Fréquemment prescrite aux alcooliques et toxicomanes, la naltrexone semble également efficace chez les joueurs compulsifs.
Lors d’une étude menée par le Dr Jon E. Grant de l’Université du Minnesota à Minneapolis, 40 % des joueurs pathologiques ayant consommé ce médicament pendant 18 semaines se sont tenus loin des tables de black jack pendant au moins un mois, tandis que les participants qui prenaient le placebo n’ont pas joué dans 10,5 % des cas.
Autre fait intéressant, l’appel du jeu a été moins fort chez les sujets de l’étude, âgés de 14 à 59 ans, pourtant reconnus pour parier et participer à des jeux de hasard de 6 à 32 heures par semaine.