Catégories
Jeux / e-Sports

E3 2019 : 5 moments marquants du salon

Bien que le salon E3 2019 ne prendra fin que demain officiellement, à l’égard de bien des fans cet événement se termine une fois la dernière conférence donnée. Plusieurs nouvelles annonces ont déferlé depuis mardi, alors aussi bien vous livrer nos 5 moments marquants de cette édition de la grand-messe des jeux vidéo!

1 – Keanu Reeves vole la vedette

Comme certains l’ont constaté, c’est l’été de l’acteur Keanu Reeves. La vedette hollywoodienne continue de faire les manchettes, elle qui vient de paraître dans John Wick Parabellum. Keanu sera aussi à l’affiche dans Always Be My Maybe et prêtera sa voix à Duke Caboom dans Toy Story 4. Après le cinéma, Neo fera dans les jeux vidéo avec Cyberpunk 2077.

Keenu jouera le rôle de Johnny Silverhand et chef de la rébellion dans le populaire jeu de table. La présence d’un acteur aussi réputé à la conférence de Microsoft a donné lieu à un échange incroyable. Qualifiant le jeu de « à couper le souffle », un fan a rétorqué « TU es à couper le souffle! », ce à quoi Keenu a répondu « TU es à couper le souffle. Vous êtes tous à couper le souffle! », visiblement flatté par un tel commentaire.

2 – Ikumi Nakamura séduit le monde

La conférence de Bethesda n’était pas très excitante, surtout après l’apologie de Fallout 76. Par contre, difficile de ne pas tomber sous le charme de la responsable du nouveau jeu Ghostwire Tokyo, Ikumi Nakamura. La disciple du vétéran Shinji Mikami (père de la série Resident Evil) était un véritable vent de fraîcheur au cours d’un événement marqué par le faux.

Les fans ont tellement adopté la conceptrice que celle-ci a repartagé plusieurs illustrations créées à son honneur sur son compte Twitter officiel.

3 – Banjo et Kazooie dans Super Smash Bros. Ultimate

La conférence Nintendo était l’une des plus intéressantes cette année. Bon d’accord, c’était une capsule vidéo (Nintendo Direct), mais en comparaison aux autres éditeurs qui ne présentaient que peu de séquences gameplay pendant plus d’une heure, il y avait de quoi jubiler.

Parmi toutes les annonces, celle de Banjo et Kazooie dans Super Smash Bros. Ultimate était épatante. Le jeu est rapidement devenu une ode à toutes les franchises passées et présentes de Nintendo. De voir une série aussi emblématique à nouveau sur une console Nintendo avec des musiques composées par Grant Kirkhope…wow!

4 – Final Fantasy VIII de retour après 20 ans

Oui, Final Fantasy VII Remake est attendu de pied ferme depuis longtemps. Mais qui aurait pensé que Square Enix créerait un remaster du controversé épisode VIII? La version actualisée sera distribuée sur PC, PlayStation 4, Switch et Xbox One en 2019. Une grosse surprise pour les fans de la série qui n’espéraient plus voir Squall et ses amis outre que dans un émulateur ou une version dépassée.

5 – L’époustouflant Watch Dogs Legion

La conférence d’Ubisoft au E3 2019 était variée et riche de contenu intéressant. Watch Dogs Legion était renversant, lui qui vous proposera d’incarner n’importe quel personnage du jeu pour lutter au sein de la rébellion DeadSec. Un projet incroyablement ambitieux qui change des éternelles suites qui se la jouent facile.

Avons-nous oublié quelque chose? Faites-nous part de vos moments favoris du E3 2019 dans la section réservée aux commentaires!

Catégories
Jeux / e-Sports

Jeu de la semaine : Pandemic Legacy (saison 1)

Le jeu de cette semaine est probablement une des plus fortes gifles ludiques que j’ai reçu dans les dernières années. Numéro deux sur le site boardgamegeek (BGG pour les intimes) et troisième jeu de type legacy a être sorti sur le marché… Et j’ai nommé : Pandemic Legacy (saison 1).

Et donc, qu’est-ce que c’est que ce jeu?

