La Maison-Blanche confirme que le président Joe Biden a rencontré Yulia Navalnaya, en signe de condoléances à la famille du défunt leader de l’opposition russe Alexey Navalny, et à sa fille Dasha.
Cette rencontre a eu lieu jeudi dernier, dans un contexte de deuil mondial après la mort tragique de Navalny la semaine dernière dans une colonie pénitentiaire russe. Joe Biden a profité de l’occasion pour exprimer son admiration pour le courage de Navalny et l’héritage de celui-ci.
Lors d’une rencontre discrète qui ne figurait pas au programme officiel de la Maison-Blanche, Biden a louangé Navalny pour son incroyable courage et a souligné à quel point la force de sa fille et de sa femme était admirable après cette tragédie. Des photos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un moment émouvant où le président a serré dans ses bras Yulia, qui était en larmes.
La Maison-Blanche a publié une déclaration exprimant l’admiration du président Biden pour Alexey Navalny et son «héritage de lutte contre la corruption» et pour «une Russie libre et démocratique dans laquelle l’État de droit s’applique de la même manière pour tous».
À la suite de la mort suspecte de Navalny, Biden a rejeté la responsabilité sur Vladimir Poutine. Il a également déclaré son intention de mettre en place un ensemble de sanctions massives contre la Russie. Les nouvelles mesures seront introduites en relation avec l’agression continue de la Russie et le conflit illicite en Ukraine.
Yulia Navarnaya a accusé, plus tôt dans son discours, le gouvernement russe d’avoir tué son mari à l’aide d’un agent neurotoxique militaire et d’avoir retardé sa libération afin d’en faire disparaître les traces. Le Kremlin a déjà tenté d’empoisonner Navalny à l’aide de Novichok, un ancien agent neurotoxique soviétique. Monsieur Navalny se remettait de ses effets en Allemagne lorsqu’il a été arrêté à son retour en Russie.
La détresse de Lyudmila Navalnaya a également été mise en lumière lors de la réunion des présidents. Elle a affirmé que les autorités russes l’avaient autorisée à voir le corps de son fils, mais qu’elles contrôlaient les conditions de son enterrement. La mère a affirmé que les autorités russes lui faisaient du chantage pour qu’elle accepte des funérailles non médiatisées.
Cette rencontre met en lumière un événement international important et la position claire du gouvernement américain en faveur des droits de l’homme et des valeurs démocratiques face aux gouvernements autoritaires.