Catégories
Jeux / e-Sports

« Apex Legends » continue sa descente vertigineuse

Dur dur d’être un game as a service (GAAS). À sa sortie en février, plusieurs voyaient Apex Legends comme le Fortnite-killer. Après un départ fulgurant, pas moins d’un million de joueurs s’étaient connectés aux serveurs en moins de 8 heures… tout portait à croire que Respawn et Electronic Arts avaient trouvé une nouvelle poule aux oeufs d’or.

Et ce fut le cas, pour un moment. En un seul mois, Apex Legends avait généré des recettes de 92 millions de dollars américains, fracassant ainsi un record dans le genre Free-to-play (F2P). Un exploit dont peu d’autres jeux peuvent se vanter, tous genres confondus. Cependant, un tel exploit ne s’est pas répété : le jeu perd en vitesse, et pas qu’un peu.

Selon la société d’étude de marché SuperData, Apex Legends ne fait plus partie du Top 10 des jeux les plus profitables en date du mois de mai 2019.

« Apex Legends a généré 24 millions en avril, une baisse significative pour le deuxième mois de suite. Le revenu mensuel se situe désormais à peine plus du quart des ventes réalisées en février », peut-on lire sur leur site.

Les indicateurs qui ne mentent pas

La popularité d’Apex Legends n’aura-t-elle été qu’un feu de paille? Plusieurs pensent que oui. L’un des indicateurs les plus probants est le nombre de spectateurs sur Twitch.tv, sous la barre des 10 000 à l’heure d’écrire ces lignes. Rien de dramatique, mais aussi loin derrière le pic de 674 000 viewers enregistré il y a quelques semaines.

L’autre élément qui a porté un dur coup est l’ajout d’une Battle Pass très décevante. La communauté de joueurs a été refroidie par l’absence de mises à jour valables et du contenu qui, avouons-le, est assez pauvre merci même pour un F2P. La Battle Pass a fait l’objet de grogne depuis le premier jour, et ce sentiment demeure encore aujourd’hui.

Une bouée de sauvetage

La version mobile d’Apex Legends, annoncée plus tôt ce mois-ci par Electronic Arts, pourrait donner un coup de fouet aux ventes du jeu. Le plus proche compétiteur, PlayerUnknown’s Battlegrounds, a généré 65 millions de dollars pour le seul mois de mars. Un marché que pourrait bien percer EA et Respawn sous peu, sans avoir une date de lancement officielle.

Qu’on se le dise, Apex Legends n’a pas détrôné Fortnite ni PUBG : il n’y arrivera sans doute jamais. Il serait aussi irréaliste d’attendre autant de mises à jour du coté de Respawn, qui n’a pas les mêmes ressources en place que pour Fortnite. Est-ce que les joueurs sont devenus trop exigeants ou le marché n’a tout simplement pas de place pour autant de jeux Battle Royale?

Catégories
Jeux / e-Sports

« Skull & Bones » repoussé

Révélé pendant la conférence Ubisoft du E3 2017, le jeu naval Skull & Bones est loin d’arriver à bon port. Par l’entremise du compte Twitter officiel du jeu, les développeurs ont annoncé un délai significatif pour cette nouvelle licence, qui ratera ainsi une sortie en 2019.

« Vous avez peut-être entendu que la date de sortie de Skull & Bones a été repoussée et que nous ne serons pas au E3 2019. Soyez assurés que nous travaillons plus fort que jamais pour créer un jeu incroyable, et la qualité demeure notre priorité numéro un », a déclaré le producteur Karl von der Luhe.

« Ubisoft demeure entièrement dévoué envers cette aventure passionnante qui vise à livrer un jeu complètement nouveau. Nous sommes confiants que Skull & Bones sera incroyable. Notre communauté est toujours très importante pour nous et nous sommes reconnaissants du soutien, de la passion que vous nous démontrez. Nous serons de retour dès que possible avec de nouvelles mises à jour excitantes ».

Skull & Bones est en quelque sorte un Sea of Thieves où les joueurs se partagent un énorme océan. Le but est de recruter un équipage et construire des bateaux redoutables pour régner en maître sur les eaux. Il s’agit du premier projet créé à part entière par la division Ubisoft Singapour.