La plupart des gens qui s’intéressent un peu au monde du jeu ont sûrement joué à Pandémie ou en ont au moins entendu parler à plusieurs reprises. Considéré comme référence pour le genre jeux coopératifs, Pandémie est aujourd’hui une licence à part entière. Entre ses extensions et suites, c’est plus d’une 10aine de jeux portant le sceau Pandémie qui sont aujourd’hui sur le marché. Chacune des itérations propose des alternatives originales sur le même thème, mais aucun ne va aussi loin que Pandemic Legacy (saison 1).

Pour bien saisir cette particularité, il faut comprendre ce qu’un legacy a d’unique. En bref, ce type de jeu, que l’on pourrait traduire par héritage, prend en compte ce qui a été joué dans les parties précédentes. Ainsi, le jeu « garde la mémoire » des choix faits par les joueurs et des évènements marquants. Cependant, à la différence d’un jeu à campagne plutôt classique, ce ne sont pas que des choix scénaristiques qui viendront teinter le jeu ; il y aura une altération permanente du jeu! Ces modifications peuvent être de différents types : déchirer une carte obsolète, écrire des éléments sur des cartes ou le plateau, révéler des boites de textes en les grattant comme des billets de loto, apposer des collants, etc.

De plus, des nouvelles règles viennent s’ajouter dans les emplacements prévus dans le livret d’instructions, changeant ainsi certaines façons de jouer ou offrant de nouvelles possibilités. Se trouvent aussi des boites qui contiennent des éléments de jeux, comme des pions, qui ne sont pas accessibles tant qu’une carte ou règle ne disent pas de l’ouvrir. Ainsi, chaque partie devient l’héritière de la précédente.

L’équipe de l’aujourd’hui défunte Filosofia (bon… pas tout à fait défunte, c’est un peu compliqué et c’est pas le propos de ma chronique) a donc, en 2015, proposé Pandemic Legacy (saison 1). Leur idée de base a été très simple : partir d’une partie de Pandémie classique et y ajouter de nouveaux éléments mécaniques, matériels et scénaristiques au fil des parties.

La campagne, appelée Saison 1, s’étale, dans le jeu, sur une année entière à raison d’un scénario par mois. Si une équipe échoue à atteindre les objectifs du mois, ils ont droit à un deuxième essai. Après cette deuxième tentative, réussite ou échec, le jeu progresse, entrainant avec lui les conséquences du résultat. Ainsi, c’est entre 12 et 24 parties que les joueurs vont traverser au cours de la campagne. En plus de ça, après chaque partie, selon la performance des joueurs, il est possible d’acheter des améliorations et, de mon expérience, cet entre-deux est tout aussi prenant qu’une partie.

Les joueurs, comme dans Pandémie classique, travaillent ensemble afin de trouver les remèdes à quatre maladies qui se répandent sur Terre. Évidemment, sans trop en dévoiler (car une partie du plaisir se trouve dans la découverte progressive du jeu), les choses ne seront pas aussi simples qu’il y parait et de nouveaux défis surviennent au cours de la campagne. Par contre, les joueurs disposeront de plus en plus d’outils pour y arriver. Au fur et à mesure de vos décisions, votre jeu prendra une tournure unique et je ne peux cacher qu’il y a un certain plaisir à discuter avec d’autres joueurs de comment s’est déroulée leur campagne et de comparer les résultats…

Pour les intéressés qui auraient déjà fait la Saison 1, une deuxième saison (qui m’a un peu déçu, je l’avoue) est déjà disponible et la troisième serait prévue pour cette année.

Pandemic Legacy (saison 1) – 2-4 joueurs – 60 min. – 13+

À essayer si :

  • Vous vous sentez prêts à devoir vivre le sentiment étrange de déchirer une carte de jeu.
  • Vous êtes un/e apôtre des jeux coopératifs.
  • Vous n’avez pas peur de faire plus de 12 parties du même jeu, au risque de vous en éc?urer du Pandémie classique.

À éviter si :

  • Pour vous les jeux de société sont des objets sacrés qui doivent rester immaculés.
  • Vous n’êtes pas prêts à embarquer dans de la gestion d’horaires avec votre groupe.
  • Vous êtes du genre joueur Alpha (définition : joueur, qui dans un coop, dit aux autres quoi jouer).
Catégories
Jeux / e-Sports

E3 2019 : un dernier blitz de jeux rétros pour Xbox

C’est au cours de l’émission Inside Xbox que nous avons appris la venue d’une dernière salve de jeux rétrocompatibles sur Xbox One. En effet, Microsoft cessera d’ajouter de nouveaux titres à son programme pour se concentrer sur le futur avec Project Scarlett.

