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«Justice pour Joyce»: Safia Nolin revient sur les réseaux sociaux

C’est après 2 mois d’absence sur les réseaux sociaux que la chanteuse Safia Nolin brisait hier son « silence radio », afin de passer un message suite au récent décès de Joyce Echaquan, événement qui a secoué le Québec en entier dans les dernières semaines.

Alors que la population internationale milite maintenant depuis plusieurs mois contre le racisme systémique et la brutalité policière, la mort de la jeune mère de famille atikamekw dans un centre hospitalier de Joliette, dans Lanaudière, a fait ressortir beaucoup de questions et de colère chez les Québécois.

Dans une vidéo publiée sur son compte Instagram, Safia s’exprime non seulement face à la tragédie de Joyce, mais se positionne également face au racisme encore bien présent dans « la belle province ».

« Justice pour Joyce. Je sors de mon silence pour une seule raison, il faut que les choses changent et je veux partager ma façon de devenir une bonne alliée. » Écrit Safia Nolin sous sa publication.

Dans sa vidéo, elle exprime notamment que nous nous devons, en tant que citoyens impliqués, d’être « un.e allié.e »:

« Je brise mon silence des réseaux sociaux pour parler d’un sujet qui est vraiment important.

[…] Je voudrais vous parler de ce qui se passe avec la mort de Joyce Echaquan à Joliette, mais surtout des réflexions qui sont engendrées par rapport à ça.

[…] Mon père est algérien, mais je suis white-passing. J’ai vécu du racisme, mais ça n’a rien à voir avec toutes ces communautés-là [les personnes noires et de couleur].

[…] J’ai l’air blanche, et j’ai ces privilèges-là. Et en tant que personne « blanche » […] je dois accepter, et j’invite tout le monde à accepter, qu’on a fermé les yeux sur ça [le racisme systémique] pendant toutes ces années.

[…] C’est l’heure pour moi de me remettre en question puis d’accepter que je dois m’éduquer.

[…] La seule chose que tous ces gens [les personnes noires et de couleur] ont besoin, c’est qu’on fasse notre travail nous-même pour devenir un.e bon.ne allié.e.

[..] Jean-François Legault, come on, le racisme systémique ça existe. »

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Safia Nolin brise son silence des réseaux sociaux

Alors qu’elle annonçait en août dernier qu’elle prenait une pause des réseaux sociauxSafia Nolin a décidé de briser temporairement son silence ce week-end afin d’émettre un puissant discours en lien avec le décès tragique de Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans décédée en septembre dernier à l’hôpital de Joliette sous les commentaires racistes des infirmières qui auraient dû prendre soin d’elle.

Dans une vidéo de quelques minutes déposée sur son compte Instagram dimanche, Safia revient sur ce terrible événement, mais également sur les réflexions qui se sont creusé une place chez elle par la suite, tant aux niveaux sociétal que personnel. « Justice pour Joyce. Je sors de mon silence pour une seule raison, il faut que les choses changent et je veux partager ma façon de devenir une bonne alliée », décrit l’autrice-compositrice-interprète en entrée de jeu.

« Je dois accepter et j’invite tout le monde à accepter ça aussi, que l’on, en tant que communauté, a fermé les yeux sur ça [le racisme envers les Autochtones] pendant des années. C’était la même chose pour Black Lives Matter. Et je pense que la meilleure façon de vraiment devenir une alliée – en tout cas, pour moi, c’est comme ça que je le vois -, c’est d’accepter le sentiment dégueulasse qu’est la culpabilité. […] J’ai vécu un énorme débat intérieur cet été, quand je me suis rendu compte que, hey, ce n’est pas vrai que je suis mieux que tout le monde. Je ne pensais pas ça non plus, mais je veux dire que j’ai mené des combats, oui, et j’ai milité pour des trucs, mais qui ne concernaient que moi-même, qui concernaient les causes qui me rejoignent concrètement, comme le body positivity, le poil, les femmes, les queers et tout. Mais, je ne me suis jamais posé la question et je n’ai jamais décidé de prendre mon énergie et de la mettre dans autre chose que mes combats à moi. Quand je me suis rendu compte de ça, cet été, j’ai vraiment trouvé ça difficile », avoue Safia.

