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L’anorexie frappe très jeune

Des chercheurs de l’Institut de santé des enfants du Collège universitaire de Londres ont relevé, sur une période de 14 mois, 208 cas de troubles alimentaires chez des enfants de moins de 13 ans.

Les filles sont beaucoup plus souvent touchées : 82 % des cas les concernaient. Les enfants étaient admis à l’hôpital parce qu’ils se purgeaient, refusaient de manger ou ingéraient des laxatifs.
 
Il semble que la mode des mannequins rachitiques touche bien plus que les adolescentes, malheureusement.
 
Selon le British Journal of Psychiatry, au Royaume-Uni seulement, 100 000 jeunes de moins de 13 ans souffrent de troubles alimentaires.
 
Si les cas d’enfants de 6 à 8 ans sont plus rares, ils demeurent présents et le nombre de cas augmente avec l’âge.

Il semble toutefois que les traitements aient leur effet. On évalue à 73 % ceux qui voient une amélioration de leur état en 1 an.

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Dangers des mises en échec pour les jeunes hockeyeurs

On se questionne de plus en plus, et avec raison, sur la violence au hockey et sur la tolérance des mises en échec. Une recherche a été menée sur le sujet par le Centre de recherche de la prévention des blessures, à l’Hôpital St. Michael de Toronto.

Cette équipe a ainsi pu démontrer que les jeunes hockeyeurs de 9 à 10 ans sont 10 fois plus exposés à des dommages cérébraux depuis que Hockey Canada a permis les mises en échec dans le hockey mineur à la saison 1998-1999.

L’étude parue dans Open Medicine a porté sur 8 552 garçons âgés de 6 à 17 ans ayant été admis aux urgences à cause d’une blessure reliée au hockey. On a comparé les entrées enregistrées avant et après la nouvelle règle de Hockey Canada.
 
Plus de la moitié des blessures étaient dues aux mises en échec. En plus des dommages cérébraux, les risques de blessures à la tête et au cou ont, eux aussi, nettement augmenté.

Il faudra donc se questionner sur l’apport des mises en échec dans le hockey mineur, de même que dans le hockey en général.

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Le cannabis augmente les risques de troubles psychotiques

Des experts allemands, néerlandais et londoniens mentionnent que les adolescents et les jeunes adultes qui consomment du cannabis sont plus susceptibles de développer des troubles psychotiques.

Selon le British Medical Journal, des chercheurs ont suivi 1 900 personnes âgées de 14 à 24 ans pendant 8 ans.

Ceux qui avaient consommé du cannabis après le début de l’étude et ceux qui en avaient consommé avant et après avaient deux fois plus de risques de souffrir de troubles psychotiques que ceux qui n’en avaient jamais pris.

« La consommation de cannabis constitue un facteur de risque quant au développement de symptômes psychotiques. Cette étude ajoute un complément d’information à l’évidence déjà solidement établie que la consommation continue de cannabis accroît les risques de symptômes et de maladies psychotiques », explique Robin Murray, professeur en recherches psychiatriques à l’Institut de psychiatrie de Londres.

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Internet, pas si nocif?

Selon une étude sociologique récente parue dans Le Monde, les jeunes ne vivraient pas autant d’expériences traumatisantes que leurs parents le croient en naviguant sur le Web.

Ayant porté sur 25 140 enfants âgés de 9 à 16 ans, cette étude, menée conjointement par la London School (Angleterre) et le Centre national de la recherche scientifique (France) a démontré que la perception des jeunes est bien autre que ce que l’on croit.

Elle a illustré que si 14 % des jeunes ont vu des images pornographiques ou relatives à la sexualité sur le Web, peu s’en sont trouvés traumatisés.

Il semble en effet que seulement le tiers de ceux-ci ont trouvé cette expérience pénible. Il semble donc que seule une minorité d’enfants rencontraient des problèmes en visitant l’Internet.

D’autre part, il ne faudrait pas sous-estimer le problème. On a pu relever dans la présente recherche que chez les enfants ayant été témoins d’images à caractère sexuel, 40 % des parents ne le savaient pas.

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Effets sournois de la télévision

Des chercheurs de l’École de médecine de Harvard se sont penchés sur l’effet néfaste que peut avoir la télévision sur les jeunes filles.

Après avoir suivi des adolescentes de Fiji, ils ont remarqué que le taux de troubles alimentaires était tout aussi élevé même si grand nombre d’entre elles n’avaient même pas de téléviseur à la maison.

C’est que l’influence déjà vécue par leurs amies se transposerait à elles, apprend-on sur ScienceDaily.

Les chercheurs ont donc conclu que l’influence de pairs qui consomment beaucoup de télévision est encore plus grande que si une personne l’écoute elle-même.

En fait, selon ladite étude, les jeunes filles qui souffraient de troubles alimentaires étaient liées à 60 % à des copines qui regardaient beaucoup la télévision.

Ce taux était indépendant du fait que les jeunes filles visées écoutent elles-mêmes la télévision ou non.

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Des jeux vidéo à l’hôpital?