Skull & Bones est en préparation sur PC, PlayStation 4 et Xbox One.

Catégories
Jeux / e-Sports

Sony et Microsoft main dans la main

Microsoft a décidément le coeur sur la main. Après Nintendo, c’est au tour de Sony, pourtant réfractaire à ce genre de partenariat, de répondre à l’appel du pied de son concurrent. Mais c’est pour une raison bien précise.

On sait que Microsoft est prêt à tout pour faire avancer le jeu vidéo, quitte à passer pour un éditeur tiers de temps à autre notamment avec la sortie récente de Cuphead sur Nintendo Switch. Mais aujourd’hui c’est avec son autre concurrent direct que la firme de Redmond a décidé de s’associer. En effet, Sony a répondu de manière positive à cette sollicitation qui ne vient tout de même pas de nulle part.

L’idée, ici, est de profiter de l’infrastructure nuagique (le Cloud) de Microsoft pour proposer du jeu vidéo en streaming. Bien que Sony ait son propre service (PS Now, ex-Gaikai, conçu par David Perry), rien ne l’empêche dans l’absolu de profiter des serveurs Azure de son nouveau partenaire d’affaire. Par ailleurs, rappelons qu’il s’agit ici de Sony et Microsoft soit les maison-mère de PlayStation et Xbox respectivement. Il y a dès lors moins de questions à se poser que si on voyait Shawn Layden et Phil Spencer officialiser une quelconque union entre leurs deux entités.

Mais il y a bien évidemment une raison à un tel partenariat. Souvenez-vous, au mois de mars, une entreprise à la pointe de la technologie faisait une annonce fracassante. C’est bien évidemment de Google dont on parle et de son service de jeu en streaming Stadia. Il semblerait donc que l’union fait la force pour tenter d’endiguer ce raz-de-marée qui s’en vient. Mais est-ce que ce sera suffisant? Seul l’avenir nous le dira.

Enfin notons que cette association porte aussi grandement sur l’intelligence artificielle, une technologie pour laquelle Montréal fait très bonne figure sur la scène internationale.

Catégories
Jeux / e-Sports

Une segmentation plus moderne du marché des joueurs

Beaucoup plus scientifique que la plupart des tests que vous rencontrerez sur Facebook, le site Newzoo, qui s’auto-proclame chef de file en analytique et études de marché dans le secteur du divertissement et des technologies, a publié fin avril une nouvelle typologie qui segmente les gamers en 8 personas.

Peter Warman, le CEO de Newzoo, en explique la raison: «au cours des 10 dernières années, le marché du jeu vidéo a changé de manière drastique et pourtant, tout le monde utilise encore une segmentation qui date du début de la décennie». Son équipe d’experts a donc concocté une typologie de joueurs plus fidèle à l’ère actuelle, avec l’apparition de plusieurs joueurs-types absents jusqu’ici de plusieurs documents d’entreprises. L’étude porte une attention particulière aux habitudes de jeu, aux habitudes de visionnement et aux possessions d’objets vidéoludiques des répondants.

Sommairement, voici un aperçu des 8 personas de la nouvelle génération d’enthousiasmes du divertissement vidéoludique que donne Newzoo (attention, il s’agit d’un mélange d’interprétation et de traduction libre de l’anglais). Le pourcentage indique la proportion mesurée au sein de la population.

La segmentation des gamers, selon Newzoo (2019):

13% – Le gamer ultime : Le gaming est dans votre ADN. Peu de choses vous passionnent davantage. La plupart de vos économies, de vos temps libre et de vos discussions y sont consacré.

9% – Le mordu de périphériques (hardware enthousiast) : Vous désirez une expérience optimisée et vous surveillez toujours vos FPS. Votre ordinateur a probablement des néons de toute sorte de couleurs ou votre meuble de télévision met en valeur chacune de vos consoles.

9% – L’enthousiaste en tout genre : Vous jouez un peu à tout et vous vous documentez sur les jeux auxquels vous ne pouvez pas jouer, notamment en regardant des influenceurs ou des streamers en ligne.

4% – Le joueur conventionnel : Le temps que vous avez à investir, vous le prenez pour jouer vous-mêmes sur vos propres installations. Vous ne prenez que de temps en temps le pouls de la communauté en ligne.

