jeunes adultes

On connaît les effets néfastes de l’alcool sur la santé ou le fait qu’il augmente les risques d’accident, mais sachez qu’il cause également d’importants dommages au cerveau, et ce, même sur des jeunes de 18 ans.

Les soirées bien arrosées ne vous feront pas seulement oublier ce que vous avez fait la veille. L’alcool affecte en effet la mémoire à long terme et la capacité d’apprentissage, selon une étude espagnole rapportée dans Alcoholism: Clinical and Experimental Research.

La recherche démontre qu’une consommation excessive d’alcool touche l’hippocampe, une zone du cerveau liée à la mémoire et l’apprentissage qui est très sensible aux effets toxiques.

Ainsi, on a observé chez les participants une destruction de la mémoire à long terme et une diminution de la capacité d’apprendre de nouvelles informations données verbalement.

Les beuveries finissent donc par affecter toute la vie quotidienne des personnes, y compris celles de jeunes adultes qui en sont adeptes.

Le site Canada.com rapporte que les jeunes à la fin de l’adolescence et dans la vingtaine seraient plus susceptibles de vivre des accès de colère que les adultes plus âgés.

C’est un sociologue de l’Université de Toronto qui en arrive à cette conclusion après avoir interrogé un échantillon aléatoire de 1 800 Américains âgés de 18 ans et plus. On leur a demandé à quelle fréquence ils se fâchaient et quelle était l’intensité de leur colère.

Cette étude devrait d’ailleurs alimenter une partie du livre The International Handbook of Anger qui paraîtra en janvier prochain.

Les jeunes se fâcheraient parce qu’ils ressentent des contraintes de temps dans leur vie quotidienne, ont des difficultés économiques ou ont des conflits dans leur milieu de travail. Ce sont trois facteurs essentiels dans les colères fréquentes chez les jeunes adultes. Ils indiquent des stress importants qui mènent aux crises.

Le principal facteur qui fait monter le ton chez les jeunes adultes est le fait d’être bousculé dans leur horaire. C’est la réponse qui a été rapportée le plus dans la présente étude.

On souhaite maintenant faire le même exercice avec des répondants canadiens, mais on s’attend à des résultats similaires, car ce sont des facteurs de stress très universels.