Voici les jeux originaux Xbox qui seront bientôt ajoutés au programme :

  • Armed and Dangerous
  • Indiana Jones and the Emperor’s Tomb
  • Sphinx and the Cursed Mummy
  • Tom Clancy’s Splinter Cell
  • Tom Clancy’s Splinter Cell Pandora Tomorrow
  • Tom Clancy’s Splinter Cell Chaos Theory
  • Tom Clancy’s Splinter Cell Double Agent
  • Unreal Championship 2: The Liandri Conflict

Voici les jeux Xbox 360 qui seront améliorés en 4K HDR sur Xbox One X grâce au programme de rétrocompatibilité :

  • Banjo-Kazooie
  • Banjo-Kazooie Nuts & Bolts
  • Banjo-Tooie
  • Kameo Elements of Power
  • Perfect Dark
  • Perfect Dark Zero
  • Viva Piñata
  • Viva Piñata: Trouble in Paradise

Et enfin, voici les derniers jeux Xbox 360 qui seront ajoutés à la collection de titres rétrocompatibles sur Xbox One :

  • Asura’s Wrath
  • Battlefield 2: Modern Combat
  • Enchanted Arms
  • Enslaved: Odyssey to the West
  • Far Cry Classic
  • Far Cry Instincts Predator
  • Infinite Undiscovery
  • Peter Jackson’s King Kong: The Official Game of the Movie
  • Prince of Persia The Forgotten Sands
  • Skate
  • Star Ocean: The Last Hope
  • Super Puzzle Fighter II Turbo
  • Syndicate
  • Too Human (offert gratuitement!)
  • Unreal Tournament III
Catégories
Jeux / e-Sports

Un nouveau « Evil Genius » 15 ans plus tard

Il y a de ces jeux qui nous surprennent et que nous pensions oubliés. Pas moins de 15 ans après sa sortie sur PC (2004), Evil Genius refait surface au E3 2019. Le studio Rebellion se chargera d’une version au goût du jour de ce jeu de stratégie d’espionnage parodique.

La page Steam officielle nous révèle que le jeu Evil Genius 2 sera prêt quelque part en 2020. Il sera question de mettre à exécution des plans machiavéliques pour assouvir une soif de domination mondiale. En plus de recruter des sbires qui n’ont pas froid aux yeux, vous devrez poser de multiples pièges pour empêcher les héros de la Justice de freiner vos ambitions.

Si vous aimez construire des bases, développer des technologies et semer en déroute des unités ennemis, Evil Genius 2 devrait vous plaire. Le jeu original est offert à 75 % de rabais chez notre partenaire GOG si vous voulez vous faire une meilleure idée de pourquoi cette suite est à la fois inespérée et prometteuse.

Bande-annonce : Evil Genius 2

Catégories
Jeux / e-Sports

« Destroy All Humans! » bientôt de retour

THQ Nordic et Black Forest Games ont annoncé un remake pour le populaire jeu d’action Destroy All Humans! Sorti à l’origine sur PlayStation 2 et Xbox en 2005, cette production unique en son genre vous place aux commandes d’un extra-terrestre qui tente par tous les moyens d’asservir notre planète. Et par tous les moyens, on entend par exemple l’utilisation d’une soucoupe volante équipée d’un laser de la mort ou encore d’une sonde anale.

Dans cette version améliorée, vous aurez la chance de découvrir la mission spéciale Area 42 qui n’avait pas été incluse à l’époque. Les développeurs ont également bonifié l’aspect visuel pour donner à Destroy All Humans! un look plus moderne sur PC, PlayStation 4 et Xbox One lorsqu’il sera commercialisé en 2020.

Bande-annonce : remake de Destroy All Humans!

