Le réalisateur Joseph Kahn, qui signe le plus récent vidéoclip de Taylor Swift pour Wildest Dreams, a répondu aux accusations de racisme qui font rage depuis la mise en ligne du clip.
Kahn rejette les accusations de « promotion du colonialisme blanc », et trouve ridicule qu’une équipe composée de personnes de différentes nationalités puisse être accusée de racisme.
« Wildest Dreams est une chanson à propos d’une relation condamnée, et le clip se base sur la prémisse d’une aventure sur le plateau de tournage d’un film, loin de leurs vies respectives. Ce n’est pas une vidéo sur le colonialisme, mais une histoire d’amour… il y a des Africains noirs dans plusieurs plans, mais je coupe rarement sur ces visages vu que la majorité du temps d’écran est consacré à Taylor et Scott. Le vidéoclip se base sur des romances hollywoodiennes classiques comme celle d’Elizabeth Taylor et Richard Burton, et sur des films comme The African Queen, Out of Africa et The English Patient. La productrice Jil Hardin est une femme afro-américaine, et le monteur Chandler Haynes est afro-américain. Nous avons collectivement décidé qu’il serait historiquement incorrect de surcharger la vidéo d’acteurs noirs, car on nous aurait accusés de réécrire l’histoire. Il n’y a pas d’agenda politique dans cette vidéo », lance avec passion Joseph Kahn.
Rappelons également que Taylor Swift a décidé de remettre les profits du vidéoclip à une fondation protégeant les parcs africains, la faune et l’économie locale.
Découvrez le controversé vidéoclip de Wildest Dreams, de Taylor Swift