« Je me suis dit que c’était l’heure de changer ça. Et je me suis mise à essayer de faire des choses concrètes, de remonter aux sources, d’y réfléchir et de contacter des productions pour leur mentionner qu’elles manquaient de représentativité, de me renseigner, de m’éduquer… Là, c’est l’heure de faire ça avec les Premières Nations, les Autochtones, les Innus. C’est l’heure de changer […] et de se remettre en question », a-t-elle affirmé.

« La seule chose que tous ces gens ont besoin, c’est que l’on fasse notre travail nous-mêmes pour devenir de bons alliés », a conclu Safia à la fin de son discours.

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Je sors de mon silence pour une seule raison, il faut que les choses changent et je veux partager ma façon de devenir une bonne alliée.

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L’artiste québécoise en a également profité pour partager ses plus sincères condoléances aux proches de Joyce Echaquan.

En coulisses

La semaine dernière, Elisapie livrait une percutante performance en hommage à Joyce Echaquan à Tout le monde en parle.

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Une percutante performance d’Elisapie en hommage à Joyce Echaquan

Mercredi dernier, Elisapie s’est adressée directement au premier ministre québécois François Legault pour l’interpeller à admettre l’existence du racisme systémique à la suite du décès tragique de Joyce Echaquan. La vidéo qui est devenue virale offrait aussi des pistes de solution, notamment dans l’éducation, pour que la population québécoise comprenne l’histoire des autochtones.

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C’est dans ce même esprit qu’elle s’est présentée à Tout le monde en parle pour livrer une performance qui, comme pour nous, vous donnera des frissons. Pour l’occasion, c’est la pièce Una, tirée de son plus récent album The Ballad of the Runaway Girl, que la chanteuse Inuk a choisi de chanter pour son message. Una porte en effet sur l’amour unique et profond qui unit une mère et son enfant.

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On rappelle que Joyce Echaquan était la mère de sept enfants avant qu’elle ne rende son dernier souffle à l’hôpital de Joliette sous les insultes racistes et les mauvais traitements du personnel soignant. Un événement qui a bouleversé le Québec, mais qui n’a pas convaincu le gouvernement de l’existence du racisme systémique. Chose qui a été réitérée par la vice-première ministre, Geneviève Guilbault. « On reconnaît qu’il y a du racisme au Québec », a-t-elle simplement déclaré.

Des paroles qui contrastaient énormément avec celles de l’ethnologue huronne-wendat Isabelle Picard, du Grand chef du Conseil de la nation Atikamekw, Constant Awashish et de la dirigeante autochtone Michèle Audette, aussi des invités à Tout le monde en parle. Chacun a souligné l’importance d’inclure les autochtones aux décisions prises par le gouvernement.

« Est-ce qu’on mettrait un homme à la Condition féminine, ou un anglophone à la langue française? », a d’ailleurs indiqué Constant Awashish.

Il est en effet plus que temps qu’on passe en mode écoute et que des actions concrètes soient mises en place pour qu’aucun autre événement comme de celui de Joyce n’arrive.

Comme l’a si bien dit Guy A. Lepage en fin d’émission : « Que justice soit rendue pour Joyce Echaquan ».

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Joyce Echaquan: Des milliers de manifestants dans les rues de Montréal

En l’honneur de Joyce Echaquan — et pour militer afin de dénoncer et d’enrayer le racisme systémique au Québec —, des milliers de manifestants scandaient les rues de la métropole samedi dernier, 3 octobre 2020.

Bien sûr, tous portaient le couvre-visage, alors que Montréal se trouve présentement en « zone rouge » de la pandémie de Covid-19, et plusieurs appels ont été faits tout au long de l’événement pour rappeler aux marcheurs de respecter la distanciation sociale.

Le décès de la jeune mère de famille atikamekw dans un centre hospitalier de la ville de Joliette, dans Lanaudière, lundi passé, a secoué la province au grand complet: la femme de 37 ans partageait une vidéo diffusée en direct et rapidement devenue virale, où l’on peut voir et entendre la patiente en détresse se faire maltraiter par des infirmières de l’hôpital aux comportements et propos racistes.

Des milliers de personnes se sont ainsi rassemblées samedi après-midi pour lui rendre un dernier hommage, et pour demander #JusticePourJoyce.

