Le jeu libre et spontané a tellement perdu en popularité qu’on finit par oublier qu’à la base, l’enfance est belle parce qu’on peut s’amuser, sans obligations ni responsabilités.
Comme l’indique La Presse, l’oisiveté permet de développer de belles aptitudes, entre autres l’aspect social, l’imaginaire et la débrouillardise.
Selon une étudiante en psychologie, Jane Barker, ce sont ces mêmes enfants, qui ne sont pas contraints dans un cadre trop structuré, qui développent le meilleur contrôle cognitif.
Il s’agit d’une aptitude qui sert aux individus tout au long de leur cheminement de vie, afin d’atteindre leurs objectifs scolaires, personnels et professionnels.
Lors de la recherche, 70 enfants âgés de 6 ans ont été soumis au même test. À l’intérieur de 60 secondes, ils devaient nommer le plus d’animaux possible.
Les enfants sans surcharge d’activités divisaient leurs animaux par famille (ferme, domestiques, marins, etc.), alors que les autres nommaient les animaux dans le désordre.
Barker a souligné le fait que les enfants plus oisifs étaient donc les plus efficaces. Ceci étant dit, seul ce groupe d’âge a été évalué. D’autres études seront nécessaires.