Catégories
Jeux / e-Sports

E3 2019: Les annonces Pré-E3

CALL OF DUTY : MODERN WARFARE

12 ans après le jeu original et 3 ans après le remaster, voilà qu’Activision nous annonce le reboot du jeu Call of Duty : Modern Warfare. Toujours développé par le studio Infinity Ward, le jeu sera plus ancré dans la réalité d’aujourd’hui et la trame narrative sera plus sombre que le jeu original. Ça sera aussi l’occasion de retrouver le Capitaine Price, un des personnages favoris des fans de la franchise. Voici quelques détails supplémentaires sur le jeu :

  • Contrairement à Black Ops IIII, il y aura bel et bien un mode solo à Modern Warfare, en plus d’un mode multijoueur et d’un mode coop.
  • Fini le Season Pass ! Le jeu recevra du contenu gratuit à la place.
  • Le jeu supportera le cross-play entre différentes consoles ! Mais on ne sait toujours pas les consoles concernées?
  • Le jeu roule sur un tout nouveau moteur de jeu qui permettra des graphismes ultra-réalistes.
  • Il n’y aura pas de mode Zombies
  • Les joueurs PS4 pourront avoir les futurs contenus téléchargeables une semaine à avance.
  • Le jeu est prévu pour le 25 octobre 2019 sur PC, PS4 et Xbox One.

GHOST RECON : BREAKPOINT

Suite du jeu Ghost Recon : Wildland sorti en 2017, Breakpoint se déroulera cette fois-ci sur l’île d’Auroa, qui est sous l’emprise d’un groupe qui se fait appeler les Wolfes. Le commandant de ce groupe de renégats, le colonel Cole D. Walker est incarné par l’acteur Jon Bernthal (The Punisher). On a pu voir le colonel Walker, un ancien Ghost, dans le contenu téléchargeable gratuit « Opération Oracle » pour Ghost Recon : Wildlands. Voici quelques détails supplémentaires sur le jeu :

  • Le jeu peut être joué en solo ou avec des amis (4 joueurs maximum).
  • Il y aura du nouveau contenu proposé aux joueurs tous les 4 mois après la sortie du jeu.
  • Il y aura un mode multijoueur PvP.
  • Une connexion internet en tout temps est exigée, même si vous décidez de jouer en solo au jeu?
  • Le jeu sera disponible sur le Epic Games Store et sur la boutique Uplay, mais pas sur Steam.
  • Le jeu sortira le 4 octobre 2019 sur PC, PS4 et Xbox One.

MARVEL’S AVENGERS

Ça fait plus de 2 ans qu’on n’a pas eus de nouvelles du jeu Avengers proposé par Square Enix, Crystal Dynamics et Eidos Montréal. Il semblerait que l’attente soit terminée ! Les studios en effet annoncés qu’on pourra en apprendre plus sur le jeu lors de la présentation Square Enix du 10 juin à 21h00 (heure de Montréal). Mais déjà quelques détails ont futés. On nous promet « une véritable expérience de jeu Avengers : une aventure épique qui combine la narration cinématographique avec des éléments du jeu en solo et du jeu en coopération. » Déjà certains médias n’hésitent pas à comparer le jeu à un Destiny, avec une trame narrative pouvant être joué autant en solo qu’en multijoueur. (Source : Evan Filarca)

XBOX GAME PASS SUR PC

Connaissant un certain succès sur Xbox One, Microsoft a annoncé la venue du service Xbox Game Pass sur PC ! Le service sera adapté au marché PC et bien qu’il porte le même nom que le service sur Xbox One, les 2 seront complètement séparés. À sa sortie, le service devrait contenir plus de 100 jeux PC de 75 partenaires comme SEGA, Bethesda, Devolver Digital, Deep Silver, etc. Si vous décidez d’acheter le jeu via le service, il sera possible d’avoir un rabais de 20% lors de l’achat via le Windows Store. Évidemment, comme sur Xbox One, toutes les futures exclusivités Microsoft seront disponibles sur le service dès le jour de leur sortie. Plus d’information lors de la conférence Xbox durant l’E3.

DARKSIDERS : GENESIS ?