Plusieurs personnalités politiques et figures importantes des Premières Nations ont tenu de poignants discours en début de marche, avant de donner le coup d’envoi de la manifestation qui aura duré quelques heures.

#JusticePourJoyce (#JusticeForJoyce) sur les réseaux sociaux:

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Jemmy Echaquan Dubé s’ouvre avec peine sur la mort de Joyce

Ce lundi, la mort de Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans, est venue bouleversée et choquée le Québec. Celle-ci avait diffusé en direct une vidéo sur Facebook peu de temps avant de pousser son dernier souffle dans laquelle on entend les insultes et commentaires racistes du personnel médical, ainsi qu’une déclaration de Joyce qui indique avoir été surmédicamentée de morphine, malgré son allergie.

Quatre jours plus tard, c’est avec beaucoup de peine et d’incompréhension que la comédienne Jemmy Echaquan Dubé, qu’on peut présentement voir dans la série Toute la vie, est revenue sur le décès de Joyce, comme celle-ci faisait partie de sa famille.

« Joyce, c’était la cousine à ma mère […]. On a grandi dans la même communauté, on s’est côtoyé quand même souvent, mais disons qu’on s’est perdu de vue », a-t-elle d’abord expliqué en entrevue à LCN.

Crédit:Capture d’écran

Malgré leur éloignement, sa mort l’a profondément touché, et c’est avec difficulté qu’elle a visionné les images de la vidéo après une journée de tournage pour l’émission de Radio-Canada.

« C’était vraiment choquant. J’ai eu de la misère à rester calme. J’avais de la peine, j’avais de la rage en moi. J’étais vraiment triste pour la famille ».

« Je ne peux pas imaginer ce que ça peut être d’être seule devant ces personnes et que ta vie est entre leurs mains », a-t-elle également ajouté, visiblement toujours ébranlée par la sordide affaire.

La comédienne a aussi admis que sa famille et d’autres membres de sa communauté avaient connu des mauvais traitements à l’hôpital de Joliette qui a déjà fait couler bien de l’encre lors du dévoilement du rapport de la commission Viens l’année dernière. Des cas de négligences et de soins bâclés, tout y était documenté et ne fait que rappeler ce qu’a vécu Joyce Echaquan avant de perdre la vie.

« Ce qu’il se passe à Joliette, ce ne sont pas des cas isolés. Il y a tellement de racisme », a-t-elle déploré avant d’indiquer qu’il y en a à l’hôpital de la ville, mais aussi au sein de la population et de la police. Elle-même en a été victime tout au long de son enfance après avoir déménagé à Joliette à l’âge de six ans. L’éducation est selon elle le moyen à employer pour changer la mentalité des gens.

Pour ce qui est du gouvernement, Jemmy est très claire, des actions concrètes doivent être faites. Après la commission Viens et l’Enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées (EFADA), il est temps de mettre en place les recommandations. « Je ne comprends pas pourquoi ça prend autant de temps », a-t-elle finalement laissé tomber.

Il faudrait d’abord que le gouvernement reconnaisse que le racisme systémique existe bien au Québec, mais il semble qu’il faudra encore attendre pour cela. Même chose du côté du maire de Joliette, Alain Beaudry, qui, en entrevue pour Le Devoir, a indiqué qu’il n’y avait pas de racisme dans sa ville : « On peut peut-être réfléchir, mais de là à dire qu’il y a un problème, moi je vois pas de problème majeur qui me saute aux yeux. »

À noter que l’infirmière impliquée dans la mort de Joyce a été congédiée ce mardi, suivie par le renvoi d’une préposée ce jeudi à la suite d’une enquête interne menée par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière.

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Les personnalités dénoncent la mort de Joyce Echaquan

La mort de Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans décédée lundi à l’hôpital de Joliette sous les commentaires racistes des infirmières qui auraient dû prendre soin d’elle, a bouleversé le Québec en entier dans les derniers jours. La mère de sept enfants a publié une vidéo sur Facebook quelques minutes avant de mourir à cause de la morphine qui lui a été administrée et qu’elle avait pourtant refusé de recevoir.

