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Les moments marquants du 36e Gala Artis

La 36e édition du Gala Artis se tenait dimanche soir en direct des Studios MELS. Si les looks des nommés nous ont éblouis, on ne peut pas en dire autant de la cérémonie elle-même, qui avait lieu sur une scène qui semblait trop grosse pour les circonstances. Disons qu’on était loin de l’ambiance plus intimiste qu’avait adoptée le Gala les Olivier ou de l’ingéniosité de la mise en scène des derniers Gémeaux. Tout de même, la soirée nous a offert quelques moments à souligner et de très bons sketchs.

Le numéro d’ouverture avec un drôle de choix musical

Le bal a été lancé avec un numéro d’ouverture qui n’était pas spécialement prenant, malgré le talent des interprètes. Mélissa Bédard, Corneille et Damien Robitaille ont uni leur voix dans un medley de grands hits anglophones, principalement des années 70 et 80. Un drôle de choix pour célébrer la télé québécoise de la dernière année, qui a été représentée seulement par une poignée de nommés qui dansaient sur scène, plus ou moins à l’aise. Laurence Nerbonne est heureusement venue sauver le show en interprétant une de ses pièces originales.

Crédit:Éric Myre

L’introduction par les animateurs

Tout de suite après la mise en bouche musicale, les deux animateurs de la soirée, Guy Jodoin et Charles Lafortune, ont fait un numéro de stand-up dont les jokes sont souvent tombées à plat. Rire du nom de Noovo ou de l’échec du retour de Caméra Café a bien marché, mais beaucoup de blagues n’ont pas provoqué de rires dans la salle, et ça n’était visiblement pas seulement parce qu’elle ne contenait que la soixantaine de nommés. Parmi les gags qui n’ont pas eu l’effet escompté, on compte notamment celui qui référait très (trop) subtilement à l’absence de Maripier Morin, qui avait été nommée malgré les allégations de harcèlement sexuel, de voie de fait simple et de propos racistes dont elle fait l’objet depuis maintenant neuf mois. « Non, Charles, finalement, c’est 62 nommés », a lancé Guy Jodoin.

Le discours de Martin Matte

« Guylaine, #JeSuisJustine », a blagué Martin Matte, un des grands gagnants de la soirée, en montant sur scène pour récupérer son premier prix, faisant évidemment référence à une situation fort embêtante dans laquelle la comédienne s’est récemment retrouvée bien malgré elle. Tout son discours était délicieux, de sa craque à Christian Bégin à son gag sanitaire sur son réalisateur, Robin Aubert. L’as des Beaux malaises a été plus drôle en faisant des remerciements que les deux animateurs dans leur numéro d’introduction! Il a d’ailleurs fait un deuxième discours à la fin de la soirée et en a profité pour saluer notamment les travailleurs essentiels, mais aussi les jeunes qui se retrouvent isolés dans une période où ils devraient être davantage avec leurs amis que leurs parents.

La présentation de Christian Bégin

Christian Bégin, qui était nommé pour la première fois au gala, présentait le prix pour Animation d’émissions de services, remis sans surprise à Gino Chouinard, et s’est lancé dans une longue tirade sur comment les animateurs d’émission de cuisine sont ceux qui ont le plus rendu service dans la dernière année. Son rôle de gars irrité qui était gêné de sortir sa colère a très bien fonctionné, mais aurait été encore plus réussi en étant un tantinet raccourci.

Sarah-Jeanne Labrosse et Julie Le Breton

Seulement deux des 16 artistes récompensés ont abordé les grands bouleversements que connaît présentement le milieu artistique avec la question du retour de personnalités publiques dont les comportements abusifs ont été dénoncés. La première, Sarah-Jeanne Labrosse, est montée sur scène pour accepter son prix de Rôle féminin dans une série dramatique saisonnière et avait un stress particulier qu’elle a elle-même avoué. En plus de ses remerciements, elle a glissé un mot sur les derniers événements : « Je l’aime mon milieu, et j’ai envie de l’aimer encore longtemps ». Récompensée au titre de Personnalité féminine de l’année, Julie Le Breton a quant à elle déclaré : « J’ai eu la chance de travailler dans des endroits où j’étais en sécurité, sur des plateaux où les gens étaient bienveillants à mon égard, où on était respectueux et respectueuses les uns envers les autres de la sensibilité et de la force de chacun et de chacune. […] Je crois pertinemment qu’on peut avoir un milieu à cette image, dans la bienveillance, dans l’amour et dans le respect de chacun ».  Des messages nécessaires et non moins courageux.