19% – Le « cloud gamer » (le joueur de niches?) : Vous jouez surtout aux grands canons de l’industrie, à un type de jeu très spécifique, à un ensemble de jeux freemium (free-to-play) ou de jeux vidéo distribués en tant que service (ex : League of Legends) ou encore à une liste hétéroclite de jeux achetés en rabais.

27% – Le joueur qui passe le temps (time filler) : Vous jouez seulement quand vous avez du temps en trop ou dans des occasions entre amis. Seul, vous jouez surtout à des jeux sur mobile.

13% – Le joueur popcorn : Même si jouer n’est pas votre passe-temps favori, vous apprécier regarder une bonne partie ou socialiser autour.

6% – Le joueur d’estrade (backseat viewer) : Vous avez peut-être joué dans le passé, mais c’est en regardant un match intense d’esport que vous retrouvez désormais votre plaisir.

Grâce à ces nouvelles nuances, il est manifeste que la dichotomie entre «hardcore» et «casual» utilisée à outrance dans les dernières années est devenue fort désuète pour comprendre l’industrie.

Ce maigre 4% enregistré dans la catégorie du joueur conventionnel démontre aussi que les habitudes ont bel et bien évoluées. Votre tante a certainement un profil de joueur beaucoup plus complexe que vous ne l’imaginez et elle représente une clientèle plus qu’intéressante pour bon nombre de compagnies.

À quel persona correspondez-vous le plus?

Si jamais vous n’êtes pas certain dans quelle catégorie vous logez, vous pouvez connaître la réponse en répondant à un quiz simplifié sur le site officiel de Newzoo, en cliquant sur ce lien (anglais seulement). Cela vous permettra d’autre part à vous comparer avec le reste de la démographie.

Catégories
Jeux / e-Sports

Camps Sport+: Jouez et bougez cet été avec l’Académie Esports de Montréal

L’Académie Esports de Montréal continuent ses camps de jour et présente les Camps Sport+ qui incluent une dose un peu plus élevée d’activités physiques.

Les Camps Sport+ arrivent cet été

Conçus pour les jeunes de 12 à 17 ans, les Camps Sport+ se dérouleront au collège Champlain de Saint Lambert dès cet été du lundi au vendredi de 9h à 16h. Ce programme est différent des autres camps de jour puisqu’il propose 2h45 d’activité physique par jour ainsi que 2h de jeux vidéo (League of Legends) et 45 minutes de formations théoriques sur la cyberdépendance par exemple.

Comme toujours avec l’Académie, les jeunes sont encadrés par des formateurs agréés, membres de la Fédération Québécoise de sports électroniques et fans de jeux vidéo également. De plus, une promotion est présentement en cours et vous pouvez bénéficier d’une réduction de 100$ par personne et par semaine.

On est ravi de notre côté de voir que de plus en plus d’options s’offrent aux jeunes pour pratiquer les jeux vidéo de manière saine et équilibrée.

Longtemps diabolisé et accusé de causer les pires maux, ce loisir semble peu à peu obtenir la reconnaissance qu’il mérite.

Catégories
Jeux / e-Sports

Camps Sport+: Jouez et bougez cet été avec l’Académie Esports de Montréal

L’Académie Esports de Montréal continuent ses camps de jour et présente les Camps Sport+ qui incluent une dose un peu plus élevée d’activités physiques.

Les Camps Sport+ arrivent cet été

Conçus pour les jeunes de 12 à 17 ans, les Camps Sport+ se dérouleront au collège Champlain de Saint Lambert dès cet été du lundi au vendredi de 9h à 16h. Ce programme est différent des autres camps de jour puisqu’il propose 2h45 d’activité physique par jour ainsi que 2h de jeux vidéo (League of Legends) et 45 minutes de formations théoriques sur la cyberdépendance par exemple.

Comme toujours avec l’Académie, les jeunes sont encadrés par des formateurs agréés, membres de la Fédération Québécoise de sports électroniques et fans de jeux vidéo également. De plus, une promotion est présentement en cours et vous pouvez bénéficier d’une réduction de 100$ par personne et par semaine.