Cette nouvelle démonstration tragique du racisme systémique a été décriée entre autres par le grand chef de la Nation atikamekw, Constant Awashish, mais aussi par diverses figures politiques et plusieurs personnalités publiques. Le #JusticeForJoyce a d’ailleurs émergé sur les réseaux sociaux, en plus de nombreuses manifestations qui sont déjà organisées.

Parmi les artistes qui ont dénoncé le racisme flagrant et cette mort aussi choquante qu’injuste, on compte la poétesse, actrice et activiste pour les droits des communautés autochtones Natasha Kanapé Fontaine, qui a partagé une superbe illustration créée par Maïlys Flamand en soulignant son désarroi.

« Une mort dans des circonstances atroces. Tout ça s’est passé hier à Joliette, au Québec. Je suis sans voix, sans mot, c’est trop. J’ai mal », a-t-elle entre autres écrit.

Annie-Soleil Proteau a de son côté partagé une photo de Joyce en écrivant un texte très senti, dans lequel elle invite notamment ses abonnés à contribuer à la campagne de financement instaurée pour aider la famille de la défunte. Plus de 100 000$ ont été récoltés jusqu’à maintenant, et vous pouvez donner juste ici.

« Elle s’appelle Joyce. Elle a 37 ans. Elle est maman de sept enfants. Mais plus maintenant. Joyce est morte hier à l’hôpital de Joliette. Pendant qu’elle souffrait et implorait à l’aide, une infirmière et une autre membre du personnel l’insultaient avec des phrases racistes absolument dégueulasses. […] Aujourd’hui, sept enfants se retrouvent sans leur maman. Sans maman, seuls dans un monde dont ils n’oublieront jamais la cruauté. Je ne sais pas si vous avez vu la vidéo de Joyce qui se fait maltraiter à l’hôpital. Je vous le dis, ça décarcasse le cœur. Si vous le voulez et si vous le pouvez, il y a une campagne de financement qui [a] été mise sur pied pour aider la famille de Joyce. »

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Elle s’appelle Joyce. Elle a 37 ans. Elle est maman de 7 enfants. Mais plus maintenant. Joyce est morte hier à l’hôpital de Joliette. Pendant qu’elle souffrait et implorait à l’aide, une infirmière et une autre membre du personnel l’insultaient avec des phrases racistes absolument dégueulasses. « Estie d’épaisse. C’est mieux mort ça ! As-tu fini de niaiser câlisse ? T’es épaisse en câlisse ! » « T’as fait des mauvais choix ma belle ! Qu’est-ce qu’ils penseraient tes enfants de te voir comme ça ? Pense à eux autres un peu. C’est meilleur pour fourrer qu’autre chose, pis on paye pour ça. Qui tu penses qui paye pour ça ? » On lui a en plus donné de la morphine contre son gré. Joyce avait un pacemaker et savait qu’elle était allergique. Elle est morte quelques minutes après. Aujourd’hui 7 enfants se retrouvent sans leur maman. Sans maman, seuls dans un monde dont ils n’oublieront jamais la cruauté. 💔 Je ne sais pas si vous avez vu la vidéo de Joyce qui se fait maltraiter à l’hôpital. Je vous le dis, ça décarcasse le cœur. Si vous le voulez et si vous le pouvez, il y a une campagne de financement qui été mise sur pied pour aider la famille de Joyce. 🖤 https://www.gofundme.com/f/justice-pour-joycejustice-for-joyce #JusticePourJoyce #JoyceEchaquan

Une publication partagée par Annie-Soleil Proteau (@anniesoleil.proteau) le

« Arrêtons de nier le racisme systémique envers les autochtones et agissons. MAINTENANT. Mon coeur est avec toute la famille de Joyce, avec la communauté de Manawan, et avec tous mes amis des différentes nations autochtones. Je suis avec vous. Ça suffit », a de son côté décrié Vanessa Pilon, partageant la même magnifique illustration qui réclame justice pour Joyce.

Le premier ministre François Legault a confirmé qu’au moins une des infirmières impliquées dans le décès de Joyce Echaquan a été congédiée, mais n’a pas voulu reconnaître que l’origine du problème se trouve dans le racisme systémique. La cheffe de l’opposition officielle, Dominique Anglade, a quant à elle réclamé la démission de la ministre responsable des Affaires autochtones, Sylvie D’Amours.