Des choix étonnants

Ce n’est pas la première fois que le Gala Artis surprend le public par les choix de vainqueurs, mais deux catégories ont particulièrement étonné les téléspectateurs et téléspectatrices, voire les gagnants eux-mêmes. Marc Messier était surpris de gagner pour son rôle très secondaire — « périphérique », dans ses mots — dans La faille, assumant qu’il devait être là pour son « passé ». Jean-René Dufort, qui a gagné dans la catégorie Animation d’émissions de variétés ou de divertissement, a souligné le travail exceptionnel de France Beaudoin avec En direct de l’univers dans la dernière année, alors que bien des gens s’attendaient à la voir gagner. Il faut dire quand même que notre Infoman national a lui aussi fait un boulot remarquable en pandémie et qu’il méritait cette deuxième victoire.

Le segment d’Ariel Charest

Ariel Charest, qu’on connaît pour le compte Instagram Elle fait du lipsync, a repris des extraits des nommés de la catégorie Animation d’émissions de sport. Ses déguisements, son jeu et son lipsync légendaire composaient un parfait trio, et la comédienne a offert un des meilleurs numéros du gala. Par ailleurs, le gagnant, Dave Morissette, a été très touchant dans son discours, se livrant sur le récent décès de « son plus grand allié », son père.

Le numéro sur la violence conjugale

Il y a eu 10 féminicides depuis le début de 2021 au Québec. La violence conjugale a été abordée dans la télévision québécoise au cours de la dernière année avec Les Beaux malaises 2.0, mais surtout avec M’entends-tu? et le documentaire Face aux monstres. Florence Longpré et Ingrid Falaise sont ainsi allées sur scène pour offrir un numéro en duo, livrant un texte puissant. On aurait aimé que ça dure plus longtemps.

Le sketch pour présenter les émissions d’affaires publiques

Des comédiens et comédiennes de différentes séries policières se sont regroupés dans un sketch pour raconter une histoire de pseudo complot sans queue ni tête impliquant tous les animateurs d’affaires publiques. Le gagnant, Mario Dumont, en a profité pour faire une mise en garde contre la désinformation qui sévit plus que jamais.

L’hommage aux animateurs et animatrices de bulletins de nouvelles

En couvrant la pandémie depuis plus d’un an, ils et elles ont fait un travail exceptionnel qui méritait le long segment qui leur a été accordé, composé entre autres d’un duo d’Alexandra Stréliski, qui livrait une merveilleuse prestation au piano, et de David Goudreault, qui faisait un autre de ses slams. Pierre Bruneau, le gagnant, a d’ailleurs lui-même été touchant en faisant son discours et en ayant une pensée particulière pour les plus de 10 000 personnes qui sont mortes de la COVID-19 au Québec, loin de leurs proches.

La présence surprise du capitaine Charles Patenaude

L’ingénieure en aérospatiale Farah Alibay présentait, depuis Los Angeles, le prix de Personnalité féminine de l’année et a elle-même été introduite par nul autre que le capitaine Charles Patenaude, alias Guy Jodoin, parce qu’elle était fan de Dans une galaxie près de chez vous étant plus jeune et qu’elle est maintenant rendue à la NASA. Quel modèle, cette femme! Le penchant masculin du prix a été présenté par François Legault, ajoutant à l’honneur pour celle qui est au coeur de la mission Mars, là où « la main de l’homme n’a jamais mis le pied ».

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Victor Lessard ne reviendra pas

La ténébreuse et excellente série policière Victor Lessard, qui mettait en vedette Julie Le Breton et Patrice Robitaille, n’aura malheureusement pas droit à une quatrième saison, malgré le fait que les fans l’attendaient avec impatience.

C’est Denis Dubois, vice-président, contenus originaux chez Québecor Contenu, qui l’a confirmé après la demande du chroniqueur Richard Therrien en rencontre de presse, lundi matin.

