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Jouer dehors pour une meilleure vue

Des chercheurs de l’University of Cambridge viennent de présenter leurs conclusions quant à un lien entre l’exposition à la lumière naturelle et la myopie. De plus longues et plus fréquentes périodes de jeu extérieur réduiraient le développement de la myopie.

Le développement de la myopie, soit d’avoir de la difficulté à distinguer les objets qui sont situés à une certaine distance, se produit parce que la lumière pénètre dans l’œil d’une manière incorrecte. L’effet pourrait donc être atténué en passant plus de temps à l’extérieur, sous la lumière naturelle.

On soutient même que plus de temps passé à l’extérieur constituerait une mesure simple et efficace à suivre pour trouver des bénéfices marquants à la vision – et à la santé générale – des enfants, lit-on sur Medical News Today.

Pour présenter ces conclusions, les chercheurs se sont basés sur 8 études ciblées qui regroupaient au total plus de 10 000 participants et qui exposait les liens entre la myopie chez les enfants et le temps passé à l’extérieur.

Les enfants atteints de myopie passaient en moyenne 3,7 heures de moins par semaine à l’extérieur que ceux avec une vision normale.

Il semble que pour chaque heure supplémentaire à jouer dehors, un enfant aura 2 % moins de risques de développer la myopie, laquelle a grandement augmenté en proportion depuis les 40 dernières années.

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Les peurs maternelles du voisinage

Une recherche des universités Rice et Stanford fait état d’une réalité de plusieurs mères, quoiqu’elle soit surprenante. Il semble que le voisinage encourage ou non une mère à laisser ses enfants jouer dehors.

En d’autres mots, la pauvreté environnante pousserait une maman à retenir ses enfants à la maison. Les chercheurs suggèrent cette tendance comme l’une des causes de la baisse de popularité du jeu extérieur des dernières décennies, lit-on dans Family Relations.

De plus, selon leurs observations, le statut économique, l’éducation, l’emploi et la santé physique et mentale influencent les peurs de la mère. La même chose a donc été remarquée quant à la perception que cette dernière a de son voisinage.

Les femmes qui vivent au sein d’un voisinage où sont partagées les mêmes valeurs seraient, à l’inverse, plus enclines à laisser leurs enfants jouer dehors.

On suppose que le lien existant entre cette peur et la pauvreté serait dû aux facteurs qu’on lui associe, par exemple, le manque d’aires de jeux et la criminalité. Les perceptions de la mère joueraient donc un rôle prédominant, et leur peur ne serait pas complètement rationnelle.

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Les enfants ne bougent pas, les parents non plus

On apprend sur Canada.com que si les enfants d’aujourd’hui ne bougent pas suffisamment, ce serait en grande partie la faute des parents.

C’est ce que révèle un récent sondage américain ayant porté sur 1 600 parents. Les répondants avaient un ou plusieurs enfants âgés de 5 à 10 ans.
 
Selon les résultats, plus de la moitié des enfants (58 %) passaient moins de 4 heures par jour à jouer dehors. La réponse des parents était qu’ils trouvaient plus simple de les asseoir devant la télévision.
 
De plus, lorsque ces derniers passaient du temps avec leur enfant, plusieurs jouaient souvent à des jeux vidéo, soit dans une proportion de 52 %.
 
Quand on leur demandait pourquoi leur enfant ne pratiquait pas un sport, les parents répondaient souvent que c’était pour une raison financière.
 
Pourtant, faire de l’exercice peut se faire gratuitement, rappellent les chercheurs. Il peut s’agir d’une simple marche. Atteindre 60 minutes d’activité physique peut se faire facilement. Il faudrait toutefois que les parents trouvent du temps pour leurs enfants, dans bien des cas.

Toujours selon les chercheurs, quelques minutes d’exercice, collées bout à bout, peuvent faire une différence dans la prévention des maladies.

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Des leçons d’horticulture pour les enfants

Des chercheurs finlandais ont voulu savoir si les enfants étaient réellement moins intéressés par la nature et moins enclins à aller jouer dehors.

Ils se sont donc tournés vers des enfants de 9 et 10 ans afin de mieux comprendre cette situation actuelle. Au total, 76 participants ont répondu à un questionnaire; 42 venaient d’un milieu urbain et 34, de la campagne.
 
Il est tout d’abord ressorti de cette étude que les enfants de la campagne sentent plus qu’ils font partie de la nature, qu’ils sont en contact avec elle.
 
De plus, les garçons semblent plus détachés de la nature que les filles : plus de 30 % d’entre eux ont répondu qu’ils pourraient vivre sans elle.
 
Les lieux naturels sont pourtant considérés comme des aires de jeu par tous les enfants. Comme ceux qui vivent en milieu urbain ont moins souvent l’occasion de se retrouver dans la nature, on recommande donc que des programmes éducatifs soient mis en place.
 
Il semble que les enfants aimeraient beaucoup suivre de tels programmes. S’ils aiment moins les lectures sur le sujet, ils adorent travailler les plantes.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans HortTechnology.

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Allez jouer dehors, les enfants!

Une récente étude parue dans Annals of Behavioral Medicine a démontré que l’aménagement des espaces publics extérieurs joue un grand rôle quant au mode de vie des enfants.

En effet, cette étude de l’Université Deakin en Australie affirme que les enfants sont plus ou moins portés à regarder la télévision et à jouer à l’ordinateur en revenant de l’école selon l’aménagement de leur quartier.

On a pu tirer ces conclusions après avoir analysé les réponses à un sondage auquel ont répondu les parents de 171 enfants âgés de 9 ans. Les participants ont été interpelés de la sorte à deux reprises, soit en 2004 et en 2006.

On leur a chaque fois demandé combien de temps leur enfant regardait la télévision et jouait à l’ordinateur ou à des jeux électroniques. Les parents ont aussi été questionnés quant à leur perception de l’aménagement des espaces publics près de leur maison.

Ensuite, les chercheurs ont analysé de façon objective l’aménagement des espaces publics versus la sédentarité des enfants.

Si l’on a remarqué une hausse de la sédentarité de 2004 à 2006, ceci étant dû à l’augmentation des outils informatiques, il demeure que plus un quartier était aménagé de parcs et d’espaces de jeu, moins les enfants passaient du temps à utiliser l’ordinateur ou une console de jeux vidéo.

La même chose a été observée pour la télévision : plus les parents étaient satisfaits de l’aménagement de leur quartier, moins leur enfant avait un comportement sédentaire.