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Plusieurs manifestations pour Joyce Echaquan, dont une ce samedi

Au moment où la population internationale milite maintenant depuis plusieurs mois, à la suite de l’incident déclencheur de cette révolte antiraciste — soit la mort de George Floyd aux mains des forces de l’ordre, au Minnesota (É.-U.) en mai dernier —, les mots nous manquent pour décrire la stupéfaction, la tristesse et la déception que l’on éprouve face au récent décès d’une femme atikamekw dans un centre hospitalier du Québec.

Laissée à elle-même et injuriée de multiples propos racistes de la part des infirmières présentes, alors qu’elle était clairement en détresse sur son lit d’hôpital, Joyce Echaquan, 37 ans, publiait une vidéo en direct sur sa page Facebook lundi dernier, dans un dernier élan désespéré en espoir qu’on lui vienne en aide.

Peu après ces 7 minutes filmées, qui crèvent le coeur à quiconque visionne la vidéo, Joyce décédait suite à l’administration de morphine — médicament dont elle avait signifié son allergie aux infirmières.

Enregistrement de la vidéo initiale publiée par Joyce Echaquan. Pour un public averti seulement:

Jvais pas ecrire quest ce que les infirmières ont dit, vous allez pouvoir entendre.Mais en ce qui concerne Joyce Echaquan, elle criait << venez maider ils me droguent >> a un des membres de sa famille qui l’avait accompagné a l’hôpital. Et en ce qui concerne la cause, elle etait allergique a la morphine. Un surdosage aurait provoqué son décès. Décès qui aurait pu être évité, mais les infirmières et le docteur, ont été négligeant. Le probleme est que les employés de cet hôpital ( Joliette ) ont dejas une réputation bien connue de ne pas cacher leur mépris pour les autochtones. Donc cest plus de la simple negligenceÇa, cest du racisme systémique.Bon visionnement.

Posted by Anderson Le Souverain Dorlean on Tuesday, September 29, 2020

 

La vidéo, rapidement devenue virale, a secoué le Québec en entier et tous demandent depuis à ce que justice soit rendue (#JusticeForJoyce, #JusticePourJoyce sur les réseaux sociaux).

Les Québécois sont non seulement indignés qu’un tel traitement ait pu être subi par la résidente de Joliette (centre hospitalier où ont d’ailleurs eu lieu les événements), mais ressentent aussi énormément d’empathie pour les 7 enfants et le conjoint que cette jeune mère de famille laisse derrière.

En colère, plusieurs citoyens de la petite ville de Lanaudière ont pris d’assaut les rues hier, mardi 29 septembre, afin de demander à ce des actions soient prises pour corriger la situation, mais aussi pour rendre hommage à Joyce (photos plus bas).

Depuis, une des infirmières en charge de Joyce Echaquan aurait été congédiée, et une enquête quant à la mort de la femme atikamekw a été ouverte.

Ce samedi 3 octobre 2020 aura également lieu une manifestation antiraciste, qui rendra elle aussi hommage à Joyce tout en demandant que justice lui soit rendue — avec, notamment, un congédiement complet de toutes les infirmières impliquées au moment de la tragédie.

La protestation débutera à la Place Émilie-Gamelin à 13h, avant d’emprunter la rue Berri en direction sud, le boulevard René-Lévesque en direction ouest, le boulevard St-Laurent en direction nord et finalement le boulevard De Maisonneuve en direction ouest pour terminer à l’Espace vert.

Il s’agira d’une marche pacifique où plusieurs personnalités de la communauté atikamekw seront invitées à prendre parole. Les manifestants sont également encouragés à emmener leurs tambours — afin de faire résonner encore plus fort leurs demandes, mais aussi, on présume, un salut à la culture et l’identité de la jeune femme décédée.

En terminant, on rappelle que le port du masque sera obligatoire lors de cet événement et que la mise ne place de celui-ci respecte les consignes gouvernementales en ce qui a trait à « l’alerte rouge » pour Montréal.

Justice For Joyce – Manifestation

Place Émilie-Gamelin

1500 Rue Berri, Montréal, QC

Samedi 3 octobre 2020, à 13h