Bien que la série télé ne reviendra pas, l’auteur des romans sur lesquels l’adaptation a été basée, Martin Michaud, signe quand même cinq tomes dans lesquels vous pourrez vous plonger (si ce n’est pas déjà fait) et flirter avec l’univers sombre de Jacinthe Taillon et Victor Lessard.

Rappelons que le Club illico a mis au monde trois saisons de Victor Lessard qui n’ont laissé personne d’indifférent. Chaque saison était concentrée sur des intrigues chargées d’action et de suspense où les scènes sanglantes ne faisaient que s’enchaîner. Si certains ont trouvé que la série était parfois tirée par les cheveux, d’autres ont accueilli cela à bras ouverts. Il faut dire qu’il est rare qu’au Québec, nous nous permettions d’explorer le genre de façon aussi profonde, alors Victor Lessard était réellement une bouffée d’air frais!

Nous allons définitivement nous ennuyer des personnages de la série, mais nous nous consolerons avec les romans de l’auteur et replongerons dans d’autres univers télévisuels à saveur de thriller avec la deuxième saison des Honorables qui arrivera un peu plus tard cette année. De plus, le nouveau thriller policier aux airs de la série culte Fortier, Portrait-robot, sera disponible en totalité sur le Club illico dès le jeudi 15 avril prochain et l’on a beaucoup trop hâte!

Êtes-vous déçu que Victor Lessard quitte l’antenne?

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Maripier Morin nommée au Gala Artis

C’est mercredi matin que l’on a appris la mise en nomination de Maripier Morin au Gala Artis.

Alors que la cérémonie, maintenant controversée, faisait déjà beaucoup jaser cette semaine, voilà que celle qui a été accusée de voies de fait simple et de propos racistes est alors nommée dans la catégorie rôle féminin dans une série dramatique pour son rôle dans la série La Faille. Maripier partage cette nomination avec Isabel Richer, Sarah-Jeanne Labrosse, Julie Le Breton et Guylaine Tremblay.

Rappelons que les nominations du Gala Artis sont basées sur les résultats de sondages très précis menés auprès de 8000 Québécois et dirigées par la firme Léger.

Le choix de la mise en nomination de Maripier s’ajoute aux quelques projets annoncés de cette dernière qui est en processus d’effectuer son retour. Notamment, Mais Pourquoi?, la reprise de son rôle dans la deuxième saison de La faille ainsi que son tout nouveau rôle dans le prochain film de Mariloup Wolf Arlette!.

Nous ne savons toujours pas si l’animatrice et comédienne a l’intention d’annoncer officiellement elle-même son retour qui semble déjà bien entamé, mais nous resterons à l’affût pour vous en tenir informer.

Voici les catégories des nominations du Gala Artis qui ont été révélées mercredi matin lors de l’émission Salut Bonjour.

ARTIS 36e édition | Les nommées dans la catégorie Rôle féminin / séries dramatiques saisonnières sont dévoilées! 💛…

Posted by Soirée Artis on Wednesday, March 31, 2021

ARTIS 36e édition | Les nommés dans la catégorie Animateur / Animatrice de magazines culturels et talk-shows sont…

Posted by Soirée Artis on Wednesday, March 31, 2021

ARTIS 36e édition | Les nommées dans la catégorie Rôle féminin / comédies sont dévoilées! ✨ Félicitations à toutes! ⭐ #ARTIS2021

✨ Salut ARTIS | Du lundi 29 mars au vendredi 2 avril à Salut Bonjour!

Posted by Soirée Artis on Wednesday, March 31, 2021

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Julie Le Breton s’ouvre sur son célibat

En début d’année dernière, on apprenait que Julie Le Breton avait mis fin à sa relation de plusieurs années avec Guillaume Parisien. Une décision qui n’avait pas été facile pour la comédienne, qu’on a pu voir dans le premier épisode des Beaux malaises 2.0 ce mercredi, mais qui ultimement a été salvatrice pour elle.

« Pendant longtemps, j’ai trouvé ça égoïste, mais se choisir, c’est être généreux envers soi-même. Nous n’avons qu’une vie à vivre, et elle passe rapidement. Donc, je me choisis…», avait-elle d’ailleurs laissé entendre à ce moment.