La franchise Darksiders est en bonne santé apparemment ! Avec la possible annonce d’une version Nintendo Switch du jeu Darksiders II et des bonnes ventes du 3e opus, THQ Nordic nous aguiche en annonçant la présentation d’un nouveau jeu Darksiders lors d’une présentation à l’E3. On en sait peu présentement, mais on nous promet un jeu Darksiders « qui va amener la franchise dans une toute nouvelle direction ». À suivre?(Source : Geoff Keighley)

GHOSTBUSTERS : THE VIDEO GAME REMASTERED

« Who you gonna call ? ». Le studio Saber Interactive et l’éditeur Mad Dogs Game vont nous replonger dans l’univers S.O.S Fantômes avec l’annonce de Ghostbusters : The Video Game Remastered. Considéré comme le vrai 3e opus de la franchise Ghostbusters, le jeu avait reçu de bonnes critiques lors de sa sortie il y a 10 ans, surtout grâce à l’ambiance du jeu très similaire aux films des années 80. Les voix de Bill Murray, Dan Aykroyd, Harold Ramis et Ernie Hudson seront toujours présents dans cette version rematricée. Le jeu sortira en 2019 sur PC (via le Epic Games Store), PS4, Xbox One et Nintendo Switch !

OUTRIDERS (SQUARE ENIX)

Catégories
Jeux / e-Sports

Vers un possible « Baldur’s Gate III » chez Larian Studios

Il y a des nouvelles comme celle-ci qui semblent sortir de nulle part. Larian Studios, responsable de Divinity Original Sin et sa suite serait présentement en préparation d’un troisième épisode de la mythique série Baldur’s Gate. Pour remettre en perspective, l’extension du second épisode Throne of Bhaal qui clôturait la saga est sorti il y a 18 ans de cela.

Cela dit, un Baldur’s Gate III, sous-titré The Black Hound était bel et bien prévu après la sortie de l’extension et même annoncé en 2002. Mais entre le rachat d’Interplay par Infogrames, des procès en tout genre et la mauvaise santé financière de l’éditeur, le projet est annulé en 2003. Puis, en 2012, Trent Oster, PDG de Beamdog (Baldur’s Gate Enhanced Edition) laissait planer le doute, disant que si un hypothétique troisième volet se réalisait, il serait bien différent du Black Hound originel.

Il y avait bien une mention de l’existence d’un tel projet par l’ancien responsable d’Interplay (qui avait développé les premiers épisodes de Baldur’s Gate via leur division Black Isle) mais nous n’avions aucune nouvelle depuis octobre 2018.

Tout commence avec un teaser sur le site de Larian d’une image d’un trois en chiffre romain. Évidemment, le premier réflexe est de penser à un troisième épisode de Divinity: Original Sin.

Seulement voilà: un internaute s’est rendu compte que plusieurs mentions d’un Baldur’s Gate III étaient dissimulées dans la description de la vidéo teasing de la page.

Enfin, Brian Fargo, encore lui, viendrait de définitivement vendre la mèche avec un tweet publié récemment.

On ne peut guère imaginer meilleur mariage entre un studio qui a fait ses preuves en matière de jeu de rôle et l’illustre série qui a bercé les joueurs PC. On se demande toutefois comment ce troisième épisode va s’insérer dans la saga tant l’extension de Baldur’s Gate II concluait superbement l’arc narratif de l’enfant de Bhaal ne nécessitant aucune suite (même si elle était prévue).

Catégories
Jeux / e-Sports

Des soldes d’été qui commencent maintenant!

Le moment que l’on attendait tous est arrivée, les soldes d’été GOG.com ont commencé. C’est plus de 2000 offres qui vous tendent les bras. Et même un jeu gratuit à vie. Comment refuser?

Soldes d’été GOG.com, une sélection gargantuesque

Gabe Newell n’a qu’à bien se tenir! GOG.com vient de dégainer ses soldes d’été. Et ça se bouscule au portillon. Non seulement de nombreux titres existants sont en rabais comme Diablo (-10%), The Witcher 3: Wild Hunt GOTY (-70%) ou encore Frostpunk (-40%), mais vous avez également la possibilité de récupérer, sans frais, Obduction! Oui le jeu de 2016 de Cyan (les créateurs de Myst et Riven) est disponible gratuitement à vie pendant une durée limitée. Laissez-vous tenter par ces grands espaces et ce mystère.

Mais ce n’est pas tout car la plateforme de notre partenaire intègre de nouveaux jeux pile à temps pour ces soldes monstrueux comme Bioshock Infinite Complete Edition (-75%) qui est disponible sans DRM aucun. Sans oublier les collections de jeux, ces sélections opérées par des experts, comme Die Auslanders qui comprend 5 jeux classiques X-Com. Et vous savez à quel point on aime cette série.