On est ravi de notre côté de voir que de plus en plus d’options s’offrent aux jeunes pour pratiquer les jeux vidéo de manière saine et équilibrée.

Longtemps diabolisé et accusé de causer les pires maux, ce loisir semble peu à peu obtenir la reconnaissance qu’il mérite.

Catégories
Jeux / e-Sports

Jeu du Lundi : « Terraforming Mars »

Cette semaine je vous présente le jeu est sûrement revenu le plus souvent sur ma table depuis au moins les trois dernières année. Et j’ai nommé l’incontournable : Terraforming Mars!

Et donc, qu’est-ce que c’est que ce jeu?

Nous sommes dans le FUTUR-FUTur-futur… *effet d’écho spatial*.

Des méga-corporations ont reçu le mandat de rendre la planète Mars habitable. À la tête d’une de ces corporations, vous aidez l’humanité à s’installer dans son nouveau foyer en terraformant la planète : océans, oxygène et hausse de la température moyenne. L’objectif est d’être la corporation qui aura le plus contribué pour ainsi se voir attribuer une concession particulière sur la planète (ou quelque chose du genre) mais surtout pour pouvoir dire que vous êtes le/la meilleure!

Plus concrètement, chaque joueur reçoit, au début de la partie, une corporation et une dizaine de cartes, appelées brevets. Ceux-ci représentent des projets qui pourront être développés pour augmenter la production des différentes ressources du jeu (méga-crédits, acier, titane, etc.), pour construire des villes, faire pousser des forêts et ultimement terraformer la planète.

À chaque tour, les joueurs reçoivent de nouveaux brevets qu’ils peuvent acquérir. Puis, à tour de rôle, les joueurs peuvent effectuer des actions jusqu’à ce que tous « se couchent » (i.e.: n’aient plus d’actions à faire). Parmi les actions possibles, il y a évidemment jouer une carte, mais aussi activer les effets de certains cartes jouées précédemment, dépenser des ressources de chaleur pour faire monter la température, etc. Il est aussi possible de valider des objectifs (par exemple, avoir posé trois villes) ou financer des récompenses (par exemple, le joueur qui produit le plus de méga-crédits) qui donneront des points supplémentaires à la fin de la partie. Finalement, chaque joueur récoltent des ressources en fonction des valeurs de production marquées sur leurs plateaux individuels.

La partie prend fin lorsque les critères sont atteints : une température moyenne de 8°C, un air composé à 14% d’oxygène et les 9 tuiles océans posées sur la planète. Puis, les joueurs font un décompte final qui prend en compte les points récoltés durant la partie, mais aussi en fonction des tuiles forêt jouées, des villes placées, des objectifs et récompenses marquées.

Pour les intéressés, plusieurs extensions sont déjà disponibles. Hellas & Elysium ajoute deux plateaux de jeu alternatifs. De son côté, Venus Next ajoute la terraformation de la deuxième planète du système solaire. Prelude ajoute des bonus de départ pour mieux orienter ses stratégies. Finalement, Colonies permet de coloniser différentes lunes pour y extraire des ressources supplémentaires. Ont aussi été annoncé l’extension Turmoil (via une campagne de sociofinancement) qui amène une mécanique de parlement martien ainsi qu’une version Legacy qui, par contre, ne sera pas disponible avant 2020, voire 2021.

À essayer si :

  • Vous fantasmez sur la colonisation spatiale et autres projets d’Elon Musk.
  • Faire des combos de cartes, enchainer des effets et maximiser vos options est une de vos passions secrètes.
  • Vous aimez avoir une sensation de redécouvrir le jeu à chaque partie.

À éviter si :

  • Vous êtes du genre très picky sur la qualité du matériel.
  • Être assis trois heures sur la même chaises est une torture pour vous.
  • Vous n’aimez pas lire plein de cartes avec plein d’effets différents.
Catégories
Sport

Un joueur professionnel te met au défi de le battre à NHL 19

J’ai cru pendant un moment jadis que j’étais bon dans les populaires jeux NHL au PlayStation. C’était il y a quelques années, avant que ma vie se résume à mes enfants, ma job et mon vélo…

Mais même dans mon peak, je n’ai jamais été près de pouvoir rivaliser avec les meilleurs. Je l’ai réalisé quand le mode en ligne a fait son apparition. Combien de fois ai-je abandonné une partie en plein milieu parce que je n’étais pas de niveau?