Bien entendu, tout cela est survenu avant la pandémie et les longs mois de confinement qu’on connaît encore à ce jour. Reste que Julie Le Breton a accueilli ses moments de solitude d’un oeil positif. Elle s’est d’ailleurs confiée à ce sujet au magazine 7 Jours.

« Être célibataire en confinement, c’est correct, mais être célibataire en confinement et espérer rencontrer quelqu’un, c’est autre chose! Ce n’est pas du tout mon cas! J’ai pu me vautrer dans un célibat choisi, accepté, rempli de bienfaits et de belles découvertes. Ça m’a fait beaucoup de bien. Je ne suis pas une bibitte sociable ni celle qui court les 5 à 7. En me réveillant le matin, je n’avais aucun compromis à faire dans ma journée puisque je ne partage ma vie avec personne: ni chum ni enfant. Je fais tout ce que je veux quand je le veux, comme un bébé gâté », a-t-elle indiqué sur ton complètement assumé.

La comédienne a tout de même apporté quelques nuances à son discours en indiquant notamment que c’est un rythme de vie qui lui convient pour l’instant : « Si ça devait durer encore trois ans, c’est sûr que j’aurais un autre discours. J’aurais hâte de rencontrer quelqu’un! Mais pour l’instant, c’est très doux. »

Par ailleurs, la comédienne débutera bientôt les tournages de la nouvelle série télé de Xavier Dolan, aux côtés de Magalie Lépine-Blondeau.

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Des «Beaux malaises» toujours aussi délicieux

C’est cette semaine que commencera enfin Les Beaux malaises 2.0, comédie très attendue cet hiver comme elle fait suite à la série extrêmement appréciée tant du public que des critiques lorsqu’elle a été diffusée de 2014 à 2017. « Pour moi, la boucle était bouclée », a pourtant dit Martin Matte, le créateur de l’émission qui met sa vie en fiction, lors d’une rencontre de presse virtuelle, lundi.

C’est un épisode spécial des Enfants de la télé qui l’aura fait tranquillement changer d’idée. Ça et sa séparation, annoncée l’année de la troisième saison des Beaux malaises. Cette nouvelle réalité dans sa vie l’aura inspiré à revenir au petit écran avec cet angle, les ruptures étant vécues par beaucoup de gens au milieu de la quarantaine, comme lui à ce moment-là. Un sujet presque banal tellement il est commun, mais pourtant si fertile.

La fin du couple de Martin et Julie (jouée par la toujours excellente Julie Le Breton) est centrale à cette nouvelle saison composée de « 10 petits films », comme le dit l’humoriste. Mais il assure que d’autres thèmes seront abordés au fil des épisodes, dont la violence conjugale, l’amour, la sexualité et la maladie, alors que « des scènes importantes » seront axées sur ses amis Patrick (Patrice Robitaille) et Jean-François (Martin Perizzolo) ainsi que sur sa mère (Michèle Deslauriers), qui a l’air de commencer à perdre des bouts, comme on dit, et qui fait de plus en plus penser à un personnage digne de Discussions avec mes parents.

Mais Les Beaux malaises ne vole rien à personne, au contraire. Si on a pu avoir peur d’être déçus par des textes moins délicieux qu’avant, on a vite été convaincus du contraire en visionnant les trois premières demi-heures, toujours aussi bien ficelées que celles des autres saisons. On retrouve très vite les délires qui nous ont séduits avec l’émission de Martin Matte, comme son incompétence à accomplir des travaux manuels, aussi petits et simples soient-ils. C’est cependant la scène finale du premier épisode, qu’on va garder secrète pour vous laisser le plaisir de la découvrir, qui vous fera vraiment vous esclaffer et vous faire dire : « Mautadine que je suis content que ce show soit de retour! »

Briser le quatrième mur et nous gaver de mises en abîme a aussi toujours fait partie des Beaux malaises et on ne perd rien de ces amusantes habitudes, même si la nouvelle saison balance un peu plus vers le drame par moments, tout en restant d’abord et avant tout une comédie. Il y a en effet des scènes plus touchantes, plus humaines, parce qu’après tout on aborde certains sujets difficiles. « Le deuxième épisode est très touchant, très vrai. J’ai pleuré en l’écrivant, j’ai pleuré en le tournant », a d’ailleurs admis l’humoriste. Oui, on trouve toujours des angles comiques, mais chaque scène n’est pas faite pour rire aux éclats.

