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La Wii tient-elle ses promesses ?

Plusieurs scientifiques en arrivent à des conclusions divergentes quant au nombre de calories brûlées par les joueurs grâce à la Wii.

Ainsi, une recherche menée à l’Université John Moores de Liverpool soutient que les 13 enfants qui ont participé à l’étude ont brûlé jusqu’à 1 830 calories après avoir joué à la Wii 12,2 heures par semaine.

Cette conclusion n’est pas partagée par la Dre Colleen Greene, de l’Université du Michigan, qui affirme que rien ne vaut la « vraie » pratique d’un sport, par rapport aux activités se déroulant dans un monde virtuel. Selon elle, les utilisateurs de Wii ne brûlaient que de 60 à 70 calories à l’heure, ce qui ne représente que le quart des calories brûlées lors de la pratique d’un sport.

Il semble toutefois que la console de jeux ait pour effet d’éloigner les joueurs des centres d’entraînement, comme le prouve une étude à laquelle ont participé 1 000 jeunes Britanniques. Ces derniers ont affirmé, dans 20 % des cas, préférer pratiquer un sport avec la Wii.

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Nintendo vient en aide aux fumeurs

Un communiqué publié par la société Nintendo annonce une collaboration avec Ubisoft portant sur la création d’un jeu vidéo qui s’adressera aux fumeurs qui souhaitent arrêter de griller la cigarette.

C’est la méthode proposée par l’auteur à succès britannique Allen Carr, qui a permis à 10 millions de personnes de cesser de fumer, qui a servi d’inspiration à la firme, qui envisage un lancement en novembre 2008.

Une fois que les habitudes de tabagismes seront identifiées, les « joueurs » seront ensuite jumelés à un coach qui appliquera la méthode Carr, qui veut que la principale difficulté des fumeurs soit la peur d’arrêter de fumer et non la dépendance à la nicotine.

« Les joueurs pourront se plonger totalement dans ce jeu où ils réaliseront qu’il est en fait amusant d’arrêter de fumer », a souligné le vice-président de Ubisoft, M. Christian Salomon.

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La santé mentale des enfants associée au jeu

Selon le quotidien anglais The Daily Telegraph, des adultes de partout dans le monde auraient envoyé une demande de recherche scientifique sur les effets d’une diminution du jeu sur la santé mentale des enfants.

Selon les auteurs de cette lettre, la santé mentale des enfants pourrait se détériorer au fur et à mesure qu’ils cessent de jouer.

En effet, le jeu est essentiel au bien-être et à la santé des enfants, et doit avoir certaines caractéristiques pour leur être bénéfique : se passer dehors, sans structure et sans surveillance étroite.

Les caractéristiques de la vie d’aujourd’hui, par exemple la circulation automobile dans les zones résidentielles et l’immense variété de jeux électroniques ou télévisuels et leur accès facile, semblent affecter la période de jeu chez les enfants, en matière de durée et de fréquence. Selon les signataires de la lettre, ça pourrait mettre en péril le développement de la santé des enfants.

Un débat public pour évaluer la problématique est demandé par les auteurs de la lettre, soit des psychologues, éducateurs et écrivains de la Grande-Bretagne, du Canada, de la Suède, des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.