Parmi les meilleurs, on retrouve miviens, un Sherbrookois du nom de Michaël Viens qui éclate ses adversaires un après l’autre… une main dans le dos. Il fait l’objet d’un concours/initiative en partenariat avec RDS et il n’a pas subi une seule défaite à NHL 19 lors des trois dernières semaines… Face à des amateurs.

Il a bien évidemment subi quelques défaites lors de tournois payants…

Si tu es une machine à NHL 19 et que tu désires tenter ta chance, tu dois t’inscrire ICI.

Miviens affrontera tous les utilisateurs inscrits sur la liste les uns après les autres. Son équipe sera choisie de façon aléatoire et il relève le défi tant sur PS4 que sur Xbox One.

Question d’augmenter ses chances d’affronter le plus de joueurs possibles, miviens mettra fin à chaque rencontre menée par trois buts par l’une des deux équipes.

Peu de gens survivent à la première période face à miviens. Je vous préviens, ne vous croyez pas plus forts que vous l’êtes en réalité…

RDS a récemment partagé une vidéo de plus de trois heures de miviens dans laquelle il vient à bout de chacun de ses adversaires. Quelques commanditaires se sont déjà associés à ce dernier. 

Miviens participe de septembre à mai à plusieurs gros tournois avec/contre les meilleurs joueurs au monde. Des tournois qui coûtent plusieurs milliers $ pour s’inscrire…

Il se décrit comme étant un joueur professionnel sur Instagram.

Sérieux, ce gars-là est une bête! Je me demande combien d’heures il a passées à jouer à NHL…

Vous croyez être en mesure de le battre? Inscrivez-vous via la liste ploguée ci-dessus. Et si vous parvenez à le vaincre, vous me raconterez votre histoire. Ça fera un bon article…

En rafale

– Petite signature au New Jersey.

– Petit bémol sur les performances de Nick Suzuki en séries.

– Le premier match de la Coupe Memorial sera disputé vendredi soir à Halifax. À noter que le match #7 entre les Raiders de Prince-Albert et les Giants de Vancouver aura lieu ce soir à PA.

– Incroyable! #CultureFoot

Catégories
Jeux / e-Sports

« State of Play » : plus court, mais droit au but

Le State of Play vient de se terminer et nous en sommes encore tout retournés. Retour sur les annonces de cette diffusion bien meilleure que la précédente.

Après une édition fin mars axée sur la réalité virtuelle, Sony a diffusé un nouveau State of Play qui s’achève à peine à l’heure où nous rédigeons ces lignes. Très court, on en a appris plus sur certains jeux très attendus dont le fameux Final Fantasy VII Remake.

Monster Hunter World – Iceborne

Le prochain contenu de Monster Hunter World arrivera le 6 septembre. Il prend place dans un pays enneigé. On nous promet de nouveaux monstres et des combats toujours aussi impressionnants.

Riverbond

Dungeon Crawler de Cococucumber, Riverbond mise sur le multijoueur et les références. En effet, certains des personnages viennent tout droit d’autres jeux comme le Kid de Bastion ou encore le protagoniste de Guacamelee.

Predator Hunting Grounds

Inattendu, ce jeu de tir en ligne multijoueur et asymétrique de Sony Worldwide Studios et Illfonic paraitra en 2020. Sorte de Left 4 Dead où l’on devine que l’on pourra jouer le monstre lui-même, Predator va devoir en montrer plus pour que l’on puisse se faire une idée.

MediEvil

L’autre remake très attendu des joueurs de la première PlayStation arrive en automne. Que les joueurs se rassurent, Sir Fortesque arrivera bien cette année et plus précisément le 25 octobre grâce aux développeurs d’Other Ocean Emeryville qui ont réalisé un sacré ravalement de façade.

Away The Survival Series

Dans ce titre, nous incarnons un rongeur, sorte d’écureuil volant. Le but, comme le sous-titre l’indique est donc de survivre. Éviter les prédateurs, chasser, et planer seront autant d’action qui permettront d’explorer ce monde à la hauteur de l’animal. Intéressant à première vue.