Celles qui le sont, par contre, visent en plein dans le mille. Il faut dire que Robin Aubert a réalisé cette quatrième saison, alors que c’est Francis Leclerc qui avait fait les trois précédentes. Or, Robin Aubert et Martin Matte se connaissent depuis longtemps, ils ont une grande complicité, partagent le même humour et se taquinent beaucoup, en plus d’avoir une vision semblable de ce qui provoque le rire. Pour l’un, être drôle est presque mathématique, tandis que pour l’autre, c’est quasi chirurgical. On peut donc dire que Les Beaux malaises 2.0 est une science exacte, que leur hypothèse de départ a été prouvée et que l’émission vient avec une méchante belle équipe de chercheurs et de chercheuses!

Crédit:Véro B. pour TVA

Un réalisateur comme Robin Aubert, c’est aussi quelqu’un qui ose contacter Laurence Leboeuf, la conjointe de l’humoriste, pour lui proposer un rôle demandant des scènes d’intimité (qui sont par ailleurs absolument hilarantes de malaises), histoire de respecter les mesures sanitaires, sans avertir Martin Matte. On peut imaginer que l’ambiance sur le plateau était aussi divertissante que les épisodes!

Robin Aubert avait réalisé le pilote il y a sept ans et devait travailler sur l’émission dès le départ, mais il avait choisi à ce moment de se consacrer à sa vie de famille. C’était donc tout naturel de le rattacher au projet maintenant. « On aurait dit qu’il avait toujours été là », a d’ailleurs commenté la production, et c’est l’impression que ça nous laisse aussi comme public.

Aux textes qui « grafignent » avec « bienveillance » et au nouveau réalisateur s’ajoute une distribution solide qui connaît ses personnages. Déjà, sans rien enlever à d’autres, Martin Matte est un meilleur comédien que plusieurs de ses homologues humoristes qui ont mis leur vie en scène, au Québec ou ailleurs. Ensuite, on prend plaisir à retrouver tous les comédiens et comédiennes susmentionnés, en plus d’Emilie Bierre et de Fabien Cloutier. Seul nouveau visage : Édouard Tremblay-Grenier (le fils de Daniel Grenier), qui remplace Charles William Ross dans le rôle de Léo, le fils de Martin et Julie. L’acteur original était simplement trop jeune pour incarner le personnage de 17 ans, mais son successeur fait très bien l’affaire.  

Pas besoin d’une boule de cristal pour deviner que Les Beaux malaises sera à nouveau un phénomène. Suffit de penser à la chanson sur la séparation, vue dans la bande-annonce, qui a déjà été entonnée par les fans alors que le premier épisode n’a pas encore été diffusé. Il n’y a pas à dire, c’est trop pour nous!

Les Beaux malaises 2.0 sera diffusée sur les ondes de TVA les mercredis à 21h à compter du 27 janvier.

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«Les beaux malaises»: Première bande-annonce dévoilée et on capote!

Le père Noël est passé d’avance chez TVA cette année! Après nous avoir offert la première bande-annonce du nouveau Caméra Café, la chaîne dévoile aujourd’hui les toutes premières images du retour tant attendu de Les beaux malaises! C’est officiel, on a énormément, infiniment, profondément (et tous les mots en « ment ») hâte au 27 janvier 2021.

C’est avec bonheur que l’on retrouve les personnages phares de Martin MatteJulie Le BretonÉmilie Bierre, Édouard Tremblay-GrenierPatrice Robitaille et Martin Perizzolo dans cet hilarant aperçu de Les beaux malaises 2.0. On y remarque également la participation de Michèle Deslauriers, Geneviève SchmidtMyriam LeBlancMichel BarretteMartin LarocqueFanny MalletteNoémie Yelle, Didier Lucien et plusieurs autres de nos chouchous du petit écran.

Dans cette nouvelle mouture qui promet d’être rafraîchissante et comique à souhait, Martin et Julie devront annoncer leur séparation à leurs proches… Ça risque d’être parfaitement corsé.

