplémentaire en première division suédoise avant de faire le saut en Amérique du Nord. Malgré quelques blessures, il a terminé la campagne 2018-19 avec 66 points en 71 rencontres. C’est exceptionnel!

Pettersson n’a obtenu que des votes de première et de deuxième places. 151 de première et 20 de deuxième…

Ce n’était même pas serré!

Il a dépassé Jordan Binnington et Rasmus Dahlin au suffrage.

La surprise dans cette course au trophée Calder? Jesperi Kotkaniemi n’a pas récolté un seul vote – pas même un de cinquième place – chez les 171 personnes qui avaient droit de parole.

Pourtant, Rasmus Dahlin (1er), Andrei Svechnikov (2e) et Brady Tkachuk (4e), tous repêchés dans le top quatre il y a un an, ont tous récolté au moins 18 votes.

Les quatre jeunes joueurs ont passé la saison 2018-19 dans la LNH. Et disons que leurs statistiques individuelles en 2018-19 se ressemblent pas mal…

(Crédit: HockeyDB)

Pas un seul journaliste québécois ou francophone n’a cru bon donner un vote de cinquième place à Kotkaniemi, alors que Marcus Pettersson, Colin White et Dominik Kahun en ont reçu au moins un chacun…

Je présume que le fait que le jeune joueur de centre montréalais ait connu des difficultés sur les patinoires adverses, ajouté au fait qu’il a été laissé de côté à trois reprises en fin de saison, n’a pas aidé.

Ceci dit, ce ne sont pas les votes de cinquième place au trophée Calder qui font d’un joueur un leader d’impact dans la LNH. Kotkaniemi a tout ce qu’il faut pour connaître une carrière étincelante. À lui de faire parler son talent au cours des prochaines années.

En rafale

– Au 15e rang, on trouve de tout! #PasUneCertitude

– Profil très intéressant (qui comblerait un besoin chez le CH).

– Cet ancien de la LNH se plaît en Suisse.

– À regarder, 24 heures avant celui de la LNH…

– Une superbe victoire… et un match face à un joueur spécial dans la même journée pour Auger-Aliassime.

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Jesperi Kotkaniemi a identifié son objectif numéro un pour l’avenir

Jesperi Kotkaniemi est un jeune homme intelligent. Très intelligent même.

Et une personne intelligente est généralement capable de bien s’auto-évaluer.

Avec une saison dans la meilleure ligue au monde derrière la cravate, le jeune homme de 18 ans est aujourd’hui un bien meilleur joueur de hockey qu’il y a un an.

Kotkaniemi a beaucoup appris cette saison.

Respecter les vétérans et attendre en silence parfois, notamment…

Mais surtout, il sait ce qu’il devra améliorer pour espérer connaître encore plus de succès l’an prochain.

Kotkaniemi a confié à Jean-François Chaumont qu’il va devoir améliorer plusieurs choses pour devenir un joueur de centre encore plus complet et encore plus efficace.

1. Il va devoir trouver un moyen d’être le même joueur à la maison et sur la route. Ça risque d’être une job mentale, ça…

Kotkaniemi n’a pas marqué un seul but à l’étranger cette saison.

2. Il sait qu’il devra se renforcer physiquement… Qu’il devra prendre du muscle durant l’été. C’est son objectif premier pour l’été 2019. Et soyez certains d’une chose, Pierre Allard lui donnera certainement un plan d’entraînement de champion pour la période estivale.

Kotkaniemi devra, comme Lars Eller à l’époque, trouver un moyen de prendre du poids sans pour autant devenir plus lent ou moins explosif sur la patinoire.

3. Il va mettre beaucoup d’emphase non pas seulement sur l’effort, mais aussi sur le repos et l’alimentation. C’est un must dans la meilleure ligue au monde.

Je ne m’attends pas à ce que Kotkaniemi soit le centre numéro un du Canadien la saison prochaine. Mais je crois qu’il pivotera l’un des deux premiers trios (au centre) avant la fin de son contrat d’entrée (trois saisons).