Days of Play

Nouvelle édition limitée Days of Play pour la PlayStation 4. Une console toute métallisée arrive prochainement.

Final Fantasy VII Remake

Enfin! Il aura fallu attendre le State of Play pour en savoir plus. C’était court mais on en saura plus au mois de juin soit à l’E3 durant la diffusion de Square Enix, comme convenu. Cette bande-annonce, en anglais, nous montre à quel point le jeu est tout de même avancé. De plus, on remarque à quel point il a changé. Les combats ont l’air d’être en temps réel comme dans le XV. Puis, tout a l’air doublé. On ne sait pas encore si ce sont les mêmes acteurs que dans le film (Advent Children) mais on voudrait le croire. En tout cas, c’est un plaisir de revoir tant les protagonistes que les antagonistes et monstres de ce jeu d’exception.

Catégories
Jeux / e-Sports

Un premier pas vers une législation contre les « loot boxes »?

Depuis l’armure équestre introduite par Bethesda dans The Elder Scrolls IV: Oblivion, les microtransactions sont devenues monnaie courante au sein de notre industrie. Au point de la dénaturer, à mon humble avis.

Le sénateur américain Josh Hawley a annoncé un nouveau projet de loi qui viserait à bannir les « loot boxes » ainsi que tout contenu « pay-to-win » dans les jeux vidéo. L’idée serait de protéger les enfants contre ces pratiques prédatrices et sévir en particulier contre « les développeurs qui permettent, consciemment, aux joueurs mineurs de dépenser pour des microtransactions ».

Le projet de loi en question s’intitule « The Protecting Children from Abusive Games Act » et devra d’abord être soumis au Sénat américain avant d’être entériné. Par voie de communiqué, l’équipe menée par le sénateur Josh Hawley a pris en exemple Candy Crush, reconnu pour ses nombreux contenus payants.

« Lorsqu’un jeu est conçu pour des enfants, les développeurs ne devraient pas être en mesure de monétiser la dépendance. Et lorsque les enfants jouent à des jeux conçus pour les adultes, ils devraient être protégés de microtransactions compulsives. Les développeurs de jeux vidéo qui exploitent consciemment les enfants devraient faire face à des conséquences juridiques », a déclaré Josh Hawley par voie de communiqué.

Loin d’une partie gagnée d’avance

Si un tel projet de loi en réjouira plus d’un, la vérité est telle que sa mise en application est loin d’être assurée. Déjà, l’Entertainment Software Association (ESA) exerce son pouvoir de lobbying dans les coulisses et a fait savoir que « de nombreux pays, y compris l’Irlande, l’Allemagne, la Suède, le Danemark, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont déterminé que les loot boxes ne sont pas une forme de jeu de hasard ».

Cette donnée ignore cependant des pays comme la Belgique, qui après enquête a tranché que les microtransactions comprises dans les jeux FIFA 18Overwatch et Counter-Strike: Global Offensive étaient à ce point considérées des jeux de hasard qu’elles se soumettaient à ses lois en la matière. Par conséquent, de nombreux éditeurs ont modifié leurs pratiques pour échapper aux possibles répercussions légales.

Il faut également se questionner sur le projet de loi en soi. Sans vouloir trop verser dans le pessimisme, je me questionne quant aux intentions plutôt nobles d’un sénateur républicain, parti reconnu pour laisser le marché se régler de par lui-même. Sans savoir ce que le projet de loi contient dans son intégralité, il est difficile de se prononcer sur le bien-fondé d’une telle intervention.

Toutefois, le simple fait que les gouvernements du monde entier étudient la question entourant les « loot boxes » et les microtransactions est un pas dans la bonne direction à mon avis. Certains diront que le gouvernement ne devrait pas se mêler des affaires du secteur privé, mais dans les faits, il y a des entreprises qui s’enrichissent à coups de milliards sur le dos de gens qui n’ont pas suffisamment de contrôle. Et qu’en dise l’ESA, lorsque des jeux complets sont articulés autour de telles pratiques, nous nous retrouvons avec un problème de société et peu de leviers de changement.