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Ces parents qui privent leurs enfants du jeu libre

Le jeu libre et spontané a tellement perdu en popularité qu’on finit par oublier qu’à la base, l’enfance est belle parce qu’on peut s’amuser, sans obligations ni responsabilités.

Comme l’indique La Presse, l’oisiveté permet de développer de belles aptitudes, entre autres l’aspect social, l’imaginaire et la débrouillardise.

Selon une étudiante en psychologie, Jane Barker, ce sont ces mêmes enfants, qui ne sont pas contraints dans un cadre trop structuré, qui développent le meilleur contrôle cognitif.

Il s’agit d’une aptitude qui sert aux individus tout au long de leur cheminement de vie, afin d’atteindre leurs objectifs scolaires, personnels et professionnels.

Lors de la recherche, 70 enfants âgés de 6 ans ont été soumis au même test. À l’intérieur de 60 secondes, ils devaient nommer le plus d’animaux possible.

Les enfants sans surcharge d’activités divisaient leurs animaux par famille (ferme, domestiques, marins, etc.), alors que les autres nommaient les animaux dans le désordre.

Barker a souligné le fait que les enfants plus oisifs étaient donc les plus efficaces. Ceci étant dit, seul ce groupe d’âge a été évalué. D’autres études seront nécessaires.

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La disparition du jeu libre chez l’enfant

Les enfants d’aujourd’hui ont beaucoup moins l’occasion de s’adonner au jeu libre. On a d’ailleurs remarqué une baisse radicale de ce type de jeu au cours des 50 dernières années. On accorde cette tendance aux parents, qui sont de plus en plus portés à diriger le jeu de leurs enfants.

Ces derniers s’adonnant beaucoup moins qu’autrefois au jeu libre, on peut y relier plusieurs problèmes de société. On lit sur ce une revue de plusieurs études dans une édition spéciale de l’American Journal of Play.

Le jeu libre représente une partie importante de l’enfance. Sa diminution entraînerait des conséquences sur notre développement social, mental et physique. Il permet à l’enfant de créer son propre univers, en particulier lorsqu’il s’agit d’un jeu extérieur.

On reconnaît entre autres une corrélation entre la baisse du jeu libre et l’augmentation des dépressions et des suicides. De plus, cette décroissance serait responsable de la montée du narcissisme chez les enfants comme les adolescents.

Le jeu libre aurait aussi des répercussions très positives quant aux capacités d’apprentissage de la lecture et des mathématiques. En se mêlant aux autres, les enfants développeraient leurs aptitudes à intégrer de nouvelles notions et à prendre leur place.

La diminution constante du jeu libre durant l’enfance a bien sûr des impacts sur la santé physique. Elle tiendrait un rôle important dans l’augmentation des cas d’obésité que nous connaissons depuis quelques années.