Le décompte est lancé! Les beaux malaises 2.0 atterrira sur les ondes de TVA à compter du mercredi 27 janvier à 21h! Pour plus de détails sur la distribution, c’est ici!

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Une dernière visite aux «Pays d’en haut» qui vaut le détour

C’est la dernière virée en calèche pour se rendre aux Pays d’en haut. La sixième et dernière saison de la série écrite par Gilles Desjardins (dont nous avons vu les trois premiers épisodes) conserve la même qualité, tant sur le plan des scénarios que de la production.

Alors que certaines séries s’étiolent avec le temps, celle-ci a su maturer comme un bon vin, se décollant tranquillement du classique du terroir pour nous plonger dans l’histoire des Laurentides à une époque pas si loin de la nôtre. Parce qu’au final, que Donalda manque de beurre est quand même bien une intrigue moins préoccupante qu’une jeune femme menacée de lobotomie pour avoir osé aimer une personne du même sexe, comme on a pu le voir dans la précédente saison. Féministe, Les Pays d’en haut? Eh bien, on voit même une femme FAIRE DES ÉTUDES. C’est vous dire!

Cette fois, c’est la sécheresse dans le Nord qui occupera principalement les habitants de Sainte-Adèle et des alentours, eux qui sont déjà affectés par la perte du curé et de sa mère. Ils s’en font beaucoup moins pour Séraphin (Vincent Leclerc), qui est entre la vie et la mort depuis qu’il s’est fait tirer dessus dans la finale de la cinquième saison, mais sont vachement intéressés par ses puits, les seuls de toute la région à ne pas être vides. Même cloué au lit, l’homme avare trouvera le moyen de manigancer, quoiqu’il se fera peut-être avoir lui-même…

Ceci dit, si on vous confirme que Séraphin est bel et bien vivant au début de la nouvelle saison, ça ne veut pas dire qu’il est en forme. Il enlaidit à vue d’oeil, comme le Seigneur des clés d’Atmosfear, et sa vie repose dans les mains… d’une femme! Quoi? Une médecin? Quelle infamie! Osera-t-il subir une opération des mains du sexe faible? Donalda (Sarah-Jeanne Labrosse), qui est enceinte, se montera-t-elle assez convaincante? Pour ça, on vous laisse la surprise.

Crédit:Bertrand Calmeau

L’enquête sur l’attentat contre Séraphin occupe aussi une bonne partie de la nouvelle saison. Le détective Pat Pessell (David Boutin) pourrait apprendre quelques trucs de la gang de District 31, parce que son enquête semble plutôt nuire à tout le monde qu’aider qui que ce soit. Celle qui en écope le plus a priori est Délima (Julie Le Breton), plus en feu que jamais, qui se retrouve à devenir « la promise » d’un homme qu’elle n’aime pas simplement pour s’éviter des problèmes. Mais un mari, Délima n’en a pas besoin. Elle découvrira bien vite qu’elle est assise sur une vraie mine d’or, et cette sécheresse prendra des airs de Manon des sources bien assez vite!

Crédit:Bertrand Calmeau

Il y a aussi le curé Caron (David La Haye), dont les actions scandaleuses seront enfin mises à la lumière du jour. Mais l’homme de foi n’a pas l’intention de tirer sa révérence aussi facilement et compte bien virer sul top au moins une dernière fois. À croire qu’il est devenu aussi complotiste que son interprète…

Radio-Canada nous glisse à l’oreille qu’une « épouvantable catastrophe » terminera la saison. On est donc loin de nous promettre une fin heureuse pour les habitants de Sainte-Adèle.

Les Pays d’en haut est disponible dès maintenant sur l’Extra d’ICI Tou.tv et sera présentée à ICI Télé à compter du 4 janvier, 21h.

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Julie Le Breton et Magalie Lépine-Blondeau seraient de la prochaine série télé de Xavier Dolan

À l’automne dernier, on apprenait que Xavier Dolan planchait sur une série télé adaptée de la pièce de théâtre de Michel Marc Bouchard, La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé. Depuis, c’est le silence radio, ou du moins, ce l’était jusqu’à ce qu’Hugo Dumas, chroniqueur à La Presse, dévoile de nouvelles informations ce mercredi matin.