À lui maintenant de se repose, de bien manger, de s’aérer l’esprit… Et de rentrer au gym!

En rafale

– Puisqu’il est question de Kotkaniemi, disons qu’il ne boira peut-être plus les paroles de son idole comme si c’était la vérité absolue, hehe!

– Alain Vigneault pourrait être le prochain entraîneur-chef des Sabres selon Alain Sanscartier. Vigneault est un gars de l’Outaouais et il connaît bien Sanscartier…

– Votre réponse?

– Joel Quenneville va encore une fois gagner beaucoup d’argent dans les prochaines années.

– Rémi garde Jackson et Novillo loin des médias.

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Jesperi Kotkaniemi était à la Place Bell de Laval

Joël Bouchard a dû dealer avec plusieurs départs cette saison (échanges, ballottage, rappels, etc.) et disons que ça a compliqué sa première année de coaching à Laval. Le Rocket occupe ce matin le septième rang de sa division et seules les quatre premières équipes participeront aux séries. Et il ne reste que 11 matchs à la saison régulière du Rocket…

(Crédit: TheAHL.com)

De plus, deux autres équipes (les Monsters et les Comets) se situent entre le Rocket et le quatrième rang de sa division (occupé par les Senators). Bref, les chances de voir les (jeunes) hommes de Joël Bouchard en séries sont très très très minces. Avec une fiche de 27-27-12, il est un peu normal que tu ne fasses pas les séries par contre. On n’est pas dans la LCF quand même!

Reste qu’hier, on a eu droit à tout un spectacle à la Place Bell. Le Rocket tirait de l’arrière 2 à 1 avec moins de cinq minutes à écouler en troisième période. Cale Fleury est parvenu à créer l’égalité…

La prolongation n’a pas fait de maître…

Et le Rocket a finalement remporté la victoire après huit rondes de fusillade. Daniel Audette, Michael Pezzetta et Hunter Shinkaruk ont marqué en tirs de barrage. L’ambiance était très agréable dans l’amphithéâtre.

Une présence particulière a fait jaser à la Place Bell. Celle de Jesperi Kotkaniemi.

En effet, le jeune attaquant finlandais et le Canadien avaient congé hier soir. Les plus vieux en ont profité pour passer du temps en famille…

Les plus « tannants » sont probablement allés manger (et plus?) à quelque part en ville…

Alors que KK est allé regarder un match de hockey à Laval, lui. Il n’en fallait pas plus pour que les caméras de RDS/Rocket (AHL.tv ont repris la séquence) le remarquent et le capturent.

Le gestionnaire du compte Twitter du Rocket a lui aussi trouvé le moyen de souligner la présence du jeune Finlandais.

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La grande question maintenant : Qu’est-ce que Kotkaniemi faisait à Laval hier soir?

Certains croient qu’il y était car il va y jouer bientôt, mais je ne crois VRAIMENT pas à cette théorie. Même si le temps de jeu de Kotkaniemi a chuté récemment, l’envoyer à Laval dans une fin de calendrier perdu n’apporterait pas grand chose au grand #15.

Je crois juste qu’hier soir, Kotkaniemi avait le goût de relaxer, de regarder un match de hockey et que le Rocket représentait une belle option pour lui. Et il a passé la soirée en compagnie de son frère, qui en est à son premier séjour à Montréal, tout en ayant la chance de croiser son bon ami Urho Vaakanainen (qui ne jouait pas, blessé).

Rappelons que Karl Alzner n’a pas participé à la rencontre puisque sa femme venait tout juste de donner naissance au troisième enfant du couple.

En rafale

– Faut-il accepter que Jonathan Drouin ne sera jamais bon défensivement? S’il produisait davantage, peut-être…

– Quelle belle initiative!

– Il ne faudrait pas oublier les Mooseheads.

– Un combat chez les 168 livres pour David Lemieux.

– Assurément!