Aussi, nous avons prévus quelques clés à faire tirer (une centaine). Pour participer, nous demandons simplement de vous abonner à notre infolettre: https://mailchi.mp/54b59ec5ca29/jeuxdi et à vous inscrire à GOG.com via ce lien: https://www.gog.com/?pp=fc8ad27cd229c21db517531fed553d0790aa2c59

Bref il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Bon jeu!

Catégories
Jeux / e-Sports

Le « trouble du jeu vidéo » reconnu par l’OMS

L’information ne vous aura pas échappé, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) vient d’officiellement ajouter le trouble du jeu vidéo à sa longue liste de Classification internationale des maladies. Mais sommes-nous vraiment malade.

Définition du trouble du jeu vidéo

Commençons par rappeler la définition du trouble du jeu vidéo: « Comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérisent par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prend le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables. »

On reprend notre souffle et on explique, on vulgarise. Très simplement, ce trouble stipule que si on joue à des jeux vidéo (ou des jeux numériques bien qu’il soit difficile de faire la différence honnêtement) de manière intensive en négligeant des activités quotidiennes comme manger et dormir par exemple et que l’on répète cette pratique ou qu’on l’augmente malgré les dangers, on est malade.

Pour une explication complète de l’OMS c’est par ici: https://www.who.int/features/qa/gaming-disorder/fr/

Recevable? Difficilement?

Dans l’absolu cette définition est recevable mais elle pose problème dès lors que l’on s’intéresse à l’aspect intensif, cette fameuse perte de contrôle de la définition. À quel moment perd-on le contrôle? Qui est apte à le diagnostiquer avec précision? Déjà que le jeu vidéo demeure incompris, on ne va pas être aidé avec ça. Puis, quels sont ces autres centres d’intérêt que l’on peut négliger? Parler à des gens? On peut le faire via des MMO. Formation? Éducation? L’une des meilleures façons d’apprendre restent les Serious Game, les vrais, pas des simulations en 3D rachitique avec des choix de dialogues qui offrent un ersatz de jeu. Voyager? Jusqu’à preuve du contraire, on ne peut pas encore aller dans l’espace pour 30 à 70$. J’ai pourtant visité d’innombrables galaxies et on peut même le faire en réalité virtuelle désormais.

Au delà de l’industrie qui s’insurge, à raison, de cette définition, d’éminents scientifiques trouvaient déjà que cette définition posait problème lors de sa publication l’an passé. En effet, qu’est-ce qui prouve que c’est bien le jeu vidéo qui est la cause des troubles cliniques chez des patients atteint de ce fameux trouble du jeu vidéo. Il faudra clairement établir un lien de cause à effet encore trop flou aujourd’hui. Les scientifiques redoutent également un abus de diagnostics de troubles du jeu vidéo comme le souligne Radio-Canada.

Le burn-out pas une maladie, mais la pratique hors de contrôle du jeu vidéo, oui

Par ailleurs, l’OMS en a profité pour ajouter également à sa Classification internationale des maladies mise à jour, le burn-out, cet épuisement professionnel contracté par de nombreux travailleurs. Mais, comme le rapporte TVA Nouvelles, il ne convient pas de considérer ce trouble comme une maladie malgré sa présence sur la fameuse liste. Un porte-parole de la très respectée organisation s’est en effet précipité pour préciser que « le burn-out n’est pas conceptualisé comme une condition médicale mais plutôt comme un phénomène lié au travail. » Première chose.

La seconde est que l’industrie fait très bien l’autruche. L’Association canadienne du logiciel de divertissement (ALD) critique l’inclusion du trouble du jeu vidéo, ou encore le Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisir (SELL) en France et l’Interactive Software Federation of Europe (ISFE) pour le continent, pour leur part, le regrettent. Ces dénonciations seraient d’avantage crédibles si les travailleuses et travailleurs de l’industrie n’étaient pas autant sujet à l’épuisement professionnel. En cause, un phénomène qui touche toute l’industrie.