De nouveaux bienfaits des jeux vidéo ont été remarqués chez les enfants, selon Parentcentral. De jeunes patients de l’Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario sont invités à jouer à des jeux vidéo en vue d’accélérer leur rétablissement et de les encourager à socialiser.

Il y a déjà cinq ans, cet hôpital a mis en place, en collaboration avec Microsoft, le Child Life Interactive Computers for Kids, aussi connu sous le nom du programme CLICK.

Microsoft a ainsi fourni des ordinateurs, des jeux, des webcams et a assumé le salaire d’une spécialiste, Maureen Jones.

D’autre part, l’Hôpital pour enfants de l’Alberta a employé des ordinateurs durant une dizaine d’années avant de s’adjoindre à CLICK.

On y a vu un cas particulier où un enfant, séparé de ses parents pendant son hospitalisation, a pu communiquer avec eux à l’aide de webcams.

Le programme CLICK tend maintenant à s’étendre à des hôpitaux à travers tout le pays.

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Les filles, à l’école plus tôt pour contrer l’obésité?

Selon une étude récemment parue dans le Journal of Adolescent Health, on aurait tout intérêt à faire entrer les filles à l’école dès que possible.

C’est que ces mêmes enfants auraient tendance à ne pas souffrir d’obésité à l’adolescence, selon une analyse de données portant sur près de 6 000 filles et réalisée par des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Rochester.

Un tel lien n’a pas été remarqué chez les garçons. Ce fut pourtant le cas chez les filles, lesquelles souffraient plus de surpoids une fois adolescentes si elles avaient commencé l’école plus tard.

Une explication possible serait que les filles qui entrent à l’école à un plus jeune âge se retrouveraient avec des copines plus vieilles qu’elles. Ces dernières auraient une influence sur leur poids, ayant des préoccupations quant à leur silhouette et leur apparence.

De plus, ces mêmes fillettes seraient exposées plus tôt aux différents préceptes de la bonne alimentation et aux différents programmes de mise en forme offerts.

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L’amitié et la dépression chez les jeunes

Parue dans Development and Psychopathology, une récente étude universitaire confirme que les enfants rejetés socialement sombrent plus dans la dépression.

On y voit les possibles effets à long terme de la stigmatisation de certains enfants.

L’étude, étalée sur 3 ans, portait sur 130 filles et 101 garçons. On les a suivis de la troisième à la cinquième année du secondaire.

Les participants étaient invités à évaluer eux-mêmes s’ils étaient timides ou s’ils préféraient la solitude.

On a vite remarqué que les enfants ont tendance à rejeter ceux qui ont de faibles aptitudes sociales. Ils sont souvent considérés comme des êtres immatures ou agressifs.

Les chercheurs ont finalement pu conclure que les jeunes qui avaient des amis avaient moins tendance à vivre des symptômes dépressifs que ceux qui n’en avaient pas.

Il semble que l’amitié pourrait venir à bout des effets à long terme du rejet et de la solitude chez l’enfant.

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Les bénéfices du vaccin contre la grippe pour les bébés

Plusieurs ont cru jusqu’ici que le vaccin contre la grippe était inefficace pour les bébés. Or, les études concordent pour révéler qu’il y a des avantages financiers à les faire vacciner.

Cela est dû au fait que les bébés de moins de deux ans ont le plus haut taux de contagion de la grippe. Ils ont ainsi tendance à la transmettre à leur famille et à la population en général.

Des chercheurs de l’Hôpital universitaire de Turku, en Finlande, ont observé 631 enfants âgés de 9 à 40 mois qui avaient contracté l’influenza de type A ou B.

D’après leurs résultats parus dans The Lancet Infectious, les vaccins seraient efficaces à 66 % en général et à 84 % contre la grippe A.

Ces chercheurs souhaitent que les autorités des autres pays envisagent l’obligation de vacciner les très jeunes enfants, la Finlande étant l’unique pays d’Europe à recommander la vaccination à partir de 6 mois, et ce, jusqu’à 35 ans.

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Les filles provenant de foyers démunis ont des enfants plus jeunes

Une étude vient de démontrer que ces jeunes filles seraient poussées à avoir des enfants plus tôt dans leur vie que celles ayant grandi au sein d’une famille plus stable.

Selon Mail Online, des psychologues de l’Université de Newcastle ont pu tirer certaines conclusions en étudiant le cas de 4 553 femmes qui étaient toutes nées durant la même semaine de mars 1958.

Ainsi, il semble qu’une enfant qui est séparée de sa mère durant les premières années de sa vie fonderait une famille deux ans plus tôt en moyenne qu’une fille ayant grandi dans un milieu stable.

Plus précisément, le Dr Daniel Nettle, qui a dirigé cette étude, a pu statuer qu’une séparation de 6 à 24 mois durant les 5 premières années de vie avait l’impact cité.

Une tendance semblable a été observée si le père est absent durant ces mêmes années. Dans ce cas, les jeunes femmes ont des enfants un an plus tôt en moyenne.