Une étude ayant porté sur 970 mères et leur bébé prématuré a entraîné des résultats assez surprenants. Tous ces participants vivaient à Logan, une ville australienne.
On a remarqué que les bébés dont la mère habitait près d’une jonction routière ou d’une autoroute étaient nés plus tôt que les autres. La différence était de 2 semaines environ, soit 4,4 %.
Bien entendu, les facteurs socio-économiques et le degré de tabagisme de la mère ont été écartés.
Parue dans Environmental Health, cette étude suppose donc que plus une femme enceinte vit près d’une grande circulation automobile, plus l’enfant naîtra prématurément.
Afin de tirer ces conclusions, on a évalué le nombre de routes à proximité de la maison dans un rayon de 500 mètres. Il semble que l’effet était présent jusqu’à 400 mètres, mais que le plus important se remarquait à 200 mètres.
Le bruit et la pollution de l’air auraient donc un certain effet sur le moment de la naissance.