Allez je vais vous donner une autre définition qui vous le fera peut-être deviner: « Comportement lié à la pratique du développement des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérisent par une perte de contrôle sur le développement, une priorité accrue accordée au développement, au point que celui-ci prend le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du développement en dépit de répercussions dommageables. » Alors, vous avez deviné? Je veux bien entendu parler du crunch. Ces fameuses périodes de développement de dernière minute pour corriger certains bogues ou rajouter certaines caractéristiques dans un jeu vidéo quasiment terminé. Cette définition s’applique à merveille à un trouble bien plus pernicieux, vous ne trouvez pas?

Prochaine étape, le crunch vivement déconseillé voire interdit?

On est d’accord, la pratique du jeu vidéo est une chose et son développement en est une autre. Mais ne serait-il pas judicieux de traiter le problème à la source? Je veux dire par là que les développeurs ne montrent pas l’exemple aux joueurs en pratiquant le crunch à outrance et en le portant comme un badge d’honneur tel un scout en recherche de validation. On s’entend que de plus en plus de studios, d’équipes et de collectifs rejettent cette pratique, qui pourrait être corrigée, d’après les dires de certains, par une meilleure organisation du projet.

Quoi qu’il en soit, l’OMS devrait peut-être se pencher sur ce problème plutôt que d’accabler encore une fois la pratique du jeu. Entre nous, les causes d’un plongeon tête la première dans un jeu sont souvent externes. Regardons par exemple la vie de la personne et ce qui l’a poussée à se jeter corps et âme dans le logiciel. Car il y a toujours, toujours, une cause.

Catégories
Jeux / e-Sports

« Apex Legends » continue sa descente vertigineuse

Dur dur d’être un game as a service (GAAS). À sa sortie en février, plusieurs voyaient Apex Legends comme le Fortnite-killer. Après un départ fulgurant, pas moins d’un million de joueurs s’étaient connectés aux serveurs en moins de 8 heures… tout portait à croire que Respawn et Electronic Arts avaient trouvé une nouvelle poule aux oeufs d’or.

Et ce fut le cas, pour un moment. En un seul mois, Apex Legends avait généré des recettes de 92 millions de dollars américains, fracassant ainsi un record dans le genre Free-to-play (F2P). Un exploit dont peu d’autres jeux peuvent se vanter, tous genres confondus. Cependant, un tel exploit ne s’est pas répété : le jeu perd en vitesse, et pas qu’un peu.

Selon la société d’étude de marché SuperData, Apex Legends ne fait plus partie du Top 10 des jeux les plus profitables en date du mois de mai 2019.

« Apex Legends a généré 24 millions en avril, une baisse significative pour le deuxième mois de suite. Le revenu mensuel se situe désormais à peine plus du quart des ventes réalisées en février », peut-on lire sur leur site.

Les indicateurs qui ne mentent pas

La popularité d’Apex Legends n’aura-t-elle été qu’un feu de paille? Plusieurs pensent que oui. L’un des indicateurs les plus probants est le nombre de spectateurs sur Twitch.tv, sous la barre des 10 000 à l’heure d’écrire ces lignes. Rien de dramatique, mais aussi loin derrière le pic de 674 000 viewers enregistré il y a quelques semaines.

L’autre élément qui a porté un dur coup est l’ajout d’une Battle Pass très décevante. La communauté de joueurs a été refroidie par l’absence de mises à jour valables et du contenu qui, avouons-le, est assez pauvre merci même pour un F2P. La Battle Pass a fait l’objet de grogne depuis le premier jour, et ce sentiment demeure encore aujourd’hui.

Une bouée de sauvetage

La version mobile d’Apex Legends, annoncée plus tôt ce mois-ci par Electronic Arts, pourrait donner un coup de fouet aux ventes du jeu. Le plus proche compétiteur, PlayerUnknown’s Battlegrounds, a généré 65 millions de dollars pour le seul mois de mars. Un marché que pourrait bien percer EA et Respawn sous peu, sans avoir une date de lancement officielle.

Qu’on se le dise, Apex Legends n’a pas détrôné Fortnite ni PUBG : il n’y arrivera sans doute jamais. Il serait aussi irréaliste d’attendre autant de mises à jour du coté de Respawn, qui n’a pas les mêmes ressources en place que pour Fortnite. Est-ce que les joueurs sont devenus trop exigeants ou le marché n’a tout simplement pas de place pour autant de jeux Battle Royale?