Bell Média aurait en effet réussi à mettre la main sur le tout dernier projet du jeune cinéaste, qui prendra l’affiche sur sa plateforme numérique Crave. Les tournages devraient débuter en avril prochain.

Composée de cinq épisodes de 60 minutes, la minisérie mettrait en vedette Julie Le Breton et Magalie Lépine-Blondeau (qui a déjà joué pour Xavier Dolan dans Les amours imaginaires et Laurence Anyways). Il serait donc possible de déduire que les deux comédiennes se glisseront à nouveau dans les rôles qu’elles ont respectivement interprétés lorsque la pièce a été présentée au TNM à l’été 2019, soit Mireille et sa belle-soeur Chantal.

Hugo Dumas n’a toutefois pas eu vent de l’implication de Patrick Hivon et d’Éric Bruneau qui comptaient aussi parmi la distribution principale de l’adaptation théâtrale.

La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé suit l’histoire de Mireille, une thanatologue qui revient dans sa ville natale pour l’enterrement de sa mère. Elle devra alors faire face aux membres de sa famille et le souvenir d’une nuit qui a tout changé. C’est que Mireille s’infiltrait chez ses voisins lorsqu’elle était petite pour ainsi faire passer ses problèmes d’insomnie. Seulement, lors d’une nuit, une personne, en l’occurrence Laurier Gaudreault, s’est réveillée…

Une série télé qui promet, surtout en sachant que Bell y aurait mis beaucoup d’argent, selon les dires du chroniqueur!

À suivre.

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Les Pays d’en haut: Julie Le Breton fait ses adieux à son personnage avec émotion

Alors que Bianca Gervais et Sébastien Diaz feront leur entrée dans la sixième saison de la populaire série Les Pays d’en hautJulie Le Breton dit aujourd’hui au revoir à son personnage de Délima, la soeur de Séraphin.

Crédit:Facebook des Pays d’en haut

C’est sur Instagram que la talentueuse comédienne a annoncé qu’elle allait tourner ses dernières scènes ce week-end, avec beaucoup d’émotion, mais aussi avec beaucoup de gratitude.

« Je pars à l’instant tourner mes dernières scènes des Pays d’en haut, le cœur lourd de gratitude, de rire, de travail acharné, de bouette et de fumée secondaire. Chapeau, mon frère Vincent Leclerc, prince de rigueur et de générosité. Amitié et respect à tous les hommes forts et doux de Ste-Adèle. Amour infini pour la formidable sororité qui m’a unie, dans la solidarité et les corsets, à de formidables actrices. Je crois que nous avons su rendre hommage à ces femmes pionnières, trop longtemps relayées aux oubliettes de l’histoire racontée par et pour les hommes. Vous me manquez déjà », souligne Julie en partageant de mignons et cocasses souvenirs aux côtés de ses collègues, dont Anne-Élisabeth Bossé, Marie-Ève Milot, Rémi-Pierre Paquin, Florence Longpré et Brigitte Lafleur.

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Je pars à l’instant tourner mes dernières scènes des Pays d’en haut, le coeur lourd de gratitude, de rire, de travail acharné, de bouette et de fumée secondaire. Chapeau mon frère Vincent Leclerc, prince de rigueur et de générosité. Amitié et respect à tous les hommes forts et doux de Ste-Adèle. Amour infini pour la formidable sororité qui m’a unis, dans la solidarité et les corsets, à de formidables actrices. Je crois que nous avons su rendre hommage à ces femmes pionnières, trop longtemps relayées aux oubliettes de l’histoire racontée par et pour les hommes. Vous me manquez déjà. @sarahlabrosa @anneelisabethbosse @madeleinepeloquin @me_milot @brigittelafleur @lacharlo @mystsau @kdespatis @florencelongpre @biancagervais @romane_denis Sonia, Josée… et tant d’autres. ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️ Pis @remipierrepaquin parceque Bidou tsé…

Une publication partagée par Julie Le Breton (@julebreton) le 3 Oct. 2020 à 7 :28 PDT

Nous aussi, on va s’ennuyer d’elle! D’ailleurs, Julie Le Breton a été nommée Personnalité de l’année au dernier Gala Artis… Une belle surprise pour la comédienne (qu’on ne retrouvera malheureusement pas dans la nouvelle série L’oeil du cyclone).

En coulisses

Il y a quelques semaines, l’actrice de 45 ans posait dans ses habits d’époque aux côtés de ses collègues des Pays d’en haut Madeleine Péloquin, Charlotte Aubin et Brigitte Lafleur, masques inclus!

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Rawdon @julebreton @lacharlo @brigittelafleur

Une publication partagée par Madeleine Péloquin (@madeleinepeloquin) le 20 Sept. 2020 à 12 :37 PDT

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Julie Le Breton sur son prix Artis: «Je ne pensais pas que je le gagnerais un jour!»

On peut dire que Patrice Bélanger et son équipe à Sucré Salé ont rempli avec succès leur mandat de remettre les 16 prix Artis qui devaient initialement être dévoilés lors du Gala Artis au printemps dernier. Qu’à cela ne tienne, la pandémie n’aura pas empêché l’animateur de surprendre un à un les gagnants durant les trois semaines supplémentaires qui ont été ajoutées à cette saison du talk-show. La dernière à recevoir non pas un, mais deux grands honneurs était la sublime Julie Le Breton.

La comédienne s’est vu remettre deux trophées, le premier pour la catégorie Rôle féminin – séries dramatiques saisonnières et le second pour la très convoitée Personnalité féminine de l’année.

Bien que très heureuse et surprise par le premier prix, c’est surtout le dernier qui l’a bouleversé le plus.

« J’en reviens pas! Ça, je ne pensais pas que je le gagnerais un jour! », a-t-elle lancé, visiblement sous le choc, alors que c’est sa bonne amie Anick Lemay qui lui a annoncé la bonne nouvelle.

Avant cela, elle n’a pas pu s’empêcher d’indiquer que si le public la connaissait vraiment, il ne lui décernerait jamais ce prix : « J’ai tellement pas une bonne personnalité ».

Une déclaration qui n’a pas manqué de faire éclater de rire Patrice Bélanger et Anick Lemay. Cette dernière s’est empressée d’indiquer que c’était exactement pour cela qu’elle méritait le prix. « C’est ça, elle est parfaite! »

« Quand je regarde les filles formidables qui étaient nommées auprès de moi, qui font tant de choses différentes à la télé […] et qui sont tellement inspirantes. On dirait que je me dis, pas que je suis juste une actrice, mais ça me touche beaucoup que les gens embarquent à ce point dans de la fiction. Le fait que je joue dans des shows qui touchent les gens, ça fait en sorte qu’ils ont envie de me donner ce trophée-là, parce que j’ai le privilège de jouer dans des shows qui ont beaucoup de reconnaissance. Si je n’étais pas dans ces shows-là, je ne serais pas là. Je suis vraiment bouleversée. Merci beaucoup! », a-t-elle ensuite ajouté en s’adressant directement au public.

Comme son premier prix avait été remis par des personnes travaillant en première ligne durant la crise, Julie Le Breton n’a pas hésité à leur dédier sa statuette.

« Je voudrais juste faire rejaillir la lumière de ce trophée-là sur tous ceux sur qui la lumière ne rejaillit pas assez. J’aimerais renvoyer la balle encore une fois à tous ceux qui ont été aux premières lignes ces derniers mois ».

Elle a terminé son discours en remerciant toute la distribution de la série Épidémie. « Ç’a été un plateau riche, diversifié, extrêmement intéressant et challengeant. Je le partage avec tout le monde ».

Félicitations encore une fois à Julie Le Breton, qu’on reverra d’ailleurs bientôt dans Les Beaux Malaises 2.0!

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En coulisses

Psst : Les deux trophées remportés par Julie Le Breton venaient conclure la remise des prix Artis par l’équipe de Sucré Salé. Pas moins de 16 statuettes ont été attribuées à leurs détenteurs qui ne s’y attendaient pas du tout. On n’a qu’a pensé à Catherine-Anne Toupin, Gino Chouinard ou encore Gildor Roy. Encore une fois félicitations à tous les gagnants!

Crédit:Groupe TVA
Crédit:Groupe TVA